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62

135.

Johann Wolfgang von GOETHE

(1749-1832).

P

oème

imprimé,

Die Feier des siebenten Novembers 1825, Dankbar zu

erwiedern

, avec

signature

et

date

autographes, 28 août 1831 ; 1 page in-8 avec encadrement imprimé ; en allemand.

2 000/2 500

B

elle

pièce décorative

. Poème célébrant les festivités du 50

e

anniversaire de l’arrivée de Goethe à Weimar, le 7 novembre 1775 (Goethe

l’avait en fait composé en 1819, en remerciement aux félicitations pour son 70

e

anniversaire) : le poète s’y compare à un chevalier entouré

de ses nombreux fils s’avançant vers le trône de l’empereur… Il est ici envoyé le 28 août 1831 à l’occasion de son 82

e

anniversaire.

« Sah gemalt, in Gold und Rahmen,

Grauen Barts, den Ritter reiten »…

Sous le poème, Goethe a inscrit à l’encre brune sa signature : « JWvGoethe », et la date : « erneut d. 28 Aug. 1831 » [renouvelé le

28 août 1831].

Reproduction page précédente

136.

Jules de GONCOURT

(1830-1870). 4 L.A.S. (2 signées « E. et J. de Goncourt »), Paris 1866-1867, à A.

T

ronquoy

 ; chaque

sur 1 page in-8, 3 enveloppes.

200/250

C

orrespondance

à

un

ami

du

peintre

G

avarni

(qui meurt le 24 novembre 1866).

Lundi

. Il a écrit à

G

avarni

une lettre « qui, je l’espère, ne lui permettra pas de ne pas venir diner mercredi chez nous. Auriez-vous

la bonté d’avoir un peu d’appétit ce jour-là et de nous l’amener ? »...

7 décembre 1866

. Quelques jours après le décès de l’aquarelliste :

« Réunissant en ce moment les matériaux d’une étude sur Gavarni, nous venons vous demander, sur cette grande et chère mémoire, les

renseignements et les souvenirs que vous seul pouvez nous donner sur ses commencements et sa jeunesse. Nous nous recommandons

auprès de vous de l’amitié que votre camarade et votre ami avait pour nous »...

13 janvier 1867

. Ils le remercient d’accepter de les recevoir

en mémoire de Gavarni : « Vous êtes mille fois aimable [...] nous irons voir tout ce que vous voulez bien communiquer », mercredi soir...

17 janvier [1867]

. Un dîner qu’il ne peut refuser l’oblige à remettre le rendez-vous de mercredi à vendredi...

137. [

Jules et Edmond de GONCOURT

]. 2 catalogues de ventes de la

Bibliothèque des Goncourt

, Hôtel Drouot mars-avril

1897 (Georges Duchesne commissaire-priseur) ; 2 vol. petit in-4, cartonnages avec couv. impr.

100/150

XVIII

e

siècle. Livres manuscrits, autographes, affiches, placards

, 29 mars-3 avril 1897 (D. Morgand expert), préface d’Alidor

D

elzant

 :

« Les Livres du XVIII

e

siècle » (prix notés). –

Livres modernes. Ouvrages avec le portrait des auteurs peint sur la reliure. Romantiques.

Auteurs contemporains. Œuvres des Goncourt, manuscrits et imprimés. Ouvrages divers

…, 5-10 avril 1897 (A. Durel, expert), préface

d’Alidor

D

elzant

 : « Les Livres modernes de la Bibliothèque des Goncourt ».

138.

Sibylle-Gabrielle-Marie-Antoinette de Riquetti de Mirabeau, comtesse de Martel, dite GYP

(1849-1932).

M

anuscrit

autographe signé,

Un ménage dernier cri. Le Moyen 

; 27 pages et demie grand in-fol. à l’encre violette de

sa grande écriture.

250/300

Dialogue entre Jacques de Vyéladage et sa cousine Josette de Lauragais, où Jacques expose toute la répugnance que lui inspire son

épouse, qu’il aurait volontairement quittée dès leur voyage de noces. Comme il ne peut se séparer d’elle sans chagriner sa mère déjà

chagrinée par le mariage, il va rallier la Légion étrangère...

139.

Théodore HANNON

(1851-1916) poète belge. 2 L.A.S., et mardi, à un poète [Théodore de

B

anville

?], et à une dame ;

2 pages in-8 et 1 page in-8.

100/150

Bruxelles mardi [1881]

, à un poète : « C’est au confrère aimable et fin, à l’artiste délicat et dévoué que j’ai songé en vous envoyant

mes

Rimes de joie

... J’espère que vous avez lu jusqu’au bout ce volume de vers modestes en leur immodestie... Vous me rendriez bien

heureux – et bien fier à la fois – si vous daigniez me dire dans votre journal si lu, le bien ou le mal que vous pensez de ce recueil où j’ai

mis beaucoup de moi »... –

Mardi

, à une dame : « Veuillez avoir l’obligeance de me dire la nature des renseignements que vous attendez

de moi. Impossible de bouger, un travail urgent »...

140.

Abel HERMANT

(1862-1950).

M

anuscrit

autographe signé,

La Saison à Londres

III, [1934]

; 9 pages petit in-4.

100/120

S

ur

la

saison mondaine à

L

ondres

. « Londres est infini. On ne saurait dire que le centre est partout et la circonférence nulle part », tant

les limites de la ville sont incertaines... Il parle de l’importance des « 

Suburbs

 », dont la vision est bien différente de nos banlieues : « Il

n’est pas de saison où cette belle campagne soit délaissée », et plus particulièrement lors des week-ends de la saison mondaine... L’arrivée

à la campagne, contrairement à Paris, se fait ici si abruptement qu’on en est ébloui : « la voiture tourne à gauche, et, brusquement,

c’est la merveille du parc de Richmond », avec des enfants qui jouent au cricket, et un grand cerf, vieil habitué des lieux... Il raconte le

déjeuner à l’anglaise, la promenade, puis le cérémonial du thé, avec « du thé de chine, de la crème incomparable, du miel d’Écosse en

rayons »… Etc.