120
414
414.
Philippe GAUBERT
(1879-1941).
M
anuscrit musical
autographe signé,
Divertissements sur un choral
, 1937 ; titre
et 61 pages in-fol.
1 200/1 500
P
artition d
’
orchestre
. La nomenclature des instruments figure sur la page de titre : flûte, hautbois, clarinette, basson, cor, trompette,
piano, timbales, tambour, et les cordes. L’œuvre, d’une durée de 13 minutes, commence
Andante, Largement
, en sol majeur à 3/4 ; puis
Allegretto scherzando
à 2/4,
Modéré
en ré majeur à 3/4,
Modéré, grave
à 4/4 en mi bémol majeur,
Tempo di minuetto
en la majeur à 3/4,
Lent à 6 temps
en fa dièse mineur,
Allegro moderato
en ut à 2/4, etc.
Le manuscrit est daté en fin : « Zehl am Zée (Tyrol) Guéthary Août-Septembre 1937 » ; il porte à la première et à la dernière page
le cachet de la SACEM en date du 27 janvier 1938 ; il est dédié au chef d’orchestre D.-E.
I
nghelbrecht
. Il est écrit à l’encre noire ou
violette sur papier à 24 lignes, avec des additions à l’encre bleue, et des corrections par grattage ; il a servi de conducteur et porte des
annotations au crayon noir ou au crayon bleu.
L’œuvre a été publiée chez Heugel en 1938.
415.
Alexandre GLAZOUNOV
(1865-1936).
M
anuscrit musical
autographe signé,
Concerto pour saxophone alto
, [1934] ;
1 feuillet de titre et 52 pages in-fol. en un cahier cartonné.
6 000/7 000
M
anuscrit
de
travail
de
ce
célèbre
concerto
pour
le
saxophone
.
Dans ses dernières années, alors qu’il était exilé à Paris, Glazounov s’est montré très intéressé par les possibilités du timbre du
saxophone, jusqu’alors peu utilisé par les compositeurs. Après un
Quatuor pour saxophones
en 1932, il composa en 1934 ce
Concerto
pour saxophone alto et orchestre à cordes
op. 109, qui est sa dernière grande œuvre, sur la demande insistante du saxophoniste allemand
Sigurd
R
ascher
(1907-2001), qui le créa à Nyköping en Suède, le 25 novembre 1934, et à qui il est dédié ; le Concerto fut joué ensuite
à Paris par Marcel Mule, et publié par Alphonse Leduc en 1936 ; mais on ne sait si Glazounov put l’entendre avant de mourir. Il est
entré depuis au répertoire des saxophonistes.
En mi bémol, d’une durée d’un quart d’heure environ, il est joué sans interruption, les mouvements s’enchaînant, dans une écriture
très lyrique et romantique.
Glazounov écrivait le 4 juin 1934 à son ami Maximilian Steinberg : « Le concerto est écrit en mi bémol majeur et se joue sans arrêt.
L’exposition commence
Allegro Moderato
, à 4/4, et finit en sol mineur. Après un court développement suivi d’un
Andante
chantant en
do bémol majeur (parfois en si majeur) à 3/4, vient une transition vers une petite cadence. La conclusion commence après la cadence par
un
Fugato
condensé à 12/8 en do mineur. Tous les éléments précédents réapparaissent pour mener à la Coda en mi bémol majeur. La
forme est très condensée, et ça ne dure pas en tout plus de 18 minutes. L’accompagnement est fait par les cordes souvent très divisées, ce
qui, dans un sens, compensera l’absence des vents. J’emploie souvent cette technique, cordes en octaves divisées et une voix supérieure
en unisson avec deux violoncelles. De plus, j’utilise beaucoup les doubles notes »…
La page de titre est rédigée au crayon rouge par Glazounov : « Concerto pour Saxophone Alto avec l’orchestre de cordes en mi
�
.
Partition de piano par l’auteur » ; en tête, la dédicace à l’encre bleue : « A Mr Sigurd M. Rascher ». Le manuscrit est écrit à l’encre bleue
sur papier à 12 lignes, et présente des corrections par grattage ou au crayon. Paginé de 1 à 51, il comprend un feuillet 22 bis ajouté,
qui développe la cadence avec 13 mesures supplémentaires. Les mouvements s’enchaînent :
Allegro moderato
;
Allegretto scherzando
;
Andante
;
Andante sostenuto
;
Passionato
;
Moderato a piacere
(avec la cadence) ;
Allegro
;
Piu moderato
;
Allegro
; etc. Le manuscrit a servi
pour la gravure aux éditions Alphonse Leduc en 1935.
Discographie : Sohre Rahbari, Orchestre de la Radio-Télévision Belge dirigé par Alexander Rahbari (Marco Polo 1991).