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165

ACADÉMIE FRANÇAISE

717

MORELLET André

(1727-1819) abbé, littérateur et

économiste [AF 1785, 5

e

 f].

4 L.A.S. « Morellet », 1802 ?-1807 et s.d. ; 7 pages formats

divers, 2 adresses (portrait lithographié par Boilly joint).

500 / 700 €

Dimanche [1802

?]

, à Valentin du PLANTIER, préfet des Landes, à

propos d’une invitation, avec Amédée Pastoret, chez les Mollien…

Septidi, mardi

, au libraire BUISSON, au sujet du prospectus de sa

traduction de l’

Histoire de la Grèce

de Mitford, discussion sur leur

traité et le nombre de volumes…

13 octobre 1807

, à Jean-Louis LAYA,

l’assurant que sa candidature académique sera la bienvenue, évo-

quant

L’Ami des lois

, et le remerciant de son article obligeant dans le

Moniteur

Mardi

, renvoi d’une épreuve « corrigée

pro viribus meis

je suivrai votre conseil pour

les mensonges politiques

mais il faudra

que vous m’aidiez. Je me repens d’avoir eu cette pensée d’imprimer

ces rapsodies »…

On joint

une P.S., Paris 25 février 1793, certificat de résidence délivré

par la Section des Champs-Élysées ; et une P.A.S.,

9 ventose X (28

février 1802)

, pour l’élection du citoyen Binet comme professeur

de littérature à l’école centrale du Panthéon (cosignée par Dureau

Delamalle et La Porte du Theil, et Frochot).

MORELLET André 

: voir n° 476.

718

MORVILLE Claude-Jean-Baptiste FLEURIAU, comte de

(1686-1732) magistrat et diplomate, ministre de la Marine et

des Affaires étrangères [AF 1723, 12

e

 f].

L.A.S. « De Morville », Paris 11 janvier 1718, [à l’abbé

DUBOIS] ; 3 pages in-4.

500 / 700 €

Rare lettre sur sa nomination comme ambassadeur en Hollande

.

[Rappelons qu’en 1723, lors du décès du cardinal Dubois, Morville fut

chargé par le Régent de mettre la main sur les papiers du cardinal.]

Il ne veut pas tarder à lui apprendre que « Son Altesse Royale [le

RÉGENT] vient de me declarer

Ambassadeur en Hollande

. Je suis

aussi sensible que je le dois a une pareille marque de confiance, […]

ma vie me paroitra toujours trop courte pour lui marquer par mon

zele, ma fidelité et mon attachement respectueux a sa personne

combien je suis jaloux de meriter les bontés dont elle veut bien

m’honorer. Je suis flatté de sçavoir a qui je les dois, […] vous avés

en moy l’homme du monde le plus docile a suivre vos conseils »…

Le maréchal d’UXELLES « a rendu de moy a Son altesse Royale un

temoignage plus avantageux que je ne le pouvois meriter »…

On joint

2 L.S. « de Morville », remerciant une dame (9 janvier), et M.

Mellier (3 avril 1723) pour leurs félicitations ; plus 2 P.S. « Fleuriau »

comme procureur général , une concernant une plainte de l’abbaye

de Cluny contre Henry de Rains, receveur au grenier à sel à Saint-

Gengoux (1715).

719

MORVILLE Claude-Jean-Baptiste FLEURIAU, comte de

(1686-1732) magistrat et diplomate, ministre de la Marine et

des Affaires étrangères [AF 1723, 12

e

 f].

L.A.S. « De Morville », Cambrai 26 février 1723, à l’abbé

Jean-Baptiste DUBOS, de l’Académie française ; 3 pages

in-4.

500 / 700 €

Rare et belle lettre relative à son élection à l’Académie française

.

[Morville est alors plénipotentiaire au congrès de Cambrai. L’abbé

Dubos, secrétaire perpétuel, lui a annoncé le résultat de la séance du

22 février, où les 18 académiciens présents ont voté pour proposer

un successeur à l’abbé de Dangeau ; tous les suffrages ont été pour

le comte de Morville. L’élection a eu lieu officiellement le 11 mars,

après que le Roi eut agréé la proposition de Morville.]

« Vous m’apprenez Monsieur que l’Academie vient de me faire un

honneur, au quel je ne pouvois pretendre que par le seul desir de le

meriter. Elle vous a sans doute proposé de me donner, par les lettres

que vous m’avés ecrittes, un modelle du stile propre a un parfait

Academicien ». Il charge Dubos de présenter sa reconnaissance

à l’Académie : « Le bonheur de participer au merite de ceux qui la

composent, l’idée séduisante de jouir de leurs succès, la gloire de

mesler son nom avec des noms seurs de l’immortalité, la certitude

de s’en faire un par le seul titre d’academicien, tous ces avantages

que je vais acquerir m’inspirent un sentiment de vanité dont je ne

crains point de faire l’aveu, parce que la reputation de l’Academie

sçaura toujours le justifier »… Etc.

Provenance

 : vente Laverdet, 20-30 avril 1855, n° 1087.

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