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147. MUSIQUE.
– MANUSCRITS MUSICAUX. – Ensemble de 11 manuscrits musicaux.
1 500 / 2 000
–
Auber
(Daniel-François-Esprit). Citation musicale autographe signée, pour piano, avec mention «
allegro
». Paris,
18
janvier
1859
(
9
mesures sur
2
portées occupant
1
/
2
p. in-
8
oblong).
–
Bruneau
(Alfred). Citation musicale autographe signée. Air de son opéra
L'Attaque du moulin
: «
Ah ! la guerre, je
la maudis
» (
1
portée avec titre et texte sur une p. in-
4
étroit oblong, traces de colle au verso). Cette œuvre fut composée
sur un livret de Louis Gallet d'après la nouvelle d'Émile Zola du même titre parue en
1880
dans
Les Soirées de Médan.
Certains passages furent cependant ajoutés spécialement pour l'opéra par Zola lui-même, notamment le « morceau de
la guerre » de Marcelline dans la scène
2
du premier acte – dont le présent vers « Ah ! la guerre, je la maudis ! ». Cette
œuvre fut créée en novembre
1893
à l'Opéra-Comique.
–
David
(Félicien). Citation musicale autographe signée. Paris,
29
avril
1851
. Extrait du chœur de la première partie de
son opéra
Le Désert
: «
Allah, Allah, à toi je rends hommage, Allah....
» (un système de
2
portées pour piano avec texte,
sur une
1
/
2
p. in-folio étroit oblong). Composée sur un livret d'Auguste Colin,
Le Désert
fut créé le
8
décembre
1844
au
Théâtre-Italien de Paris.
–
Faure
(Gabriel). Citation musicale autographe signée. Décembre
1906
. Passage de sa mélodie « Lydia » : «
Lydia, sur
tes roses joues...
» (
1
portée avec titre et texte, sur
1
/
2
p. in-
12
). Composée vers
1870
sur un poème de Leconte de Lisle,
cette œuvre fut publiée en
1871
chez Hartmann à Paris, et présentée en première audition à la Société nationale de
musique le
18
mai
1872
.
–
Gounod
(Charles). Manuscrit musical autographe signé, pour deux voix. Habillage musical pour un billet de rendez-
vous : «
C'est entendu, c'est convenu ! À jeudi ! À jeudi !
» (
3
portées avec texte sur une p. in-
12
).
–
Halevy
(Fromental). Citation musicale autographe signée. S.l.,
12
janvier
1852
. Air de Guido dans la scène
3
de l'acte
III de son opéra
Guido et Ginevra ou la Peste de Florence
: «
Quand renaîtra la pâle aurore / Et quand du ciel le jour
fuira / Je reviendrai pour dire encore / Le nom si doux, le nom si doux de Ginevra
» (
3
portées avec texte sur
1
p. in-
8
oblong). Composée sur un livret d'Eugène Scribe, cette œuvre fut créée à l'Opéra de Paris le
5
mars
1838
.
–
Le Sueur
(Jean-François). Manuscrit musical autographe. Passage de son opéra
La Mort d'Adam,
avec didascalies
très développées (
6
systèmes de
5
à
8
portées, pour un total de
35
mesures, avec texte, occupant
2
pp. sur un feuillet in-
folio de papier azuré). Composée sur un livret de Nicolas Guillard d'après la tragédie de Friedrich-Gottlieb Klopstock,
cette œuvre fut créée le
21
mars
1809
à l'Opéra. Apostille autographe signée de l'épouse de Le Sueur, Adeline Jamart de
Courchamps, attestant le caractère autographe du manuscrit. Le Sueur fut le maître de Berlioz.
–
Moszkowski
(Moritz). Citation musicale autographe signée, pour piano. Paris,
12
avril
1905
.
3
premières mesures de
la première de ses
Trois études de concert
op.
24
(
2
portées sur
1
/
2
p. in-
8
carré, plis marqués).
–
Reyer
(Ernest). Citation musicale autographe signée. «
Ne les détourne pas, ces regards radieux / Profonds comme la
mer et purs comme l'au
[rore] » (
2
portées
1
/
2
avec texte, sur une p. in-
12
oblong). Air de Mathô dans le duo du deuxième
tableau de l'acte IV de son opéra
Salammbô
. Composée sur un livret de Camille Du Locle d'après le roman de Gustave
Flaubert, l'œuvre fut créée à Bruxelles le
10
février
1890
, puis en France au Théâtre des Arts de Rouen le
23
novembre
1890
(elle ne fut représentée à l'Opéra de Paris que le
16
mai
1892
).
–
Schmitt
(Florent). Manuscrit musical.
19
août
1913
. Pièce pour piano (
3
systèmes de
2
portées sur une p. in-
4
oblong).
Marquée «
maestoso
», cette œuvre est dédiée «
à Mimi
» [probablement Mimi Godebska, nièce de Misia].
–
Thomas
(Ambroise). Citation musicale autographe signée, pour chant. Passage de la romance de Mignon du premier acte
de son opéra «
Connais-tu le pays où fleurit l'oranger ? Le pays des fruits d'or et des roses vermeilles...
» (
2
portées avec
texte sur une p. in-
8
étroit oblong). Composée sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après le roman de Goethe
Les
Années d'apprentissages de Wilhelm Meister,
cette œuvre fut créée à l'Opéra-Comique le
17
novembre
1866
.