142
474
476
474.
Henri TOMASI
(1901-1971).
M
anuscrit musical
autographe signé,
Chants corses
, [1932] ; titres et 11, 15, 9 et 17 pages
in-fol. en 4 cahiers.
1 200/1 500
P
artition
d
’
orchestre
des quatre
C
hants
corses
.
Né à Marseille de parents corses, Henri Tomasi découvrit ses racines profondes et la beauté de son île lors de son voyage de noces en
1929 en Corse, qui va lui inspirer plusieurs œuvres, où les mélodies traditionnelles sont recréées dans un langage tout personnel où
revit l’âme corse. La création des
Chants corses
eut lieu le 13 juin 1933 aux Concerts du Triton par la soprano Mme Romanitza et le
compositeur au piano.
L’orchestre comprend 2 flûtes et piccolo, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales, « accessoires »,
célesta, harpe, et les cordes. Les manuscrits sont notés à l’encre noire sur papier Lard-Esnault à 26 lignes. Les paroles françaises sont
notées à l’encre rouge (bleue pour le II) sous les paroles corses.
I
Lamento d’u trenu (Complainte du train)
, dédié « à Madame Dolorès de Silvera » : « Oh in Corsica lu trenu »… (paroles françaises de
M. Arrighi : « Ah maudite mécanique »…),
Andantino
à 3/4 (11 p.).
II
Sérénade-Complainte
, « Poésies française et corse de M. Pierre Leca » : « Perché bella e fresca veni »… (« Pourquoi venir vers moi si
belle »…),
Andantino
à 2/2 (15 p.).
III
Nanna (Berceuse)
, dédié « À ma mère » : « Nelli monti di Cuscioni »… (paroles françaises de M. Paul Arrighi : « Ta grand’mère a tant
à faire »…),
Andante
à 4/4 (8 p., 2 autres couplets en p. 9).
IV
U Meru Pastore (Le Maire berger)
, dédié à Mlle Maria Rota : « Bulemu pienta lu maghju »… (paroles françaises de M. Paul Arrighi :
« Triomphal le mât s’élève »…), Allegretto à 3/4 (17 p.).
Discographie : Johanne Cassar (soprano), Laurent Wagschal (piano) (Indesens, 2011).
475.
Henri TOMASI
.
M
anuscrit musical
autographe signé,
Concerto pour trompette et orchestre (réduction de piano)
,
1946 ; titre et 31 pages in-fol.
1 000/1 500
M
anuscrit
de
ce
célèbre
concerto
pour
trompette
,
en
particelle
.
Commandé par le Conservatoire, ce concerto fut refusé comme injouable ; une première audition en fut donnée le 13 novembre 1948
par le trompettiste hollandais Jos Joots et l’Orchestre de Radio-Hilversum, dirigé par Albert Van Raalte ; la création parisienne eut
lieu le 7 avril 1949, avec Ludovic Vaillant et l’Orchestre National dirigé par le compositeur. Ce
Concerto pour trompette
est vite devenu
une des œuvres essentielles du répertoire de l’instrument, et l’une des plus populaires, dans une langue toute personnelle, qui fait
la synthèse du classicisme d’un Bach, des nouveautés du jazz, du raffinement orchestral d’un Ravel et des carrures rythmiques d’un
Roussel.