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ACADÉMIE FRANÇAISE
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BOISSAT Pierre de
(1603-1662)
militaire, poète français et latin,
traducteur ;
membre fondateur
de
l’Académie [AF 1634, 31
e
f].
L.A.S. « Boissat », à Gilles
MÉNAGE
;
1 page in-8, adresse.
1 500 / 2 000 €
La seule lettre autographe connue de
Boissat
, citée et identifiée par Raoul Bonnet.
« Si j’avoy quelque chose de moins a vous
representer que la mort dun fils deux grandes
maladies d’une femme & une cheute sur la
glace qui ma mis dans le lit pour treslong-
temps je nauroy pas de quoy me justifier
d’une noire ingratitude d’avoir attendu
jusques icy a vous rendre grace du pre-
tieux present que vous m’avez fait. Tout y
est poli tout y est judicieux et ce nest pas
Monsieur la moindre, non plus que la plus
grande de vos merveilles desgaler les plus
diserts mesmes des Italiens en la pureté de
leur langue »… En échange de cette « piece
si extraordinaire », il a « leffronterie de vous
envoyer une production qui na rien que de
commun mais de qui je seray trop satisfait
si le soin que je prends de la soumettre a
vostre censure la luy peut faire meriter »…
On joint
3 documents concernant la famille
de Boissat, dont une p.s. d’un Pierre Boissat,
vice-bailli du Viennois (1586).
512
BOIVIN Jean, dit BOIVIN DE
VILLENEUVE
(1663-1726) érudit,
helléniste, garde de la Bibliothèque
du Roi [AF 1721, 21
e
f].
2 L.A.S. « Boivin D.V. » et « Boivin »,
1722-1724 ; 2 pages in-4 et 2 pages
in-8.
300 / 400 €
19 mai 1722
, [à l’abbé Joseph d’OLIVET],
belle lettre le complimentant de son livre
Huetiana, [ou Pensées diverses de M. HUET]
,
qu’il a loué « mesme dans l’Academie Fran-
çoise » et qu’il conservera précieusement, « et
pour l’amour de vous […], et en mémoire du
sçavant homme dont vous avez recueilli les
paroles. Il avoit autrefois pour moy quelque
bonté. Peut-être que l’amitié dont m’honoroit
M. DESPREAUX me rendit suspect dans la
suite »…
8 août 1724
. M. de VALINCOURT et lui
ont lu et relu l’exemplaire confié, et il adresse
ses propres pièces en demandant grâce pour
elles, « tres petites compagnes » et « humbles
servantes de vostre belle traduction…
On joint
2 P.A.S. « Jean Boivin »,
25 avril et
7 septembre 1706
(vélins oblong in-8 avec
timbres fiscaux) : « Commis à la Bibliotheque
du Roy », il donne quittance de sa rente sur
les aides et gabelles…
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