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littérature
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STENDHAL, BEYLE HENRI DIT (1783-1842)
Lettre autographe signée à sa sœur
Pauline PÉRIER-LAGRANGE
S.l.n.d., 1 page in-4 à l’encre, avec adresse et cachet au
verso. (Légère déchirure sans manque de texte)
1 500 / 2 000 €
La lettre est signée de l’un de ses pseudonymes « Romorantin ».
Souvent Stendhal use de très nombreux pseudonymes dans ses
œuvres littéraires et sa correspondance, manière de se cacher ou
désir d’être un autre ?
« Je compte toujours ma chère amie terminer un voyage charmant
par quelques heures passées auprès de toi. Si tu as une patience
d’ange et des yeux de linx, tu pourras lire le pourquoi et le comment
dans un mauvais petit journal que je griffonne des fois quand je ne
suis pas trop fatigué ».
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STENDHAL, BEYLE HENRI DIT (1783-1842)
La Chartreuse de Parme,
livre illustré moderne
Paris, Marcel Lubineau, 1970. 3 volumes in-4, maroquin
violine, dos à nerfs légèrement brunis, coupes filetées,
encadrement intérieur de maroquin violine orné, doublures
et gardes de soie grège, têtes dorées sur témoins,
couvertures et dos, étuis (Bellevallée ; C. Berthaux doreur).
800 / 1 000 €
Premier tirage des 54 compositions d’Henry Lemarié, dont 3 hors texte.
Un des 132 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, avec suite en
noir (remarques) et une épreuve en couleurs sur soie de chacun des
3 frontispices.
provenance
Beaussant Lefevre, 19/12/2006
723
SUARES ANDRÉ (1868-1948)
Vues sur la Grande Guerre,
manuscrit autographe
signé
S.l.,
[1915], 13 pages in-4 à l’encre. Bradel demi-maroquin
beige à coins (L. Lévêque).
1 000 / 1 500 €
Première chronique des
Vues sur la Grande Guerre
que Suarès
publia dans
L’Opinion
en 1915-1916
, et recueillit dans
La Guerre
des Boches
, celle-ci dans le tome I,
Nous et Eux
(Émile-Paul, 1915).
C’est le tout premier chapitre, intitulé
Sens de cette Guerre
: « Jamais
Guerre n’eut tous les caractères de la sainteté, comme celle-ci. Il y
va de notre vie. Mais il y va du genre humain [...]. Cette guerre ne
serait pas si sainte, si elle n’était pas si terrible. Abnégation totale
de soi [...]. On se remet aux mains de son Dieu [...]. Le renoncement
fait le lit du sacrifice, et le soldat fait son trou dans la tranchée. [...]
L’heureuse et douce France vouée à la douleur et forcée à la Haine,
telle est l’œuvre des Barbares. Telle est la France dans la guerre
qu’elle mène, et où son fils, le soldat, en se battant pour elle, combat
pour tous les hommes, et pour le droit de tous [...] L’Allemand est
l’ennemi le plus fort et le plus atroce que peuple ait jamais eu [...].
Dans cette épouvantable guerre contre la Bête, c’est le bonheur de
la France et c’est sa gloire qu’en luttant pour sa propre vie, elle se
bat pour la liberté de l’Europe et le droit des nations ».
provenance
Piasa, 06/03/2007
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