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III.

Le Château de l’espérance

. Poème publié pour la première fois par le beau-fils de Mallarmé dans la revue

Littérature

,

avec deux variantes mineures :

et

remplaçant

ou

;

ce

au lieu de

un

.

IV.

Les Fleurs

. Publié dans le

Parnasse contemporain

du 12 mai 1866, puis dans les

Poésies

photolithographiées de 1887, par

rapport auxquelles cinq variantes sont à relever. Le feuillet portant les pages 1, 2 de cette pièce a été relié en sens inverse (2, 1).

V.

L’Azur

. Publié pour la première fois dans le

Parnasse contemporain

du 12 mai 1866, puis repris dans les

Poésies

photolithographiées de 1887, avec cinq variantes de mots. Citons une strophe de ce célèbre

Azur

:

En vain ! L’Azur triomphe, et je l’entends qui chante

Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus

Nous faire peur avec sa victoire méchante,

Et du métal vivant sort en bleus angelus !

V.

Le Sonneur

. Sonnet publié d’abord dans

L’Artiste

le 15 mars 1862 (reproduit dans la même revue le 15 avril 1863), puis

joint aux poèmes inédits dans le

Parnasse contemporain

du 12 mai 1866, avant d’être inclus dans les

Poésies

de 1887. Le

manuscrit diffère à l’imprimé, sauf au quatrième vers :

Un Angélus par brins de lavande et de thym

, qui devient dans

l’imprimé :

Un Angélus qui sent la lavande et le

thym.

La localisation de cet ensemble était inconnue depuis des années ; les spécialistes en connaissaient l’existence par le

catalogue du docteur Lucien-Graux, mais n’avaient pas pu en relever précisément les variantes. Les corrections

autographes du poète témoignent de son désir de perfection.

Des treize poèmes manuscrits envoyés en 1866 à Mendès pour

Le Parnasse contemporain

, trois sont actuellement conservés

à la Bibliothèque Doucet, trois autres n’ont pas été retrouvés, et un septième se trouve dans une collection particulière. Les six

autres réunis ici forment donc le plus important ensemble connu de ce qui devait être pour Mallarmé une publication capitale.

Anciennes collections docteur Lucien-Graux (ex-libris ; Drouot, IV, 4 juin 1957, n° 68), Alexandrine de Rothschild (mai

1968, n° 77) et Edmée Maus (ex-libris).

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