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233

littérature

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STENDHAL, BEYLE HENRI DIT (1783-1842)

Lettre autographe signée à sa sœur

Pauline PÉRIER-LAGRANGE

S.l.n.d., 1 page in-4 à l’encre, avec adresse et cachet au

verso. (Légère déchirure sans manque de texte)

1 500 / 2 000 €

La lettre est signée de l’un de ses pseudonymes « Romorantin ».

Souvent Stendhal use de très nombreux pseudonymes dans ses

œuvres littéraires et sa correspondance, manière de se cacher ou

désir d’être un autre ?

« Je compte toujours ma chère amie terminer un voyage charmant

par quelques heures passées auprès de toi. Si tu as une patience

d’ange et des yeux de linx, tu pourras lire le pourquoi et le comment

dans un mauvais petit journal que je griffonne des fois quand je ne

suis pas trop fatigué ».

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STENDHAL, BEYLE HENRI DIT (1783-1842)

La Chartreuse de Parme,

livre illustré moderne

Paris, Marcel Lubineau, 1970. 3 volumes in-4, maroquin

violine, dos à nerfs légèrement brunis, coupes filetées,

encadrement intérieur de maroquin violine orné, doublures

et gardes de soie grège, têtes dorées sur témoins,

couvertures et dos, étuis (Bellevallée ; C. Berthaux doreur).

800 / 1 000 €

Premier tirage des 54 compositions d’Henry Lemarié, dont 3 hors texte.

Un des 132 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, avec suite en

noir (remarques) et une épreuve en couleurs sur soie de chacun des

3 frontispices.

provenance

Beaussant Lefevre, 19/12/2006

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SUARES ANDRÉ (1868-1948)

Vues sur la Grande Guerre,

manuscrit autographe

signé

S.l.,

[1915], 13 pages in-4 à l’encre. Bradel demi-maroquin

beige à coins (L. Lévêque).

1 000 / 1 500 €

Première chronique des

Vues sur la Grande Guerre

que Suarès

publia dans

L’Opinion

en 1915-1916

, et recueillit dans

La Guerre

des Boches

, celle-ci dans le tome I,

Nous et Eux

(Émile-Paul, 1915).

C’est le tout premier chapitre, intitulé

Sens de cette Guerre

: « Jamais

Guerre n’eut tous les caractères de la sainteté, comme celle-ci. Il y

va de notre vie. Mais il y va du genre humain [...]. Cette guerre ne

serait pas si sainte, si elle n’était pas si terrible. Abnégation totale

de soi [...]. On se remet aux mains de son Dieu [...]. Le renoncement

fait le lit du sacrifice, et le soldat fait son trou dans la tranchée. [...]

L’heureuse et douce France vouée à la douleur et forcée à la Haine,

telle est l’œuvre des Barbares. Telle est la France dans la guerre

qu’elle mène, et où son fils, le soldat, en se battant pour elle, combat

pour tous les hommes, et pour le droit de tous [...] L’Allemand est

l’ennemi le plus fort et le plus atroce que peuple ait jamais eu [...].

Dans cette épouvantable guerre contre la Bête, c’est le bonheur de

la France et c’est sa gloire qu’en luttant pour sa propre vie, elle se

bat pour la liberté de l’Europe et le droit des nations ».

provenance

Piasa, 06/03/2007

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