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hélas ! les obus de l’ennemi ne cessent de tomber depuis quelques jours »…
Dunkerque 1
er
juin [
1918
]
. Son service
le ramène en Belgique, où il ira sans doute présenter au Roi Albert les hommages du général commandant le groupe
des Armées du Nord…
Rochefort 1
er
juillet
. Sur la bonne réception de son récit de la promenade dans le petit bois.
« Le mois prochain je me permettrai peut-être de vous demander de mettre aux pieds de Sa Majesté mon prochain
livre, qui aura pour titre
L’Horreur allemande
»…
[Fin 1918]
. Envoi du « volume destiné à
notre
auguste et exquise reine
bleue. Comme je voudrais La voir reprenant possession de son royaume, faisant son entrée dans une de ses villes
reconquises ! »… Etc.
112.
Stéphane MALLARMÉ
(1842-1898). L.A.S. (de son monogramme SM), Paris Mardi ; sur sa carte de visite
(in‑16)
89, Rue de Rome
.
700/800
« S’envoyer une carte est drôle ; mais vraiment quel article que le vôtre aujourd’hui et comme un chef d’œuvre, ce
pavé de diamant, est, avec vous toujours prêt »...
113.
Stéphane MALLARMÉ
. L.A.S. (monogramme) sur sa carte de visite,
Valvins, près Fontainebleau
mai 1896
[
sic
pour 1897, à Albert
B
oissière
] ; carte de visite écrite des deux côtés.
1 000/1 200
« Merci, de
L’Illusoire Aventure
; vous avez un sens exquis du poème, sachant où le prendre et le laisser et c’est
par le vers lui-même si vivant chez vous et inattendu, sans que jamais il soit plaqué et avec les attitudes propres,
qu’ouvertement vous conduisez l’ensemble : d’où, partout une musique instinctive si délicate. J’ai pris à ce livre, mon
cher Poëte, un plaisir très vrai, dont je vous sais gré »…
Correspondance
(éd. Bertrand Marchal), n° 2988.
114.
André MALRAUX
(1901-1976). 4 L.A.S., 1 L.A. et 1 L.S., 1932-1961 et s.d., à Henry de
M
ontherlant
;
8
pages formats divers.
400/500
Jeudi.
« Nous ne parlerons plus de mon premier projet. Mais voulez-vous être assez aimable pour me dire si je puis
encore compter sur vous pour le
V
igny
qui m’intéressait (XIX
e
siècle du même ouvrage, Octobre 1929) ou si je dois
considérer que vous l’écartez aussi ? »…
[1932].
« L’estime que j’ai pour votre talent fait que je parlerai volontiers de
vos livres, soit dans la
NRF
soit dans
Marianne
; mais, outre que je publie dans le n° du 1
er
janvier le début de mon
roman qui est loin d’être terminé, je suis hostile aux articles improvisés, et
B
erl
me parlait de quelques jours seulement.
Sans doute parlerai-je donc à la fois des notes sur la mort de
Mors et vita
, et de
La Rose de Sable
»…
2 mars 1952.
Il
le remercie d’avoir accepté de lire pour la radio « les notes que vous aviez prises en lisant
L’Espoir
»…
20 septembre
1952
, sur un tableau énigmatique : « Il est généralement admis que ce tableau appartient à une tradition, celle des
Vanités
; mais les Vanités ne lui ressemblent que si l’on ne pose pas la question que vous posez. Comme vous, je ne
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