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MUSIQUE
Le manuscrit est noté à l’encre bleue sur un cahier de 4 feuillets doubles
à 16 lignes ; il est paginé au crayon rouge, et a servi pour la gravure.
Il présente des corrections par grattages. Il est signé et daté en fin :
« Noizay août 1948 », et en fin de chacune des trois premières prières
« Noizay Août 48 ». La page de titre, datée « Été 1948 », porte un envoi
postérieur : « Pour Philippe Heugel ces prières qui lui reviennent de
droit – avec toute mon amitié. Fr. Poulenc ». Au verso, la dédicace
de l’œuvre : « aux Frères mineurs de Champfleury et spécialement
à Frère Jérôme, en souvenir de son grand père, mon oncle, Camille
Poulenc. Francis Poulenc Noizay, Été 48 ».
I. « Salut, Dame Sainte, reine très sainte »…, à 4 voix (ténors, 2 barytons,
basses),
Modéré, mais sans lenteur
(p. 1-5).
II. « Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu »…, à 4 voix,
Majestueux et éclatant
(p. 5-7) ;
III. « Seigneur, je vous en prie que la force brûlante et douce de
votre amour »…, à 3 voix (ténors, barytons, basses),
Très expressif et
fervent
(p. 8-9) ;
IV. « Ô mes très chers frères et mes enfants bénis pour toute l’éter-
nité »…, ténor solo et 4 voix (ténors, 2 barytons, basses),
Bien calme
(p. 10-13).
On joint
une petite brochure imprimée,
Petites Prières composées
par Frère Saint François d’Assise
(Aux Éditions Franciscaines, Paris,
4 p. in-16), sur laquelle Poulenc a coché les textes mis en musique.
Discographie
: Chœur de chambre Accentus, Laurence Equilbey
(Accord 1997)