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FLAUBERT (Gustave).

Un repas de noces. Lettre d’Hyppolochus à Lincée.

Sans lieu ni date

[vers 1857].

Manuscrit autographe, 3 pages in-folio.

Précieuses notes de lecture utilisées pour la description du festin au début de

S

alammbô

.

Il s’agit d’un passage d’

Athénée

.

Caranus faisant un festin nuptial en Macédoine y invita vingt parasites

.

Aussitôt qu’ils furent placés à table

il fut donné à chacun d’eux une bouteille d’argent. Ils avaient reçu chacun avant d’entrer dans la salle une

bandelette d’or estimée cinq Ecus d’or.

[…]

Pour nous heureux pour le reste de nos jours, de ce que nous emportions du festin de Caranus, nous cherchons des

biens, des maisons de campagne, des esclaves à acheter, avec les présens dont il nous a comblés.

Lecteur boulimique et minutieux, Flaubert s’est systématiquement documenté avant d’entreprendre la rédaction

de

Salammbô.

“J’ai une indigestion de bouquins, confesse-t-il à Jules Duplan à la fin du mois de mai 1857 :

Je rote de l’in-folio. Voilà 53 ouvrages différents sur lesquels j’ai pris des notes depuis le mois de mars.”

D’après Maurice Haloche, ce document faisait partie d’un ensemble de 26 pages,

Lettres d’Alciphron

(cf. “De quelques manuscrits de Gustave Flaubert” in

Amis de Flaubert

, n° 12, 1958, pp. 40-41).

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