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122

416.

Charles GOUNOD

(1818-1893).

M

anuscrit musical

autographe, [

Entrée de fête

] ; 2 pages in-fol.

400/500

T

ranscription

pour

piano

seul

de la première partie [

Entrée de fête

] de sa

Suite concertante

pour piano-pédalier et orchestre [CG 526],

composée en 1886, et créée à Bordeaux le 17 mars 1887. En la majeur, à 2/2, ce

Moderato maëstoso

compte 47 mesures. Le manuscrit est

à l’encre noire sur papier à 12 lignes. Discographie : Roberto Prosseda, Orchestra della Svizzera Italiana, dir. Howard Shelley (Hyperion,

2013).

Reproduction page 112

417.

Alexandre GRETCHANINOFF

(1864-1956).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Gouttelettes de la rosée matinale

,

op. 118, [1930] ; titre et 12 pages in-fol.

1 500/1 800

R

ecueil

de

douze

petites

pièces

pour

piano

.

Ces pièces brèves, d’une page chacune, sont successivement (l’ordre initial sera légèrement modifié dans l’édition) : I

Primavera

(

Andante

, en do majeur à 2/2) ; II

Solitude

(

Moderato assai

, en mi mineur à 2/4) ; III

Sur la prairie verte

(

Allegro moderato

, en la majeur à

4/4) ; IV

L’ombre

(en si mineur à 3/4) ; V

Refrain joyeux

(

Allegro

, en sol majeur à 2/2) ; VI

Conte

(

Moderato, orribilmente

, en do mineur

à 4/4) ; VII

Consolation

(

Moderato

, en fa majeur à 3/4) ; VIII

Orphelin

(

Lento

, en si bémol mineur à 2/2) ; IX

Mazurka

(

Dansant

, en si

bémol majeur à 3/4) ; X

Les nuages errants

(

Moderato, poetico

, en mi bémol majeur) ; XI

Oriental

(

Moderato

, en sol mineur à 6/8) ; XII

Heureux événement

(

Allegro, ma non troppo

, en mi bémol majeur à 2/4). La page de titre est rédigée en français et en russe. Le manuscrit,

à l’encre noire sur papier à 18 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1930.

Reproduction page 112

418.

Gabriel GROVLEZ

(1879-1944).

M

anuscrit

musical

autographe signé,

Trois chœurs

pour voix de femmes sans

accompagnement

, 1933 ; 4 titres et 8 pages in-4.

100/150

T

rois

chœurs

à quatre parties (Soprani I et II, Contralti I et II), avec une partie de Soprano solo dans le troisième. I 

Rondel

(poésie

attribuée à François Villon) : « Adieu vous dy la lerme à l’œil »…,

Moderato sans lenteur

, en ré majeur à 3/4 ; II 

Chanson

(poésie de

Clément Marot) : « Plaisir n’ay plus »…,

Moderato non troppo

, en fa majeur à 2/4 ; III 

Chanson Normande

(poésie du XVI

e

siècle) :

« Réconfortez le petit cueur de moy »…,

Très Vif

, en mi bémol majeur à 3/8. Tous sont signés du monogramme en fin et datés : « Aumont

Août 1933 ».

La page de titre porte la dédicace : « Pour la Chorale Nivard ». Le manuscrit très soigneusement noté à l’encre noire avec les nuances à

l’encre rouge, a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1934.

419.

Jean-Jacques GRUNENWALD

(1911-1982).

M

anuscrit

musical

autographe signé,

Thème et Variations

pour piano

,

[1936] ; cahier de titre et 16 pages in-fol.

500/700

U

ne

des

toutes

premières œuvres

du

futur

organiste

,

pour

le

piano

.

Le thème (en sol majeur à 3/4, marqué

Larghetto

) est suivi de 4 variations (

un peu plus lent

,

Animé

,

Presto

et

Largo

), avant un

Final

(Toccata)

marqué

Prestissimo

à 12/16. Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 12 lignes, avec annotations au

crayon rouge ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Alphonse Leduc en 1936.

420.

Yvette GUILBERT

(1867-1944) chanteuse. 13 L.A.S., Paris s.d. et Aix-en-Provence 1942, à Léon

T

reich

 ; 28 pages in-4

ou in-8.

400/500

A

u

sujet

de

projets

radiophoniques

.

9 mars

. Elle explique son conflit avec une radio, qui lui a refusé des projets d’émissions où elle

proposait de lire du Péguy, des poèmes de Paul Fort (idée qu’on lui a volée, et reprise dans une autre émission), puis du Victor Hugo,

« père de Gavroche (avec André Billy) »…

Aix en Provence janvier-août 1942

, douze lettres au sujet de projets d’émission « à la radio

en ma compagnie ». Elle lui propose de lire des extraits de dernier son ouvrage

La Médisance séculaire

(lettre longuement détaillée).

Elle fait une amusante diatribe contre les écrivains qui parlent à la radio, distillant, d’une voix horrible, « leur

trépidante

et

ferrailleuse

jactance »… Elle envisage deux émissions sur le thème de la médisance, notamment à propos des lettres anonymes, sujet brûlant

d’actualité, etc. : « Je crois que les documents du Moyen-Âge à ceux sur les temps plus rapprochés de nous seraient l’émission n°1, que

viendrait parfaire en 2

e

émission la pièce de Palissot » : cette comédie du XVIII

e

lui semble parfaire à merveille « la fresque fabuleuse

de la médisance française, et l’auteur

très célèbre

en son temps dut à “l’amitié” de Louis XIV la permission de peindre une humanité

littéraire parisienne qui nous est restée ». Elle souffre du cœur et décrit la famine qui règne à Aix… Organisation de réunions et des

répétitions à Marseille…

15 juillet

. Sabatier a trouvé très intéressants leur travail et la pièce de Palissot, mais n’a encore rien décidé, bien

qu’il ait fixé « pour

ma pièce chinoise

le 30 de ce mois pour en donner l’émission »… Etc.

O

n

joint

4 L.A.S. à son cher ami Émile, 1931-1933, au sujet de son livre

Mes lettres d’amour

, qu’elle vient de vendre à la revue

Candide

et qu’elle compte publier ensuite en volume : « ces lettres dites d’amour sont mes conquêtes sur certains de mes “auteurs” et sur mes

publics depuis 10 ans, deux sortes de correspondances amusantes »…

421.

Reynaldo HAHN

(1874-1947).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Variations pour flûte et piano sur un thème de

Mozart

, 1905 ; titre et 16 pages in-fol.

1 200/1 500

B

elle

pièce

pour

flûte

et

piano

,

en

hommage

à

M

ozart

, auquel Reynaldo Hahn vouait un véritable culte. Publiées chez Heugel en

1905, ces

Variations

furent jouées en juin 1907 par le flûtiste Louis Fleury et le compositeur : « Rien de plus suave, de plus pénétrant,

de plus exquis », notait un critique.