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29
55.
Albert ROUSSEL
(1869-1937). L.A.S., Paris 18 juin 1936, [à Jean
L
oisy
] ; 1 page oblong in-8.
120/150
« Je regrette, me trouvant très fatigué en ce moment et débordé d’occupations, qu’il me soit impossible de m’associer à la
manifestation dont vous me parlez ; je compte d’ailleurs partir pour la campagne dès mardi prochain. Je reconnais le réel intérêt
de votre réunion – sans être bien sûr toutefois d’être d’accord avec vous sur tous les points de votre programme »… [Il s’agit du
projet d’Auguste
P
erret
pour le Trocadéro.]
56.
SPECTACLE
. 14 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
250/300
Léonide
A
gar
(2), Berthe
B
ady
,
D
amia
(photo dédicacée), Virginie
D
éjazet
(2, plus une facture et programmes), Paolo
F
ratellini
,
Marie
L
aurent
(2, plus doc. joints), Fernand
L
edoux
(disant son admiration pour Jules Romains),
M
ariquita
(2, plus divers
documents sur la danseuse), Albert
P
réjean
(photographie dédicacée), Erich von
S
troheim
.
57.
SPECTACLE
. 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. ou L.S. à Jean
L
oisy
ou à sa femme (née Germaine
L
afaille
)
,
1936-1975.
300/400
Pierre
B
ertin
, Peter Brook, Georges Chamarat, René
C
lair
(2), Jacques
C
opeau
(2), Mony Dalmès (programme dédicacé), Pierre
Descaves (4), Annie Ducaux (3), Charles
D
ullin
, Pierre Dux (5), Ève Francis, Pierre
F
resnay
(2), Jacques Hébertot, Louis
J
ouvet
(5), Michèle Morgan, Jean Négroni, François Périer, Guy
R
étoré
(4), Laurent
T
erzieff
, Pierre-Aimé Touchard, Jean
V
ilar
(2), etc.
Plus 7
photographies
de presse de plusieurs spectacles.
58.
SPECTACLE
. Environ 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
200/300
Victor
B
oucher
(déclaration de non-judaïté, 1941), Charles
B
oyer
(2, dont photo signée),
C
ami
(avec 2 dessins), Léo Claretie,
Jacques
D
eval
,
D
orival
, Maurice
E
scande
, Pierre
F
inaly
, Albert
F
lament
, Abel
G
ance
, Marcelle
G
éniat
, Augusto
G
enina
, Lucien
G
uitry
(parlant de la Duse), Pierre
J
uvenet
, Marcel
L
évesque
, Jeanne
L
oury
(2), Charlotte
L
ysès
(2),
M
istinguett
, Eugénie
N
au
(3),
Danièle
P
arola
, Benjamin
R
abier
, Clara
T
ambour
, Abel
T
arride
, Robert
T
ourneur
, Lucien
W
urmser
, etc.
59.
SPECTACLE
.
C
arnet
d’autographes (in-12, rel. chagrin orange), et 8 photos dédicacées.
300/400
Carnet contenant environ 200 dédicaces a.s. à Mady, 1935-1964 : Guy Béart, Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Campion,
Philippe Clay, les Compagnons de la Chanson, Pierre Dac, Sacha Distel, Marie Dubas, Pierre Dudan, Jacques Estérel, Fernandel,
Serge Gainsbourg, Francis Lemarque, Robert Mitchum, Patachou, Fernand Raynaud, Michel Simon, Siné (avec dessin), Charles
Trenet, etc. Plus des photos signées ou dédicacées par les Compagnons de la Chanson, les Frères Jacques, Robert Mitchum (et
3 non signées), Fernand Raynaud, Paul Roby, etc.
60.
François TALMA
(1763-1826) le grand tragédien. L.A.S., [Paris 7 mars 1825], à Madame de
Q
uingery
; demi-page
in-8, adresse (manque à un coin inférieur sans perte de texte).
200/250
A
près
des
rumeurs
sur
sa mort
par
apoplexie
.
Il la rassure : « Je me porte à merveille à l’exception d’un enrouement dont je ne
puis pas me défaire, et c’est une indisposition assez fâcheuse pour un homme dont c’est le métier de parler. Mais avec beaucoup
de soin, j’espère en venir à bout »... Une
Nota
sur cette lettre a été ajoutée en bas de page, avec transcription de la lettre de Mme
de Quingery à Talma.
61.
Alexandre TANSMAN
(1897-1986) compositeur français d’origine polonaise.
M
anuscrit
autographe signé, [1967] ;
6 pages in-4.
200/250
I
mportant
texte autobiographique
et
credo artistique de
T
ansman
. À son arrivée à Paris en 1919, il fut immédiatement introduit
dans les milieux artistiques de la capitale, et « accueilli très chaleureusement par mes aînés et mes futurs compagnons – Ravel,
Roussel, Schmitt, Milhaud, Honegger, Ibert, Roland-Manuel, Ricardo Viñes, plus tard Gabriel Fauré, Paul Dukas. En peu de temps
je me suis trouvé faire partie du mouvement musical avancé d’entre les deux guerres »... Ce fut
R
avel
qui lui trouva ses premiers
éditeurs et interprètes, dont Vladimir
G
olschmann
, son « premier interprète » en 1920, qui l’est encore en 1967, « rare exemple d’une
longue et fidèle amitié ». Il évoque ses voyages et ses rencontres avec les personalités musicales de l’époque. « Mon nom est souvent lié
à l’École de Paris. Or, l’École de Paris a été avant tout un groupe d’amis, compositeurs originaires pour la plupart d’Europe Centrale
ou Orientale, liés par l’affection et par leur attachement à la France et à sa civilisation. [...] cela n’a jamais été une chapelle, un groupe
inféodé à quelque mot d’ordre esthétique ou technique, à une activité collective » :
M
ihalovici
,
H
arsanyi
,
M
artinu
et lui-même
étaient liés par la seule amitié, ayant en commun « une certaine conception du phénomène musical »... Il s’exprime sévèrement sur
l’avant-garde qui tend à substituer à la musique des expériences sonores, intéressantes en soi, mais qui doivent être mises au service
de la musique : « l’artiste doit devenir le maître de son style et non l’esclave d’un langage théorique »...
Reproduction page 31