Previous Page  115 / 204 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 115 / 204 Next Page
Page Background

113

… / …

390.

Claude ARRIEU

(1903-1990).

M

anuscrit musical

autographe,

Étude

, [1929] ; 4 pages oblong in-fol.

200/250

É

tude

pour

piano

, en ré bémol mineur à 3/4,

Modéré

puis

Vif avec fantaisie

... Elle est dédiée à la pianiste Lucette

D

escaves

(1906-

1993). Le manuscrit, à l’encre noire sur un bifolium oblong à 14 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1929.

391.

Tony AUBIN

(1907-1981).

2

manuscrits musicaux

autographes de mélodies, [1932] ; 2 pages et demie et 3 pages et demie

in-fol.

180/200

L

es

deux

dernières mélodies

du

cycle

des

S

ix

P

oèmes

de

V

erlaine

, publiés chez Heugel en 1932. Le premier est extrait de

La Bonne

Chanson

, le dernier de

Jadis et naguère

. Le manuscrit est à l’encre noire sur papier à 20 lignes. – V. …

J’allais par des chemins perfides

, en

mi bémol mineur. – VI.

Pantoum négligé

 : « Trois petits pâtés, ma chemise brûle »…, en mi majeur. Discographie : David Henry, Esther

Gonthier (Maguelone, 2015).

392.

Georges AURIC

(1899-1983).

M

anuscrit

musical

,

La Pastorale

, ballet

(1926) ; 395 pages in-fol., en un fort volume

broché dos toile noire.

200/250

M

anuscrit

de

copiste

de

la

partition

d

orchestre

de

la musique

de

ce

ballet

composé

pour

les

B

allets

R

usses

. C’est pour les Ballets

Russes de Serge de Diaghilev que Georges Auric écrivit la musique de

La Pastorale

, sur un argument de Boris Kochno. L’œuvre fut créée

au Théâtre Sarah Bernhardt le 29 mai 1926, l’orchestre étant placé sous la direction de Roger Désormière. La chorégraphie était réglée

par Georges Balanchine, dans un décor et des costumes de Pedro Pruna, avec Félia Doubrovska (l’Étoile), Serge Lifar (le Télégraphiste),

Thamar Gevergeva (la Demoiselle), Léon Woïdzikovsky (le Régisseur). « Un jeune télégraphiste arrive à bicyclette par un temps chaud

au bord d’une rivière. Pour être bien nature, il s’empresse de se débarrasser de sa sacoche aux dépêches et se plonge dans l’onde que

figurent le plancher de la scène et un petit bout de parapet. Survient La Demoiselle, suivie d’autres Demoiselles ; elle s’empare de la

sacoche. Tout le monde danse un petit pas et s’en va. Le jeune Télégraphiste sort de l’eau et, s’étendant sur le plancher, mais, cette fois-

ci, devant le petit parapet, s’endort et devient évidemment invisible puisqu’une troupe de cinéma faisant irruption pour tourner un film

peut, sans soupçonner sa présence, manœuvrer, construire un décor et se livrer à des exercices variés. Paraît l’Étoile de la troupe et deux

acteurs. Pas de ladite Étoile. Sur ce, le Télégraphiste s’éveillant, aperçoit l’Étoile. Pas de deux. Puis, irruption des villageois auxquels

étaient destinés le contenu de la sacoche dérobée par la Demoiselle de tout à l’heure et qui rapporte l’objet de son larcin. Danse générale

et départ définitif et à bicyclette du Télégraphiste » (André Messager,

Le Figaro

, 1

er

juin 1926).

Le manuscrit est très soigneusement établi à l’encre noire sur papier à 32 lignes ; portant le cachet encre de l’éditeur Heugel, il

a servi de conducteur et porte de nombreuses annotations aux crayons rouge, bleu et violet, et des annotations de minutage au

crayon. L’orchestre comprend : petite flûte, 2 grandes flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, trompette, cornet,

3 trombones, tuba, timbales, percussions, xylophone, célesta, 2 harpes, et les cordes. La partition compte 12 numéros.

D

iscographie

 : Christoph Poppen, Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern (SWR Music Hänssler Classic).

393.

Louise Beaudon

dite

Jane AVRIL

(1868-1943) célèbre danseuse du Moulin-Rouge, modèle de Toulouse-Lautrec.

2 L.A.S., [à la mime et danseuse

B

ella

R

eine

] ; 1 page et demie et 1 page in-4 (trous de classeur).

250/300

Vendredi soir

. « Je veux penser que vous aurez obtenu hier soir le succès que vous méritez. […] Pour ce qui est de moi je souffre

abominablement de la chaleur que du reste mon docteur m’a conseillé d’éviter. Je devrais pour lutter contre elle rester étendue sans

sortir ni rien faire. […] Vous penserez que je suis sans gêne, mais je compte beaucoup sur votre indulgence pour excuser mon mauvais

état de santé qui m’oblige à quelque repos »…

Dimanche soir 22

. Il lui faut sans tarder consulter son médecin. « L’assaut est passé mais

depuis mardi j’étais dans un état lamentable. Un petit vaisseau près de la tempe a dû se rompre – du moins ai-je eu cette sensation,

mon œil droit plein de sang et l’enflure qui l’avait complètement enfermé […] J’étais défigurée mais me disais que si mon heure était

venue, autant plus tôt qu’après opération et puis voilà j’aurais mouri, toujours malade, cacahuètes nougats roudoudoum ! Néanmoins

j’ai grand besoin d’être examinée car à part l’exagération de cet as (en art de donner la frousse) il doit tout de même y avoir qu’êq’ chose

à faire. »…

R

are

.

394.

Aristide BRUANT

(1851-1925) chansonnier. 2

manuscrits

autographes signés, 1886 et s.d. ; 1 page in-fol. et 2 pages in-8

à son en-tête (petites fentes).

400/500

À Saint-Lazare

, signé et daté « Paris, 1886 ». Paroles de sa célèbre chanson sur la prison des femmes de Saint-Lazare, en 6 couplets.

« C’est de la prison que j’t’écris,

Mon pauv’ Polyte,

Hier je n’sais pas c’qui m’a pris,

À la visite ;

C’est des maladies qui s’voient pas

Quand ça s’déclare

N’empêche qu’aujourd’hui j’suis dans l’tas

À Saint-Lazare »…

MUSIQUE ET SPECTACLE