13
37.
Jean COCTEAU
.
La Noce massacrée (souvenirs).
1.
Visites à Maurice Barrès
(À la Sirène, 1921) ; in-12, cartonnage,
couverture (avec mention fictive de deuxième édition) et dos conservés (lég. rouss.).
200/250
É
dition
originale
tirée à 300 exemplaires sur vergé pur fil.
E
nvoi
autographe sur page de garde : « à mon cher Francis souvenir du général JC ».
O
n
joint
:
La Danse de Sophocle
(Mercure de France, 1912, in-12) ; et
Picasso
(Stock, Collection Les Contemporains, 1923, in-16) ;
éditions originales, cartonnages, couv. et dos conservés. –
Vocabulaire, poèmes
(Éditions de la Sirène, 1922) ; in-8, cartonnage, couverture
et dos conservés (rouss.)
É
dition
originale
tirée à 1138 exemplaires, un des 1100 sur
A
lfa
vélin
d
’E
cosse
(non numéroté). Le volume
est dédié aux membres du Groupe des Six.
38.
Jean COCTEAU
.
Le Mystère laïc (Giorgio De Chirico), essai d’étude indirecte
, avec cinq dessins de Giorgio De
C
hirico
(Éditions des Quatre Chemins, 1928) ; petit in-8, broché, couverture rempliée.
120/150
É
dition
originale
tirée à 3000 exemplaires, un des 2875 sur papier de Rives à la forme (n° 350).
E
nvoi
autographe sur le faux-titre :
« à [
nom effacé
] de tout cœur [étoile] Jean ».
O
n
joint
: Jean DESBORDES.
J’adore
. Préface de Jean Cocteau (Bernard Grasset, 1928) ; in-8, cartonnage, couverture et dos conservés.
Édition originale (S.P.).
E
nvoi
autographe sur le faux-titre : « À Francis Poulenc de tout cœur – Jean Desbordes.
PS
Je suis navré que
vous n’ayez pas reçu les bonnes feuilles, cela me prouve que d’autres manquent aussi. J.D. ».
39.
Louise COLET
(1810-1876) femme de lettres, maîtresse (entre autres) de Flaubert.
P
oème
autographe signé,
Bluette
;
1 page et demie in-8.
100/120
Ce joli poème floral de 6 quatrains, publié en 1839 dans son recueil
Penserosa
sous le titre
Le Liseron
, est une ode à cette fleur odorante,
pure et modeste, qu’elle compare à l’amour :
« Aimer le liseron, cette fleur qui s’attache
Au gazon de la tombe à l’agreste rocher
Triste et modeste fleur qui dans l’ombre se cache
Et frissonne au toucher »…
Le manuscrit présente quelques ratures et corrections. De la signature « Louise Colet née Révoil », elle a biffé les deux noms de famille
pour ne garder que le prénom.
40.
Louise COLET
P
oème
autographe signé,
Portrait
, Nîmes août 1834 ; 3 pages in-4 (un bord un peu effrangé). 100/120
Pièce de 7 strophes, raillant un mauvais auteur dans le milieu corrompu de l’édition.
« C’est un de ces frêlons de la littérature,
Qui, d’auteurs en auteurs, butinent leur pâture,
Forment péniblement, de ce qu’ils ont volé,
Un volume indigent, et de vers, et de prose,
Où, sur le frontispice un article les pose
En noir démon échevelé ! »…
41.
Louise COLET
. L.A.S., Paris 2 août 1843, à un Ministre ; 2 pages et demie in-4.
100/150
A
u
sujet
de
son
poème
L
e
M
onument
de
M
olière
. Elle a sollicité « une souscription à cette brochure que je serais heureuse de voir
adressée par vous aux bibliothèques […] Quand on sollicite
une espèce de secours
, on doit quoique cela soit triste, parler avec sincérité.
J’avais de mon père et de ma mère, que j’ai perdus bien jeune, un débris de patrimoine ; après mon mariage, en arrivant à Paris, je plaçai
ma modeste dot chez un notaire »… Malgré son travail assidu, elle dut ces dernières années retirer petit à petit les mille francs qu’elle
avait de côté et contracter des dettes ; et sa santé est altérée « par les longues veilles que je passe au travail »…
O
n
joint
une L.A.S. de Victor
C
ousin
à Louise Colet pour la voir « seule ».
42.
Benjamin CONSTANT
(1767-1830).
M
anuscrit
autographe,
Vote sur la protection accordée aux Jésuites
, [1825 ?]
;
1 page oblong in-8.
700/800
V
iolente
protestation
contre
les
J
ésuites
. « Oui, il y a trahison, aux termes de la Charte, comme violation des loix, plus comme
protection & encouragemens donnés à une corporation soumise à un souverain étranger, assermentée à lui & professant des principes
contraires à la souveraineté du prince légitime & attentatoires à la sûreté du trône, à la liberté de la Nation & aux institutions qui
garantissent cette liberté. Il y a trahison comme abandon de l’éducation & de l’instruction de la jeunesse à une pareille corporation »…
La protection accordée aux Jésuites est « un germe de désaffection » qui compromet « la stabilité de la dynastie et la confiance si nécessaire
et si désirable de la Nation dans son Roi ».
O
n
joint
une L.A.S. au citoyen
C
ommecy
, notaire à Gisors (13 vendémiaire VIII).
43.
François COPPÉE
(1842-1908). 4 L.A.S., [1890]-1907, à sa cousine Marguerite
R
obert
, à Quimper ; 4 pages in-8 ou in-
12, 3 enveloppes.
120/150
[Rome 10 avril 1890]
. À la suite d’une l.a.s. de leur cousin Auguste, évoquant une audience papale accordée à Coppée, sa sœur Annette
et leur cousine Alexandrine, François Coppée envoie des vœux pour la santé de Marguerite, et des félicitations sur la promotion de
Robert au grade de capitaine. « Annette, la cousine Alexandrine et moi, nous allons continuer notre route jusqu’à Naples »…
La Fraizière
… / …
Littérature