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littérature
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MÉRIMÉE PROSPER (1803-1870)
Chronique du règne de Charles IX,
par l’auteur
du Théâtre de Clara Gazul.
Paris, Fournier Jeune, 1832. In-8, demi-chagrin bleu nuit à
coins, dos titré orné, tranches jaspées. (Petite déchirure à la
page de faux-titre, quelques rousseurs).
300 / 400 €
Seconde édition. Lettre autographe à l’encre en anglais montée sur
onglets signée « M » à « Dear Fanny », relative à un rendez-vous.
Ex-libris
Christine Arnothy.
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MÉRIMÉE PROSPER (1803-1870)
Lettre autographe signée à Ernest de BREDA
Paris, 30 août 1836, à Ernest de Breda à Compiègne.
2 pages in-4 à l’encre, adresse et cachet au verso
du second feuillet.
1 000 / 1 200 €
Sur le vandalisme et les églises. « Je crains bien que l’église de St
Antoine ne soit définitivement badigeonnée mais peut-être avez-vous
adressé vos remontrances au sous-préfet qui aura fait suspendre
l’opération. À tout hasard je vais écrire au ministère de l’Intérieur ; ce
ne sera pas la première fois que des mesures conservatrices auront
été prises trop tard. Le badigeonnage a été expressément défendu
par des circulaires du M
ere
de l’Intérieur & du M
ere
des Cultes. Les
évêques ont fait des mandements pour le proscrire – dernièrement
encore les instructions publiées par le M
er
de l’Instruction publique
non seulement le déclarent nuisible, mais encore donnent des
procédés pour l’enlever. Eh bien rien ne peut arrêter le pinceau des
vandales. Jusqu’à ce qu’on ait institué des amendes contre les curés
& les fabriciens, on ne pourra en venir à bout […] »
Mérimée regrette qu’il soit impossible de préserver les restes de
l’abbaye d’Ourscamp, mais en le prévenant en temps utile, il serait
facile d’empêcher la vente de vitraux d’églises : « Ces ventes sont
formellement défendues, et les curés s’exposent en s’y livrant à des
poursuites judiciaires ; seul le Ministre des Finances peut vendre les
propriétés publiques […] »
provenance
Piasa, 19/10/2004
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