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« L
e
concert de
L
iszt
»
37. DUMAS père
(Alexandre). 2 lettres autographes signées. S.l.n.d.
200 / 300
– ÀAuguste Eugène Vatel, directeur du Théâtre-Italien. «
Mon cher Vatel, s'il y a encore des loges de
1
res
pour
le concert
de
L
istz
[sic]
ayez la bonté de m'en faire choisir une de votre main... Je la voudrais de quatre places seulement et des
premières, bien entendu.
» (
1
p. in-
12
).
– À un «
cher confrère
». «
Mille bonnes grâces. Je n'ai malheureusement pour le moment à vous envoyer en échange
que des anecdotes – mais telles que je les ai, je vous les envoie...
»
Joint : Dumas père
(Alexandre). Manuscrit intitulé «
À une jeune fille
». «
Que cherches-tu sur notre terre étrange /
Esprit du ciel perdu dans nos chemins...
» (huitain de décasyllabes sur
1
/
2
p. in-
12
carré). Extrait du poème « L'Ange de
poésie » composé en
1833
pour Marie Manessier-Nodier.
L
e
service des
vivres aux armées
À
la
veille de
la guerre de
succession d
'A
utriche
38. FLANDRES, ARTOIS ET PICARDIE.
– Manuscrit intitulé «
Vivres de Flandres et d'Allemagne
». 1741. Deux
parties en un volume, 62-(2 blancs)-(2)-64 ff. et un tableau manuscrit dépliant, veau brun granité, dos à nerfs
cloisonné et fleuronné, titre doré sur le premier plat («
viures
. I
nstruction
. E
t mémoires
sur
. L
a
flandres
artois
et
picardie
.
»), tranches rouges, reliure frottée avec mors entamés et petits manques aux coiffes et à trois nerfs
(
reliure de l'époque
).
400 / 500
Le présent manuscrit s'organise en deux parties. La première est un «
Mémoire concernant le travail g
[énér]
al d'une
Direction des vivres pendant la paix
», véritable manuel décrivant les fonctions du directeur, avec copie de directives
ministérielles, de modèles de formulaires et livres de comptes.
Deux pages sont entièrement illustrées de dessins
à
la plume et à l'encre, signés et datés
1741
par un artiste nommé Vigoureux : ces dessins représentent des ustensiles pour
les fours et des ustensiles pour les magasins.
En seconde partie, un «
Mémoire sur la localité des vivres des départements de Flandres, Artois & Picardie
», livrant de
nombreux détails sur les villes de ces provinces
, leur situation, leurs moyens de communication, marchés, mesures,
casernes, magasins, fours, matériels, bois, chevaux, etc. Ces villes sont : Lille, Douai, Cambrai, Bouchain, Gravelines,
Dunkerque, Bergues, Arras, Bapaume, Hesdin, Aire, Saint-Venant, Saint-Omer, Béthune, Calais, Ardres et Boulogne.
S
alammbô
39. FLAUBERT
(Gustave). Lettre autographe signée [probablement à son ami l'écrivain et journaliste Ernest
Feydeau]. S.l., «
jeudi matin
». 3/4 p. in-8.
500 / 600
«
Voici
3
vol. d'Athénée dont je te remercie.
Je t'attends dimanche à
11
heures p
[ou]
r déjeuner avec Salzman. Et tu prendras ton vase qui décore présentement ma
cheminée. À toi...
»
Un costume pour
S
alammbô
.
Le peintre et archéologue August Salzmann avait montré à Gustave Flaubert une
plaquette en or repoussé représentant une femme, rapportée de l'île de Rhodes : l'écrivain s'en inspira pour un des
costumes de
Salammbô
.
La source historique du
Z
aïmph
.
S'il entreprit la rédaction de
Salammbô
en septembre
1857
(il la poursuivit jusqu'en
avril
1862
), Gustave Flaubert avait dès avant commencé des lectures documentaires : on sait par sa correspondance qu'en
août
1857
, il voulait faire des recherches dans
Le Banquet des sophistes
de l'érudit grec Athénée (seconde moitié du II
e
siècle de notre ère), qu'il avait déjà lu pour
La Tentation de saint Antoine
. En septembre et novembre
1859
, il remercia
son ami Ernest Feydeau pour le prêt du
Banquet des sophistes,
et refusa en octobre
1859
l'exemplaire que lui proposait
Ernest Duplan. Dans des lettres à Félicien de Saulcy, en
1862
, et à Guillaume Frœhner, en
1863
, il écrivit que c'était dans
l'ouvrage d'Athénée qu'il avait trouvé la description du
Zaïmph
et des noms de pierreries.
Gustave Flaubert,
Correspondance
, Paris, Gallimard (Nrf, Pléiade), t. V,
2007
, « Supplément », p.
106
, dans un texte
tronqué d'après une fiche de libraire.