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prend la forme et la figure de Vivette, et c’est à Vivette qu’Olivier croit donner l’anneau nuptial qu’il avait acheté pour elle.

Cependant, le père de Vivette se laisse fléchir ; au moment où Olivier va conduire Vivette à l’autel, une femme se présente,

montrant l’anneau qu’elle porte au doigt, Olivier lui appartient et se sent obligé de la suivre par une force magique. Le vieux

Maurias se dévoue : il bat sur le tambourin la mesure de la farandole ; à cet appel irrésistible, Cigalia s’élance sur les pas du

mendiant, qui, arrivé à la pointe d’un rocher d’où l’on surplombe les eaux du Rhône, s’y précipite avec elle. Il ne reste plus qu’à

célébrer joyeusement les noces de Vivette et d’Olivier ». Vitu loue les « rares qualités symphoniques et scéniques » de partition,

sa « grâce mélodique » et son sens dramatique, rythmique et harmonique.

Le manuscrit, soigneusement noté à l’ence brune sur papier Lard-Esnault à 20 lignes, a servi pour la gravure de l’édition

chez Heugel en 1883 ; il présente de nombreuses ratures et corrections, et de nombreuses mesures ou d’importants passages

biffés au crayon bleu ou occultés par des collettes. Des feuilles de changements apportent des remaniements, avec des scènes

supprimées ou réduites, et des renumérotations. Théodore Dubois a noté de nombreux éléments de l’action et didascalies dans

les interlignes, pour permettre de suivre le déroulement du ballet auquel s’adapte la musique.

1

er

Acte. « Une place dans un village aux environs d’Arles. À droite l’entrée d’une ferme, la fenêtre de Vivette avec un

escalier extérieur. À gauche ruines antiques. Au fond, échappée sur la campagne et dans le lointan les Arènes d’Arles ». N° I. (A)

Introduction et Entrée des Paysans

. (B)

Entrée d’Olivier et Scène

. (C)

Vivette et Olivier

. N° 2. (A)

Scène

. (B)

La Demande en

mariage, scène comique

. N° 3.

Ourias le mendiant

. N° 4.

Les Tambourinaires

. N° 5.

La Provençale (pas de deux)

. N° 6.

Adagio

.

N° 7.

Valse des Olivettes

. N° 8.

Variation

. N° 9. (A)

Scène

. (B)

La Farandole

. (C)

Rentrée de Vivette

. (D)

Reprise de la Farandole

.

N° 10.

Final

. (A)

Scène

. (B)

Entrée d’Albus

, « l’illustre professeur de Tarascon, suivi de ses élèves » ;

Petite marche des savants

.

(C)

Scène de l’inscription

. –

Fin du 1

er

Acte

.

Acte II. 1

er

tableau. « L’intérieur des Arènes d’Arles, la nuit, au clair de lune ». N° 11. (A)

Entracte

. (B)

Scène

. (C)

Arrivée

d’Olivier

. N° 12.

Apparitions

. –

Entrée de Cigalia

. N° 13.

Harpes éloliennes

. N° 14.

Bacchanale

. N° 15. (A)

Sylvine

. (B)

Scène

.

N° 16.

Séduction

. N° 17.

Valse des Âmes Infidèles

. N° 18.

Les Coupes (variation)

. N° 19. (A)

Farandole des Esprits

. [B]

La fausse

Vivette

. (C)

Reprise de la Farandole

.

2

e

tableau. N° 20.

Introduction et Scène

. N° 21.

Entrée des paysans

. N° 22.

Cloches et Violoneux

[biffé :

Cortège de la Noce

].

N° 23.

Toilette de la mariée

. (A)

Le Bouquet. Petit menuet

. (B)

La Couronne. Petite Valse lente

. N° 24.

Le Fantôme des Arènes

(orage et Final)

.

117.

Théodore DUBOIS

. Manuscrit musical autographe signé,

Les petits lits blancs

, [1921] ; 4 pages in-fol.

200/250

Mélodie pour voix et piano, sur une poésie de Miguel Zamacoïs : « Les petits lits blancs sont des nids Dont les enfants

sont les mésanges »… Marquée

Allegro moderato

, en sol majeur à 4/4, elle compte 80 mesures, et est dédiée à Madame Henri

Lavedan. Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 20 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1921.

118.

Théodore DUBOIS

. 17 L.A.S., Paris ou Rosnay 1885-1893, à son ami Henri Heugel

; 24 pages in-8 ou in-12 et

une carte de visite.

600/800

Belle correspondance à l’éditeur de musique et directeur du

Ménestrel

.

1

er

mai 1886

, au sujet d’un livret de ballet

d’Edmond Gondinet,

Viviane

, pour l’Éden…

17 juin

, au sujet du projet d’

Aben-Hamet

: « Vous aviez eu la pensée de réunir

les auteurs afin d’en causer et de décider » ; Colonne demande la 2

e

Suite de

La Farandole

qu’il veut jouer à Aix…

21 juillet

,

félicitant Heugel pour sa décoration : « je sais un petit coin perdu dans les bois, sur un petit coteau de la Champagne, où l’on

va boire tout-à-l’heure à votre santé »…

20 septembre 

: « Que devenons-nous avec

Aben-Hamet

? Qu’y a t-il du côté de

Carvalho ? Maurel a t-il réussi quelque chose ? Détroyat a t-il fait l’acte ? Barbier fait-il les vers ? Pourrais-je travailler bientôt ?

[...] Je m’ennuie de rester ainsi en dehors de l’activité musicale militante. A mon retour dans une 15

e

de jours, je vous porterai

les Mélodies auxquelles j’ai travaillé ces vacances et auxquelles je travaille encore. Le Volume sera complet [...] et

Jacques

Callot

? Retrouve t-on le livret, et Delibes se décide t-il à y renoncer définitivement ? »…

10 janvier 1887

, au sujet d’un projet

de « strophes avec chœurs » sur des paroles de Paul Delair, morceau qui serait « vendu au profit de l’œuvre des aveugles après

en avoir donné une audition dans un grand concert organisé annuellement »...

3 avril

, annonce à insérer au

Ménestrel

: « Les

7 Paroles du Christ

de M

r

Th. Dubois seront exécutées avec orchestre le Vendredi Saint dans les églises suivantes : La Madeleine,

Saint-Paul, St Louis, St Germain des Prés, St François de Sales »…

22 novembre

, pour annoncer dans

Le Ménestrel

qu’au

mariage de Mlle Marie des Chapelles, « le morceau de violon, que M

r

Rémy a si bien joué, était de ma composition, que je tenais

le grand orgue et qu’entr’autres choses, j’ai fait entendre une transcription faite par moi de la Marche d’Hamlet »…

5 décembre

,

à propos d’

Aben-Hamet

, après une annonce sur

Lakmé 

: « Vous pouvez relancer le Directeur à ce sujet. Je pense que vous lui

avez envoyé la partition et que depuis vous lui avez envoyé aussi les rectifications de la malheureuse page 224. De même à Dijon

et à Liège. Où en sommes-nous en réalité dans ces trois villes ? Je ne vais pas vous voir parce que j’emploie mes rares heures de

liberté à l’orchestration des changements et que je ne veux pas perdre de temps. Ce sera bientôt prêt »…

27 septembre 1881

, sa

cuisinière recevra les partitions ; il demande où en sont les épreuves des

Leçons d’harmonie

16 juin 1892

, recommandant le

baryton Henri Albers, qui est le créateur d’

Aben-Hamet

à Anvers. Je viens de l’entendre ; il chante remarquablement et c’est

un artiste de grand talent. […] il doit chanter à Spa l’air d’

Aben-Hamet

avec grand orchestre et voudrait avoir les parties »…

18 avril 1893, après l’audition de ses

Poèmes Sylvestres

, qui « ont été un gros succès d’œuvre et d’interprétation. J’aurais voulu

que vous fussiez là. Mlle Kleeberg a divinement joué »... Etc.

On joint 4 L.A.S. et une note autographe à divers, au sujet de

La Farandole

(1884), à Ambroise Thomas (?) au sujet de

modifications demandées à une partition par Carvalho (1886), sur la dédicace de sa mélodie

Le Dernier Adieu

(1904), à Alphonse

Mustel au sujet d’un instrument « reproduisant mécaniquement, et sans aucun secours extérieur, le jeu des pianistes célèbres,

avec toutes les nuances et variations de mouvements » (1906) ; et un projet de convention pour des pièces de musique.