Previous Page  101 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 101 / 108 Next Page
Page Background

101

Richepin

(Jean). Poème autographe. Brouillon d'un envoi sur un de ses livres au peintre Georges Rochegrosse : «

Bon

peintre aux doigts pleins de soleil, / Georges Rochegrosse, voici / Mon livre...

» (

12

octosyllabes).

Samain

(Albert). Poème autographe signé. «

Ses yeux glacés de vert, ses yeux déjà vus, – où ?...

» (

14

vers). Sonnet

dédié à Rachilde, nom de plume de la sulfureuse femme de lettres Marguerite Eymery, qui fonda le

Mercure de France

avec son mari Alfred Vallette.

Sully Prudhomme

(René-François-Armand Prudhomme dit). Poème autographe signé intitulé «

Les Yeux

». «

Bleus

ou noirs, tous aimés, tous beaux, / Des yeux sans nombre ont vu l'aurore...

» (

20

octosyllabes). Pièce parue en

1865

dans

son premier recueil,

Stances et poèmes

(Paris, Achille Faure).

Sully Prudhomme

(René-François-Armand Prudhomme dit). Citation autographe signée : «

Ici bas tous les lilas

meurent, / Tous les chants des oiseaux sont courts ; / Je rêve aux étés qui demeurent / Toujours...

» (

8

vers). Passage de

la pièce « Ici-bas » parue en

1865

dans son recueil

Stances et poèmes

(Paris, Achille Faure).

– Également Jean-Nicolas

Bouilly

, Jérôme

Doucet

, Xavier de

Montepin

, Gustave

Nadaud

, Eugène de

Planart

(au

verso du poème de Jean-Nicolas Bouilly), Eugène

Scribe

(

2

pièces, dont « les fameux vers sur le parapluie » auxquels

Honoré de Balzac fait allusion dans

La Muse du département

), Armand

Silvestre

.

Joint : Sully Prudhomme

(René-François-Armand Prudhomme, dit).

Stances et poèmes.

Paris, Achille Faure,

1865

.

In-

18

, reliure de l'époque en demi-chagrin rouge à dos à nerfs cloisonné. Édition originale, dont il ne fut tiré que

quelques exemplaires de tête sur vélin fort.

Également joint, des copies manuscrites anciennes du poème « Le Vase brisé » de Sully Prudhomme, et d'un sonnet

d'Edmond Haraucourt.

145. LITTÉRATURE BRITANNIQUE.

– 6 lettres et un télégramme, en anglais.

200 / 300

« La fausseté des histoires de mon supposé mauvais traitement de Wilde... »

Douglas

(Alfred). Correspondance de

5

lettres autographes signées et un télégramme, adressés à la marquise de

Croizier, Sabine Cogordan. Hove (Sussex),

10

novembre

1935

: «

... The agony of losing her was terrible... My mother

was

90

last birthday, but after she had been dead about an hour, all her great beauty came back to her, & she looked

like a girl...

» – Hove,

13

janvier

1936

. «

The new edition of my poems (

2

vols

Lyrics & Sonnets [parue en

1935

].

.. ) has

been out for about two months. It is having a large sale in spite of the fact that there have been already before this

last publication over

000

copies of my poems sold in various editions in the last

35

to

40

years...

» Hove,

24

janvier

1937

: « .

.. I had a letter from monsieur Maurice Rostand, as he may have told you. I replied at length & I later sent

him a copy of Robert Sherard's recent

"Bernard Shaw, Frank Harris, Oscar Wilde"

book, which I hoped would convince

him of

the

falsity

of

the

stories

of my

supposed

ill

treatment

of

W

ilde

.

He wrote very kindly & I hope that he will

now realise that his play which I objected to was very unfair to me in spite of the fact that it was flattering to me as a

poet...

» Alfred Douglas s'était querellé avec Maurice Rostand en

1934

au sujet de la pièce de celui-ci,

Le Procès d'Oscar

Wilde

, dans laquelle il était présenté comme ayant abandonné Wilde, et c'était la marquise de Croizier qui, anglophile

convaincue, avait permis la réconciliation des deux auteurs. Hove,

8

avril

1940

: « .

.. I have been meaning to send you

this book

[Oscar Wilde, A Summing Up]

ever since it came out on the

1

st

of february. It has had splendid reviews... I was

delighted

to hear you liked my

Without

apology

[volume de mémoires paru en

1938

, où il revient sur la question de ses

relations d'Oscar Wilde]

. I sent a copy to Maurice Rostand, but he did not acknowledge it. So I shall not send him this

one...

» Etc.

Joint

,

3

coupures de presse concernant Alfred Douglas (

1935

-

1937

).

« L'effet de la guerre en Afrique du Sud sur la littérature anglaise... »

Hardy

(Thomas). Lettre autographe signée au journaliste Gilbert de Rorthays. Dorchester [Dorset],

1

er

février

1902

.

«

... The kind of effect produced has been the vast multiplication of books on the war itself, books on former wars, books

of action as opposed to reflection, & large quantities of warlike & patriotic poetry. These works naturally throw into the

shade those that breathe a more quiet & philosophic spirit. A curious minor feature in the case, among a certain class

of writers, being

the disguise under christian terminology of principles

not necessarily wrong from the point of view of

international politics, but

obviously anti

-

christian

,

because

inexorable

&

masterful

...

»