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séjournait alors à Argenteau en Wallonie, près de Visé, chez sa grande amie et admiratrice la comtesse de Mercy-Argenteau

(1837-1890).

Le manuscrit, à l’encre noire sur papier oblong à 12 lignes, a été envoyé par la poste en pli recommandé à l’éditeur Alphonse

Leduc, 3 rue de Grammont à Paris, dont l’adresse figure au dos du manuscrit, avec le timbre et les cachets postaux (Visé

5 septembre 1889). Il a servi pour la gravure de l’édition chez Leduc.

100.

Carl CZERNY

(1791-1857). Deux manuscrits musicaux signés avec corrections et annotations autographes,

Variations brillantes

… op. 223, 1830 ; 2 cahiers oblongs in-4 de [1]-24 pages, et [1]-23 pages (ce dernier incomplet

de la fin).

1 500/1 800

Variations sur un thème de Schubert en deux versions, pour piano seul et pour quatre mains, en copies corrigées

par Czerny. L’œuvre comprend une

Introduzione

, une

Cadenza

menant au

Thema

suivi de 4 Variations, puis le

Finale à la

scozese (à l’Écossaise)

.

Variations brillantes pour le Pianoforte seul sur l’air favori de Mr François Schubert (Das Wandern ist des Müllers Lust)

« composées par Charles Czerny, œuv. 223 (avec accomp. de quatuor ad libitum) ». Sur cette page de titre, Czerny a écrit de sa

main en bas à droite : « Copie exacte revue par l’auteur Charles Czernÿ août 1830 ». Il a également signé en tête de la 1

ère

page :

« Ch. Czerny. Op. 223 ». Le manuscrit est très soigneusement noté à l’encre brune sur papier légèrement bleuté à 4 systèmes

de 2 portées par page. Czerny a porté au crayon orange les indications métronomiques avant les divers morceaux ; il a biffé à la

mine de plomb quelques mesures, et une très grande partie de la 4

e

variation ; il a ajouté des doigtés dans le

Finale

.

Variations brillantes pour le Pianoforte à 4 mains sur l’air favori de Mr François Schubert (Das Wandern ist des Müllers

Lust)

« composées par Charles Czerny, œuvre 223 (avec accomp. de Quatuor ad libitum) ». Sur cette page de titre, qui porte à

gauche la mention « Epreuve », Czerny a écrit de sa main en bas à droite : « Copie exacte revue par l’auteur Charles Czerny

août 1830 ». Il a également signé en tête de la 1

ère

page : « Ch. Czerny. Op. 223 ». Le manuscrit est très soigneusement noté à

l’encre brune sur papier à 3 systèmes de 4 portées par page. Czerny a porté au crayon orange les indications métronomiques

avant les divers morceaux ; il a porté des annotations et corrections au crayon noir, notamment pour traduire

wie rechts

en

« comme la droite mais pas 8

a

» ; la fin du

Finale

manque.

101.

Laure DAMOREAU-CINTI

(1801-1863) cantatrice. 10 L.A.S., 1825-1849 et s.d. ; 17 pages in-8 ou in-12, qs-unes

à son chiffre, qqs adresses.

250/300

Quatre lettres au régisseur du Théâtre Italien, Carlo Severini : enrhumée, « il ne me sera pas possible de chanter demain »

(6 novembre 1825) ; elle recommande pour les chœurs Adèle Mariette, « jeune élève du Conservatoire » (7 septembre) ;

rappelant sa complaisance à laisser le rôle d’Isabella dans l’

Inganno

, elle réclame le rôle de Gioconda d’

Il Pretendente Burlato 

;

qu’il fasse venir chez elle Rossini : « je veux qu’il soit convaincu de l’état dans lequel il me force à chanter »….

Elle demande à l’éditeur Maurice Schlesinger s’il a pensé « à l’air et au duo de

Robert le Diable

qu’on désire nous entendre

chanter ce soir au concert ? Nous répétons ce matin avec l’accompagnateur » (4 décembre 1831)... Elle exprime à Édouard

Robert, directeur du Théâtre Italien, ses regrets de ne pouvoir accepter « l’offre que vous me faites pour mon bon camarade

Pellegrini, la représentation de M

lle

Taglioni n’ayant pas lieu. Le

samedi

7 convenait seul, pour mon projet de donner celle

de notre ami » (5 avril 1832)... À sa « chère petite » [Adèle-Lucie Damoreau, fille du premier lit de son mari] : « Nous avons

vu ton père le jour de la messe d’Hyppolite à Chantilly – il a été bien content. J’ai chanté aussi – et

bien

pour la

dernière

fois »

(3 octobre 1849)... Elle exprime à l’éditeur Eugène Troupenas sa gratitude après de cruelles angoisses... Etc. On joint une l.a.s.

de sa belle-fille Alix.