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109.
LITTÉRATURE
. Environ 230 lettres, pièces ou manuscrits, la plupart L.A.S. à la dactylographe Berthe
M
andinaud
, 1954-1979 (on joint divers documents).
400/500
Jean Anouilh, Michel Arnaud (2), Pierre Barillet (10), Pierre Brasseur, Gisèle Casadesus (6, dont une photo dédicacée),
Jean Cau, Jacques Deval (7), Simon Gantillon (10), Raymond Gérôme (3), Fernand Gravey, Jean-Pierre Gredy, Jean
Guitton (11), Sorana Gurian (19, plus un fragment de tapuscrit), Guillaume Hanoteau (2), Jacques Hébertot (8), Bernard
Heuvelmans (40), Alexandre Joffé (2), José-André Lacour (2), François Maistre, René Marceau (13 poèmes), Jean Marsan
(2), Jean Meyer (2), Georges Neveux (5), Georges Peyrou, Germaine Privat (2), Claude-André Puget, Micheline Rozan,
Robert Thomas (12), Louis Velle, Monique Watteau (9), etc.
110.
Jean LORRAIN
(1855-1906). 3
poèmes
autographes signés, Fécamp 1882 ; 6 pages et demie in-fol. (le haut
légèrement effrangé).
400/500
E
nsemble
de
trois
poèmes
de
jeunesse
, adressé à Arsène
H
oussaye
, directeur de
L’Artiste
(feuillet d’adresse joint).
La valleuse
(2 pages, 12 quatrains). Dédicace biffée : « à Madame Commanville » (nièce de Flaubert) ; trois vers du 5
e
quatrain presqu’entièrement refaits. Ce poème sur Fécamp a été publié plusieurs fois, notamment dans des journaux
fécampois et dans
La Vie Moderne
(25 février 1888), puis dans la série
Par les Falaises
parue en 1892
dans plusieurs
livraisons de
L’Écho de Paris
sous la signature Raitif de la Bretonne (29 juillet 1892).
« C’était au fond d’une valleuse
Dans un pli de cote encaissé
Un étroit chemin de laveuse,
Au sol blanchâtre et défoncé »…
À marée basse
(2 pages et quart, 13 quatrains). Dédicace biffée : « au maître, Charles Gounod »
; nombreuses
corrections autographes, les quatrains 9 et 10 biffés et entièrement refaits. Ce poème fait aussi partie de la série
Par
les Falaises
de
L’Écho de Paris
(23 juillet 1892).
« Un souvenir hante mon rêve…
C’était à marée basse, en Juillet
L’ombre emplissait encor la grève »…
Fleurs de lin
(2 pages et quart, 14 quatrains). Dédicace biffée : « à l’amie, à Madame Heuzé »
; plusieurs corrections
autographes. Poème paru dans
L’Art et la Mode
du 18 septembre 1886 puis dans la série
Par les Falaises
de
L’Écho de
Paris
(26 août 1892), avec dédicace à Julia Daudet.
« Parfums du plateau solitaire
Toujours poussés soir et matin,
Nous sommes les flots de la terre
Chantaient les humbles fleurs de lin »...
O
n
joint
une petite L.A.S. sur carte,
Trélon, Château des Carmes
4 novembre [1890], à un ami, demandant
Thaïs
d’Anatole France qu’il est impatient de lire.
Reproduit page suivante
111.
Pierre LOTI
(1850-1923).
M
anuscrit
signé, [
Surtout, n’oublions jamais !
], et 15 L.A.S., 1915-1918 et s.d., à
Élisabeth de
C
araman
-C
himay
, comtesse
G
reffuhle
, ou à sa sœur Geneviève de
C
araman
-C
himay
, la générale
de
T
inan
; 3 pages in-fol., 39 pages petit in-4, la plupart deuil ou à sa devise
Mon mal m’enchante
et 1 page
in-12 avec adresse.
1 000/1 200
B
el
ensemble
autour
de
la
B
elgique
envahie
et
ses
souverains
.
Copie signée de son reportage de guerre du 1
er
août 1915, pour le premier anniversaire de « la violation éhontée du
territoire belge », le forfait « le plus abominable qui ait jamais sali l’histoire humaine », avec éloge du Roi
A
lbert
et de
la Reine
É
lisabeth
[texte recueilli dans
La Hyène enragée
, XV (Calmann-Lévy, 1916)].
Rochefort samedi [24 ? juillet
1915
]
. Envoi du passage autographe du reportage concernant la Reine Élisabeth,
pour savoir si la Reine en approuve la publication…
Jeudi matin [29 juillet ?]
. Envoi d’une nouvelle copie : « ce
que je dis n’est qu’une
atténuation
de ce que j’avais dit déjà et dans laquelle j’ai fait intervenir l’idée de fatalité, si
ingénieusement imaginée par la comtesse Greffulhe »…
Paris vendredi [30 juillet ?]
. « Je savais bien que la phrase que
j’ai notée était grave, bien que je l’eusse un peu atténuée en disant que les yeux de Sa Majesté s’étaient embrumés
de larmes »…
6 août 1916
: « J’avais fait faire une édition spéciale pour
notre
reine, de
la Hyène enragée
; mais je
comptais, avant de l’offrir, la faire relier, y mettre une dédicace, et surtout accompagner l’envoi d’une lettre demandant
permission. Mais j’étais sur le front, aux armées de l’Est » ; il a été « consterné d’apprendre que mon éditeur, croyant
bien faire, s’était empressé d’expédier lui-même le volume tel quel, par la Légation de Belgique ! »…
Aux Armées 9
juin [
1917
]
, remerciant pour l’heure charmante de dimanche : « J’ai trouvé votre souveraine plus exquise encore qu’à
ma première audience. Et moi, j’étais bien nul, n’est-ce pas ? J’en avais conscience et cela me banalisait encore plus.
Je me rappellerai longtemps, dans le petit bois, notre promenade bleue, dont la nuance s’avivait encore auprès du
jaune de votre costume, et j’ai gardé la fleur desséchée que la reine avait cueillie »…
Aux Armées octobre
, remerciant
pour des photos, qui seront « soigneusement gardées », ainsi que la tige de fleurs cueillie par Sa Majesté. « Je repense
bien souvent à ce petit bois de La Panne, à notre courte promenade inoubliable, à ce coin de dunes si près duquel,
… / …
Jeudi 20 juin 2019 à 14 heures