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Littérature
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NERVAL, Gérard de (1808-1855)
Réunion de 11 lettres autographes dont 10 signées à Eugène
de Stadler
S.l., août 1840 (?)-septembre 1853
Ens. 14 p. sur 9 doubles ff. et 2 ff. in-8 à in-12 (dimensions
diverses).
7 000 / 9 000 €
Réunion de 11 lettres autographes dont 10 signées de Gérard de
Nerval à Eugène de Stadler, archiviste mais également auteur de
théâtre, l’un des plus proches amis du poète.
Leur relation est attestée depuis 1849. Nerval a peut-être fait sa
connaissance par le biais de Douët d’Arcq, un autre ami archiviste.
Nerval l’entretient de littérature, de leurs connaissances com-
munes et lui restitue les différentes impressions de son voyage
en Belgique.
PROVENANCE :
- Vente Sotheby’s, Paris, 26 novembre 2013, lot 45.
Restaurations à l’adhésif, petites manques (principalement dans les
marges ou dus au décachetage), taches, petites rousseurs.
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NERVAL, Gérard de (1808-1855)
Lettre autographe signée
S.l., 17 août 1840
2 p. sur 1 double f. in-8 (20 x 14,9 cm).
3 000 / 5 000 €
Lettre autographe signée « Gérard Labrunie », à son Oncle Jean
Labrunie. Nerval le remercie de son bon souvenir et espère aller
le voir à Sainte-Foy cette année ou la suivante. Il lui envoie deux
ouvrages qu’il vient de faire paraître et légitime son souhait de
devenir écrivain : « N’ayant pu malheureusement prendre du goût
pour la profession de mon père, j’ai besoin du moins de justifier le
choix que j’ai fait d’une carrière plus difficile, quoique non moins
honorable. Avec de l’étude et du travail je pense que l’on peut
réussir dans tout aujourd’hui ».
Rousseurs, pliures, manque sans atteinte au texte.
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NERVAL, Gérard de (1808-1855)
Lettre autographe signée à Auguste Cavé
Paris, 18 novembre [1841]
1 p. sur 1 double f. in-8 (20,7 x 13,5 cm).
3 000 / 5 000 €
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval à Auguste Cavé,
alors directeur de la section des Beaux-Arts au ministère de l’Inté-
rieur. Il le remercie de son soutien : « On m’a appris tout ce que je
vous dois de reconnaissance et quel empressement vous avez mis
toujours à bien disposer M. le Ministre en ma faveur. »
Une grave crise nerveuse, en février 1841, a forcé Nerval à se faire
soigner chez le docteur Blanche et rester dans sa clinique de
mars à novembre de cette année. Il se retrouve donc désargenté :
« Quoique entièrement rendu à la santé, je sens que je ne puis en-
core travailler qu’avec ménagement, et s’il était possible que l’on
m’aidât d’une légère somme mensuelle, jusqu’à la fin de février
par exemple, je serais plus sûr de pouvoir reprendre peu à peu ma
position littéraire, sans risquer de nouveaux accidens. »
La crise fut d’une telle violence qu’il ne s’en remettra, partiellement
et ponctuellement, qu’en été 1842.
Rousseurs, traces de pliure.
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