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34

Mais ils communiaient tous dans un même culte, celui de la langue grecque et de son génie »... Les choses n’ont pas changé. Si les

personnes que Benoit a rencontrées à Alexandrie venaient d’horizons différents, leurs préoccupations étaient identiques… « Mais,

miracle qui emplit le cœur d’un Français de la joie la plus orgueilleuse, c’est la littérature de chez nous qui joue maintenant auprès

de ces intellectuels alexandrins le rôle que jouait, il y a vingt-deux siècles, la littérature classique grecque pour les émules de

Callimaque et de Philétas ».

71.

Tristan BERNARD

(1866-1947). Portrait original par Sava BOTZARIS (1894-1965), avec P.A.S. ; 21,5 x 17,5 cm ;

encadré.

400/500

B

eau

portrait

de Tristan Bernard en buste de profil, dessin aux trois crayons, signé et daté 1939 par l’artiste au centre à gauche.

Sous le dessin, ces deux vers autographes de Tristan Bernard avec sa signature :

« C’est là Tristan, je vous l’assure

et presque aussi beau que nature »…

Reproduction page 32

72.

Vicente BLASCO IBAÑEZ

(1867-1928) romancier espagnol. L.A.S.,

Menton

Mercredi, à Marcel

T

hiébaut

 ; 2 pages

oblong in-12 à son en-tête.

200/250

À propos de la traduction en français d’un de ses romans

.

« Ne vous inquiétez pas de

B

engochea

. Précisément je l’avais envoyé

une lettre pour le dire qu’on ne le envoyerait pas des épreuves, car nous étions très pressés et il m’a répondu en me disant qu’il se

résignait à ne lire pas les épreuves. Comme après il a reçu les dittes épreuves, il a voulu se donner de l’importance et faire quelques

corrections, pour faire voir qu’il fassait quelque chosse. Je considère tout ça sans importance »...

73.

Paul BOURGET

(1852-1935)

et Ernest d’HERVILLY

(1939-1914).

P

oèmes

autographes signés avec aquarelle ;

1 page in-fol. (29 x 21,3 cm) encadrée.

300/400

Sur une même page, poème de Paul

B

ourget

de 4 quatrains : « Ouvrant ses beaux yeux noirs piqués d’or, la Nuit douce »… ; et

sonnet d’Ernest d’

H

ervilly

,

La Plaine de Chailly

 : « Deux rois, rivaux d’orgueil, voulant se voir enfin »…

Dans la marge droite, jolie

aquarelle

d’Ernest d’

H

ervilly

représentant la plaine de Chailly, couverte de meules de paille, signée

des initiales.

Reproduction page 32

74.

André BRETON

(1896-1966). 2 L.A.S., 1920, à

Paul

D

ermée

; 1 page in-4 et 1 page in-12 avec

adresse (carte pneumatique).

1 000/1 200

21 janvier 1920

. Il se félicite du tour que prennent

leurs relations et remercie Dermée de l’envoi de son

livre. « Pour la lecture de vos poèmes, il sera fait ce que

vous demandez, à cela près que les deux

Films

seraient

un peu longs. Vous savez combien le programme est

chargé. Ne voudriez-vous pas faire lire, outre

Dans les

cartes

,

Signal de détresse

que j’aime beaucoup. Je compte

bien que vous ne verrez là qu’une résistance pratique

de ma part »... Il remettra son poème ce soir à Marcel

H

errand

...

Samedi matin [6 mars 1920]

. « Je donne à

composer les manifestes

D

ada

pour le prochain cahier

de littérature. Je vous prie de me faire tenir le vôtre le

plus tôt possible. Si vous pouviez l’apporter ce soir chez

Certa, tout irait pour le mieux. [...] J’ai appris hier par

P

icabia

la dernière infamie de Pierre R. S’il pouvait me

rester quelque illusion sur la moralité de ce dernier, je

vous jure qu’elle a disparu »...