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Marchand d’crayon

. Dédié « Pour mon ami Alfred

L

e

P

etit

 », le célèbre caricaturiste, peintre et photographe. Complainte du

marchand de crayons au gendarme, en 5 couplets :

« Qu’est-c’que vous dites ? Mosieur l’gendarme,

Que j’pilonn’, que j’n’ai pas d’métier,

Que j’suis sans aveu et sans carme,

Vous rigolez, mon brigadier, […]

Ej’vends mon crayon pour un sou »…

395.

Hans von BÜLOW

(1830-1894). L.A.S. sur sa carte de visite, Paris 23 février, à M. Giacomelli ; 5 lignes sur carte de

visite à son nom ; en français.

100/120

Il demande à son correspondant de « bien vouloir placer les dames qui entreront à mon concert ce soir 23/2 aux Salons Érard.

Entrée

pour 2 personnes

 »…

O

n

joint

le programme du

2

me

Concert donné par Hans de Bulow

à Paris le 5 mai 1859 dans les Salons Pleyel.

396.

Joseph CANTELOUBE

(1879-1957).

M

anuscrit musical

autographe signé,

Chants d’Auvergne. (2

ème

Série)

. Recueillis,

notés et transcrits pour chant et orchestre avec adaptation française

par J. Canteloube, 1923 ; titre et 89 pages in-fol., relié en

un volume toile bleue.

5 000/7 000

R

ecueil

complet

du

second

cycle

des

célèbres

C

hants

d

’A

uvergne

pour

voix

et

orchestre

. Composé à Céret dans les Pyrénées

orientales en août-septembre 1923, la création en eut lieu, avant la première série, le 9 novembre 1924 par Mme Hilda

R

oosevelt

(1881-

1965, Mme Paul Arosa) aux Concerts Lamoureux sous la direction de Paul

P

aray

.

Le manuscrit de cette

partition

d

orchestre

, très soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 24 lignes, a servi de conducteur, et

porte (outre mes cachets des archives Heugel) des indications aux crayons rouge et bleu. On relève, outre quelques corrections au crayon

et par grattage, deux collettes (p. 25 et pour la cadence de clarinette).

1.

Pastourelle

 : « E passo dè dèssaï »…, daté en fin « La Flore, Céret (P.O.) 26 août 1923 » (p. 1-12). En ut, à 6/8, marquée

Doux et tendre

,

d’une « tendresse naïvement rustique » (Paul Bertrand), la pièce est « en forme de dialogue assez perfide » (Christian Goubault). Outre

les cordes, l’orchestre requiert 2 grandes flûtes, cor anglais, 2 clarinettes, 2 cors, trompette, timbales et piano.

2.

L’Antouèno

(L’Antoine)

 : « Quond onorèn o la fièïro »…, daté « La Flore, Céret (P.O.) 29 août 1923 » (p. 13-27). En si bémol majeur,

à 4/4, marquée

Rude et sonore

, c’est une pièce d’une ironie mordante, que soulignent des chants d’oiseaux. L’orchestre s’augmente ici de

2 petites flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, et une 2

e

trompette.