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27

M

usique

et

spectacle

42.

Hector BERLIOZ

(1803-1869). L.S., 25 novembre 1855, au violoniste Jean-Marie

B

ecquié

de

P

eyreville

 ; 1 page

in-8, adresse (petit trou par bris de cachet).

250/300

C

oncerts

de

l

’E

xposition

U

niverselle

,

dirigés par Berlioz. « Veuillez vous présenter pour toucher vos honoraires des trois

concerts de l’Exposition, chez Monsieur Momigny 18, Rue S

t

Fiacre »...

43.

Sarah BERNHARDT

(1844-1923). L.A.S., à M.

J

acquemart

(?) ; 2 pages in-12 à ses chiffre, emblème et devise

Quand même

.

150/200

S

ur

son

fils

M

aurice

.

Elle aimerait avoir son fils avec elle toute la journée du lendemain : « Il faut que je lui achète des vêtements

et puis je désire qu’il assiste demain à la 1

ère

communion de ma paroisse. Voici Monsieur le montant de ma petite créance ». Elle

charge Mme Guérard de régler le surplus des dépenses de son fils. « Êtes-vous content de lui travaille-t-il enfin mieux ? »…

44.

Pablo CASALS

(1876-1973) violoncelliste. L.A.S.,

20 Villa Molitor (XVI

e

)

23 novembre 1909 ; 1 page petit in-4.

100/120

« Très heureux que vous ayez pu reculer la date du Festival Lalo – c’est entendu pour le 7 Décembre »...

45.

Henri DECOIN

(1890-1969) cinéaste. 2 L.A.S.,

Neuilly-sur-Seine

1936-1937, à un « vieux frère » ; 1 page in-4 chaque

à son adresse.

400/500

27 octobre 1936

. Il n’a toujours rien signé pour Danielle [

D

arrieux

, sa femme], et l’Amérique l’excite de moins en moins. « En

mars je tourne une version allemande et française pour la Tobis [

Port Arthur

]. Moi, mise en scène ; Danielle vedette des 2 versions.

Elle parle allemand gentiment. Elle commence à taper un peu dans l’anglais. – Bref tout va très bien ici et j’ai personnellement

beaucoup de travail. Mon opérette des Bouffes-Parisiens [

Normandie

] est un beau succès, et Paris, malgré le “Front populaire” est

encore une capitale agréable »... Il déplore que le film avec

D

aven

ne gagne pas. « Il est navrant, pour ton standing européen, que

tu n’aies pas fait un film français. Tout le monde attend anxieusement de te voir et de t’entendre en français. Tu devrais t’occuper

un peu plus activement du choix de tes scénarii ici »...

1

er

avril 1937

. « J’ai été très heureux d’apprendre que Philippe

H

ériat

est à tes côtés. Ainsi pourra-t-il éviter quelques grosses blagues historiques. Je pense que nous tournerons

Katia

en 38 à notre

retour de Hollywood. – Mon contrat avec Universal me paraît très bien [...] Question financière excellente. Pas d’impôts à payer.

Question artistique... Ma foi on verra... Mais tu me connais... j’ai de la persuasion. Malheureusement, la langue anglaise m’est

assez douloureuse. Heureusement, je me défends assez bien en “petit nègre”. Danielle, elle, parle déjà comme les communistes

américains »...

46.

Marie DORVAL

(1798-1849) la grande actrice romantique. L.A.S. « Marie », [2 juillet 1838 ?, à George

S

and

] ;

1 page in-8 à son chiffre.

300/400

« Ma chère belle voici ta loge de

six

places pour le Gymnase – je viens d’attraper une extinction de voix – comme c’est agréable !

– Il faut dire à Solange de faire une prière pour moi ce soir – tu peux amener tes enfants demain – c’est moral et ça finit de

bonheur »... [Le 3 juillet 1838, Marie Dorval faisait ses débuts au Gymnase dans

La Belle-Sœur

de Duport et Laurencin.]

47.

Charles DULLIN

(1885-1949) acteur et metteur en scène. 3 L.A.S., [1921, à Jacques

H

ébertot

, directeur du Théâtre

des Champs-Élysées]

; 3 pages et demie in-8 à en-tête

L’Atelier. École nouvelle du Comédien

.

400/500

Néronville

[été]

. Albert-Émile Sorel a proposé d’écrire un article sur l’École, et Dullin fera venir un photographe, à moins

qu’Hébertot en envoie « un spécialement pour le

Théâtre

, il est probable que les photos qu’il vous fera seront meilleures que les

miennes et en plus de cela vous les aurez plus vite ». Il remercie Hébertot de s’intéresser à L’Atelier : « Je crois que c’est maintenant

une école sérieuse et que les essais que nous donnerons auront leur signification et leur raison d’être »…

1

er

novembre

. Il serait

heureux de le voir, « sauf le mercredi où j’ai un cours d’improvisation […] Je répète en ce moment et je donnerai un premier

spectacle dans une quinzaine de jours »...

Dimanche 11 [décembre]

. Ils parleront mercredi, après le spectacle : « la possibilité de le

présenter au grand théâtre et q.q. idées amusantes qui me sont venues me font déjà envisager cela avec moins de terreur ! » Mais

« il arrive souvent qu’une suggestion amusante nous fasse perdre le bon sens critique dont nous avons tellement besoin dans ce

sacré métier. Je vous serai bien reconnaissant de ne pas nous oublier pour les représentations de

Z

acconi

 »...

48.

Ève LAVALLIÈRE

(1866-1929) actrice. 3 L.A.S. « Eve » et une carte postale a.s., 1908-1911, au baron de

L

ucius

, à

Hambourg puis à Saint-Pétersbourg ; 4 pages in-12 chaque à son chiffre avec enveloppes, et carte postale illustrée de

sa photographie avec adresse.

300/400

C

orrespondance

amoureuse

à son « Geo chéri », baron allemand, son amant et protecteur.

[22 octobre 1908]

. Elle est malade : « c’est la faute de de

F

lers

qui est venu hier me faire une telle scène parce que je vais jouer à

la Renaissance que j’ai eu une crise de nerf pendant le 2

e

acte. J’ai rendu une pleine cuvette de sang et le médecin m’a empêché

de me lever aujourd’hui pour aller répéter. L’intérêt pour ces gens est tout, le leur bien entendu, quand au mien je peux crever

pourvu que je les serve ! c’est ignoble ! ». Elle va suivre ses conseils et les avis de

C

almette

; et il trouvera ses lettres à Hambourg :

… / …