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236.

Guy de LIONCOURT

(1885-1961). Manuscrit musical autographe signé,

Six Mélodies

, 1908-1910

; cahier

in-fol. de titre et 18 pages.

400/500

Recueil de 6 mélodies pour voix et piano, chacune signée et avec sa date de composition :

Au fil de l’eau...

(1908) :

« Lentement et sans bruit la barque glisse »… ;

Complainte

(1906) : « Hélas ! que je suis désolée »… ;

Avant que tu ne t’en

ailles…

(1908, poème de Verlaine) ;

Calmes, dans le demi-jour…

(1908, Verlaine) ;

L’ombre des arbres…

(1908, Verlaine) ;

La

Ballade du vieux chêne

(1910) : « Le vieux chêne au feuillage touffu »…

Le manuscrit, mis au net à l’encre noire sur papier à 20 lignes, a servi pour la gravure (cachet du graveur Dogilbert à

Bruxelles en date du 18 avril 1911) ; le recueil parut en 1911 à l’Édition mutuelle.

237.

Franz LISZT

(1811-1886). L.A.S., [vers le 27 mars 1841, à Alexandre de Saint-Chéron] ; 1 page in-8. 500/700

Il est très sensible à son bienveillant souvenir. « Il y aura toujours des places pour vous, lors même qu’il faudrait les inventer

comme dans le cas présent »... On a noté sur la lettre la date du concert : « samedi 27 mars 41 », avec détails du programme

(dont un fragment de

Réminiscences de «Lucia de Lammermoor»

,

Mazeppa

, une fantaisie sur les motifs de

Robert le Diable

,

le

Grand Galop chromatique

).

238.

Maria MALIBRAN

(1808-1836) cantatrice. L.A., [à Édouard Robert, directeur du Théâtre Italien] ; et L.A.S. et

8 L.A. (minutes) à elle adressées par Édouard Robert, 1831 et s.d. [vers 1829-1831] ; demi-page in-4 (au crayon),

et 19 pages in-4 ou in-8, qqs en-têtes

Théâtre Royal Italien

, une adresse.

500/700

Bel ensemble sur la Malibran et le Théâtre Italien.

Sous une proposition de 4 spectacles en 5 jours, avec changement de programme pour le bénéfice de David (

Il Matrimonio

segreto

et le 3

e

acte de

Roméo

), Maria Malibran a noté : « Comme j’ai une soirée je n’ai pas le temps de répondre avec la plume

n’ayant qu’un crayon sous la main. Je consens à jouer dans la semaine suivante dans l’ordre ci-dessus. Quant à jouer au bénéfice

de M

r

David

Roméo

, je le ferai avec plaisir. – Voilà tout – pas l’autre avec attendant que c’est trop et que je suis toujours enrouée

après la vieille »...

[1829]

. Robert prie Malibran de venir « assister » ses camarades en répétant avec eux le quatuor de la

Gazza

. « Il ne

faut pas se dissimuler que toutes les pièces du répertoire sont très usées et que malgré la puissance de votre beau talent les

recettes sont baissées de beaucoup. Il est indispensable de donner quelque pièce moins usée », comme

Mathilde de Shabran

[de

Rossini] ; il la prie de venir aux « répétitions de cette pièce pour laquelle j’ai déjà fait plus de 2500 f. de frais »...

1

er

mars 1831

,

au sujet du concert de Mme Raimbault...

16 décembre 183-

. « Pendant votre indisposition j’ai dû m’occuper des répétitions de

Pompée

, d’

Il Barbiere

, de

Zelmira

et de la

Prova

d’un opéra seria, afin de n’être pas obligé de fermer le théâtre. Je ne pouvais

donc pas m’occuper de la

Cenerentola

et je ne pourrai m’en occuper que lorsque vous aurez fait votre rentrée, ou que j’aurai un

répertoire assez garni pour assurer le service [...] Mais à quoi bon nous brouiller faute de nous entendre ? »...

183-

. « J’espérais

vous voir ce matin, vous n’êtes point venu à la répétition »... Il soumet deux projets pour le service de la semaine suivante ;

« il faut absolument que je fasse une affiche ce soir pour annoncer le bénéfice de David »...

183-

. « Dans votre traité il ne vous

est réservé ni le choix des jours ni les pièces que vous devez jouer. Ce choix appartient au Directeur. Je vous ai appellée pour

jouer ce soir le rôle de Ninetta vous vous y refusé. Je ne puis pas vous y forcer, mais je proteste que je ne me crois pas obligé

de vous tenir compte de vos appointemens »... – Ne voulant pas annoncer un spectacle sans être sûr qu’elle jouera, il la presse :

« c’est la

Gazza

que tout le monde attend »... – David et Lablache désirent faire une petite répétition de la

Gazza :

« il ne s’agit

que de répéter les morceaux que vous avez à chanter ensemble » ; puis il aimerait qu’elle répète le duo de

Tancredi

avec Mme

Vespermann... – « Ce n’est pas au changement de spectacle qu’il faut attribuer la froideur que vous dites que le public vous a

montré hier puisqu’il y avait plus de monde à

Otello

malgré qu’il n’eût pas été annoncé la veille, qu’il n’y en aurait eu à

D. Juan

.

Il faut plutôt attribuer cette froideur au mécontentement des abonnés qui ont eu trois faibles représentations de suite ; par votre

refus de jouer, tandis qu’ils savent que pendant ce même tems vous chantiez chaque soirée dans des réunions particulières entre

autres chez M

r

Collinet et chez M

r

Hertz [...] Il est tout naturel d’après cela que le public vous boude un peu »... – Au sujet de

la rentrée de Lablache, et du bénéfice de la Malibran ; il persiste dans son projet de donner

Ricciardo e Zoraïde

,

Otello

, la

Gazza

,

« et nous rentrerons comme cela dans les clauses de notre traité qui sera toujours de ma part religieusement suivi »...

On joint 2 l.s. de Joaquina Garcia (mère de la Malibran), écrites par sa fille Pauline, à Robert.

239.

Gian-Francesco MALIPIERO

(1824-1887). Manuscrit musical autographe signé,

Il Combattimento di

Tancredi e Clorinda

, [1946] ; 25 pages in-fol. plus titre en un cahier in-fol. sous couverture de papier brun titrée.

1 000/1 200

Adaptation pour piano et chant de l’œuvre de Claudio Monteverdi.

Cette réduction pour chant et piano a été réalisée à la demande des éditions Heugel, qui ont publié en 1946 cette version

française du

Combattimento

due à Xavier de Courville. Le manuscrit est noté sur papier à 12 lignes, à l’encre noire pour la

musique et les paroles françaises, celles-ci notées sous la ligne de chant, tandis que Malipiero a inscrit à l’encre rouge le texte

italien au-dessus du chant. Le manuscrit a servi pour la gravure. Au dos du titre, on a collé une notice dactylographiée en italien.

On joint une L.A.S. de Malipiero faisant rapporter les épreuves par Piero Ferraris et donnant le bon à tirer (Venise

26.XI.1946).

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