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96

227.

Paul LADMIRAULT

(1877-1944). Manuscrit musical autographe signé,

Rhapsodie gaélique

en 6 parties pour

piano à quatre mains

, 1909 ; titre et 29 pages in-fol.

800/1 000

Belle suite pour piano à quatre mains du compositeur breton, en hommage aux traditions gaéliques.

Cette

Rhapsodie gaélique

comprend six parties : I

Les Campbells arrivent ! (Marche des Highlanders)

, en ré majeur à

6/8,

Allegro moderato e risoluto

(p. 1-7). II

Danse des Fées

, en ré majeur à 4/4,

Allegretto grazioso e lusingando

(p. 7-10) ;

III

Nocturne

, en la bémol majeur à 3/4,

Maestoso

(p. 11-16) ; IV

Limerick-pibroch (Air de bag-pipe de Limerick)

, en ut à 6/8,

Allegro (Très agreste et très mordant)

(p. 17-19) ; V

Chanson écossaise des Basses-Terres

, en ut à 2/4,

Andantino

(p. 20-22) ;

VI

Fantaisie sur une contredanse populaire écossaise

, en la majeur à 2/2,

Allegro vivace e giocoso

(p. 22-29).

Le manuscrit, très soigneusement noté à l’encre noire sur papier Lard-Esnault/Bellamy à 24 lignes, est signé et daté en fin

« Paris 9 juin 1909 » ; il présente quelques corrections, notamment des mesures biffées ; il a servi pour la gravure de l’édition

chez Bouwens van der Boijen en 1909.

Discographie : Laurent Boukobza, Jean-Pierre Ferey (Skarbo, 2008).

228.

Paul LADMIRAULT

(1877-1944). Manuscrit musical autographe signé,

Mémoires d’un Âne

, 1930 ; titre et

24 pages in-fol.

700/800

Cycle de sept pièces enfantines pour piano d’après la comtesse de Ségur, « parmi les plus réussis du genre », selon Guy

Sacre, qui ajoute que cette musique « regorge de trouvailles ; l’humour y a presque tous les droits, mais la tendresse a sa part,

et l’émotion ».

La page de titre porte en sous-titre : « (Illustrations musicales pour le roman de la C

sse

de Ségur). 7 pièces pour piano

(moyenne difficulté) ». Ladmirault illustre en effet en musique sept épisodes des

Mémoires d’un âne

de la comtesse de Ségur.

« La musique, pourvue de titres, de sous-titres, de commentaires dans la portée, suit pas à pas ces petits scénarios et ne craint

pas d’être, quand il le faut, imitative (les ruades de l’âne, les aboiements des chiens de chasse) ; et d’autres fois elle prend le large

et n’a besoin d’aucun prétexte : la deuxième pièce est une berceuse, la quatrième un thème varié, la cinquième une romance

sans paroles, où toute parole est vaine en effet » (Guy Sacre, qui consacre une longue analyse à ce recueil,

La Musique de piano

,

p. 1602-1603). La création de l’œuvre eut lieu lors d’un concert de la Société Nationale, le 24 avril 1937, par la pianiste Marie-

Antoinette Pradier.

Présentation de Cadichon. Son premier exploit

. « Il désarçonne la fermière et s’enfuit dans la forêt », à 2/4,

Allegro

risoluto

, avec « Leitmotiv de Cadichon », « Hihan ! », etc. 2°

Cadichon s’endort dans la forêt (Berceuse)

, à 3/4,

Adagio

.

Cadichon réveillé et poursuivi par les chiens

, à 6/8,

Allegro vivace

, avec « aboiements », « galopade qui se rapproche »,

etc. 4°

Course des ânes (Variations)

, à 6/8, 5 variations entre une Introduction (« au pas ») et une Conclusion. 5°

Pauline et

Cadichon (Romance sans paroles)

, à 4/4,

Allegretto semplice

. 6°

Convoi funèbre de Médor

, à 4/4,

Adagio

. 7°

Le Baptême de

Marie-Camille

, à 2/4,

Allegro giocoso

.

Le manuscrit est signé et daté en fin : « juillet et août 1930 » ; soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 20 lignes, il

présente quelques « facilités » notées à l’encre bleue ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1932.

Discographie : Alexandre Tharaud et Claude Piéplu (Arion 1999).

229.

Laszlo LAJTHA

(1892-1963). Manuscrit musical autographe signé,

Divertissement

pour petit orchestre

, op. 25,

[1936] ; [2]-48 pages in-fol.

1 000/1 200

Partition d’orchestre de ce

D

ivertissement

du compositeur hongrois.

Ce

Divertissement

, d’une vingtaine de minutes, est écrit pour un petit orchestre, dont la nomenclature des instruments est

dressée en tête : flûte, 2 clarinettes, cornet à pistons, 2 cors, harpe, timbales, cymbales, grosse caisse, caisse claire, triangle, et les

cordes.

Il comprend cinq mouvements : I

Marche

, à 4/4,

Vif et bien rythmé

(104 mesures, p. 1-8) ; II

Valsette

, à 3/4, marquée

aux vents « molto grazioso » (91 mesures, p. 9-12) ; III

Deux Strophes et Ritournelle

, à 3/4,

Lent

(145 mesures, p. 13-28) ;

IV

Sérénade

, à 6/8 (49 mesures, p. 29-32) ; V

Humoresque

, à 4/4 (273 mesures, p. 33-48).

Le manuscrit, très soigneusement noté à l’encre noire sur papier à bord perforé de J.E. & Co à 28 lignes, présente des

corrections par grattage ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1938.

230.

Édouard LALO

(1823-1892). L.A.S., 11 mars [1873], à Romain Bussine ; 2 pages et demie in-8 à son chiffre.

250/300

Au sujet de la préparation du 23

e

concert de la Société Nationale de Musique, le 23 mars 1873, avec le

Trio

de Lalo interprété

par Richard Hammer (violon), Léon Jacquard (violoncelle) et Paul Véronge de la Nux (piano). Il attend la réponse d’Hammer :

« S’il accepte, je ne doute pas qu’il ne consente à jouer le même soir la Sonate ». Quant à la soirée d’hommage de « notre

pauvre Castillon » [Alexis de Castillon, mort le 5 mars à 35 ans], l’éditeur Georges Hartmann met des œuvres inédites à leur

disposition : «

Pensées fugitives

, pour piano, dédiées à Fissot [le pianiste Alexis Fissot]. Il faudrait en prévenir Fissot pour qu’il

les travaillât.

Trio

, pour p° v

on

et v

celle

dédié à Lamoureux. Je pense que Lamoureux ne refusera pas de monter une œuvre qui lui

est dédiée »…

On joint 2 L.A.S. de Benjamin Godard, dont une à Romain Bussine à propos de son

Duo symphonique

pour deux pianos

(1880).