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146. MUSIQUE.

– Ensemble de 17 lettres autographes signées.

800 / 1 000

David

(Félicien). Lettre autographe signée au chanteur Béfort. S.l.n.d. «

Il n'a pas dépendu de moi de vous faire chanter

au concert de la Cour. C'est Roger qui a chanté dans le précédent concert, et Mr Auber a tenu à ce que ce fût lui...

»

David

(Félicien).

4

lettres autographes signées. S.l.n.d. dont une à Félix-Marnès Baciocchi, surintendant des spectacles

de la Cour, par laquelle il sollicite la faveur que Napoléon III et l'impératrice Eugénie veuillent bien l'honorer de leur

présence, ou se faire représenter, à l'un des quatre concerts qu'il doit donner au Conservatoire.

Gretry

(André-Ernest-Modeste). Lettre autographe signée au maître de ballet de l'Opéra Pierre-Gabriel Gardel. Paris,

20

ventôse an VII [

10

mars

1799

]. Il se plaint de n'avoir pas été payé pour des modifications apportées à sa demande à son opéra-

ballet

La Caravane du Caire.

Il demande ensuite une faveur pour une danseuse, protégée d'un homme qu'il souhaite obliger.

Indy

(Vincent d'). Lettre autographe signée à un «

cher ami

». Paris,

10

juin

1897

. Longue lettre concernant un concert

souhaité à Bruxelles par son correspondant, il évoque deux pianistes envisagés pour cela : tout d'abord Francis Planté qui lui a

fait une «

promesse enthousiaste

» mais qui, de santé fragile et «

nerveux comme une jolie femme

», laisse toujours une «

non

certitude jusqu'au dernier moment

» ; ensuite Édouard Risler, «

un si brave garçon et un si véritable et honnête artiste

» qu'il

sera ravi toutes les fois qu'il lui sera donné de l'avoir pour interprète,mais, selon lui, justement trop foncièrement honnête pour

faire sa propre réclame. «

... Je serai, quant à moi, ravi de diriger ma symphonie avec lui au piano, car il vient de l'interpréter

d'une façon admirable à Mannheim... Entre nous, j'aime beaucoup mieux ma symphonie par lui que par Planté...

»

Lalo

(Édouard). Lettre autographe signée à un «

cher ami

». Puteaux, s.d. «

Marié depuis samedi, je ne compte plus

désormais parmi les hommes et suis acquis à l'espèce concombre. Ma charmante petite hutte de paysan me console un peu

de cette déchéance, et j'espère que tu viendras m'y voir le plus tôt possible... Je ne suis pas encore installé et je ne devrais pas

vous prier de venir maintenant, mais je mets la présence de mes amis bien au-dessus de ma coquetterie de propriétaire...

»

Masse

(Victor). Lettre autographe signée avec citation musicale (

2

mesures sur une portée), adressée à un «

cher

grand ami

». S.l.,

15

mars

1875

. «

Surtout ne sois pas inquiet pour Cléopâtre !... Je suis malade, c'est vrai, mais la boîte

à musique n'est pas endommagée ! Aujourd'hui, je cherche un beau motif sur :

"le connais-tu, l'amour ?"

[la citation

musicale est une proposition de mélodie sur ce texte]

... Je viens de terminer et de lire à l'Institut mon étude sur Auber

[Notice sur la vie et les travaux de D.-F.-E. Auber lue à l'Académie des beaux arts,

1875

]... » Composé sur un livret de

Jules Barbier, son opéra

Une Nuit de Cléopâtre

fut créé le

25

avril

1885

à l'Opéra-Comique.

Massenet

(Jules). Lettre autographe signée à un «

excellent ami

». Nice «

dimanche

». Il refuse une invitation :

« ...

Je travaille & suis au théâtre tous les jours... C'est à peine si j'ai le temps de rester à table avec ma chère femme.

Après

"Marie-Madeleine"

, ce sera la même besogne à Monte-Carlo pour

"Hérodiade"

. Aussitôt

"Hérodiade"

passé,

je retourne à Paris pour

"Werther"

... Nous ne sortons pas même le soir ; je suis trop las des fatigues des répétitions

»

Mehul

(Étienne-Nicolas). Lettre autographe signée à Henriette Georgeon. « .

.. Permettez-moi de vous témoigner

ma reconnoissance pour les choses trop aimables et pas assez méritées que vous voulez bien m'écrire au sujet de mon

Adrien. Il est vrai qu'il a obtenu un succès flatteur, mais dois-je me l'attribuer ? Les acteurs, le spectacle, la soif de

nouveautés, beaucoup d'amis, ont sans doute plus contribués à la réussite de mon opéra que le mérite de la musique..

. »

Il la félicite également pour la petite pièce qu'elle lui a soumise, à la réserve de quelques petites longueurs (déchirure due

à l'ouverture avec atteinte à une lettre,

2

fentes restaurées).

Meyerbeer

(Giacomo). Lettre autographe signée à Nicolas-Louis Gouin. Ems,

25

juillet

1840

. Sollicité par des

personnes rencontrées aux bains d'Ems qui ont fait un pari, il interroge son correspondant sur l'origine d'un air célèbre

des vaudevilles français, dont il donne la musique notée (

9

mesures sur

1

portée

1

/

2

), en indiquant les avis divergents

des personnes en question. Administrateur des postes, Nicolas-Louis Gouin publia lui-même des vers, des pamphlets

royalistes, et une histoire des Postes.

Paër

(Ferdinando). Lettre autographe signée à mademoiselle Hostein. Paris,

13

février

1832

. Il demande à recevoir un

air que détient la princesse de Wagram, pour le transmettre à son éditeur.

Reyer

(Ernest). Lettre autographe signée avec notation musicale (

2

mesures sur une portée), adressée au chef

d'orchestre Édouard Colonne. Nice, «

jeudi

». Relative à son opéra

Salammbô

: «

Il faut que j'ajoute

16

mesures au

4

e

acte pour donner le temps d'installer la tente. Ayez donc l'obligeance de me dire dans quels tons sont les clarinettes, les

cors, les trompettes et les timbales à l'entrée de Salammbô dans la tente :

[citation musicale de l'introduction d'orchestre

au deuxième tableau de l'acte IV, marquant l'entrée de Salammbô dans la tente de Mathô].

Je voudrais savoir aussi

quelle est l'étendue du jeu de timbres dont on se sert à l'orchestre; Est-ce l'ancien glockenspiel ?...

» (fentes aux pliures).

Composée sur un livret de Camille Du Locle d'après le roman de Gustave Flaubert, l'œuvre fut créée à Bruxelles en

1890

, puis en France à l'Opéra de Paris le

16

mai

1892

. Ernest Reyer ajouta effectivement

16

mesures à la fin du premier

tableau de l'acte IV à sa partition de

1890

pour la création française de

1892

.

Saint-Saëns

(Camille). Lettre autographe signée de ses initiales. Paris,

29

juin

1910

. «

Me voici installé ; / J'ai une

cuisinière, / Et vous pouvez / venir me demander / À dîner / Quand vous voudrez. // N.B. Ce sont des vers...

»

Saint-Saëns

(Camille).Lettre autographe signée de ses initiales,illustrée d'un dessin original,adressée à un de ses librettistes.

S.l.n.d. «

Mais, incorrigible Boccace des temps modernes, inénarrable coquecigrue et pacha à

119

queues, s'il m'avait suffi

d'une coupure, il y a beau temps que mon air serait fait ; je ne vous en aurais seulement pas parlé. Et la

1

ère

scène du

4

e

acte ?

Vous n'avez plus songé à l'arranger. Si bien que je ne puis encore rien faire. Vous ne volez pas le délicieux papier japonais sur

lequel je me fais l'honneur de vous écrire. Tâchez de savoir ce que c'est que cette histoire de Verdi qui a montré son nez dans

le

Gil-Blas.

Vous êtes aux

1

ères

loges pour cela. Je caresse délicatement du bout de mes cils votre barbe fleurie...

»

Saint-Saëns

(Camille). Lettre autographe signée à Paul Hervieu. Paris,

2

octobre

1908

. «

Mon cher président, un

travail très pressé me prive du plaisir d'assister à la Commission. Veuillez m'excuser...

»