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… / …
E
nvoi
autographe signé en vers au Docteur
L
acour
, 1934
:
« Au Docteur P. Lacour,
Qui va, qui vient, qui court,
Qui soigne la ville et la Cour,
Qui n’est jamais à court,
Qui m’a porté secours,
Un grand merci tout court ! »
O
n
a
relié
en
tête
une
page
autographe
du manuscrit
(page 7).
279.
Émile HENRIOT
(1889-1961). 21
manuscrits
autographes, la plupart signés, 1905-1913 ; environ 190 pages formats
divers.
250/300
* 6
poèmes
autographes :
La Ballade de l’art pour l’ar…got
, 1905
;
Le Bonheur
;
Dicté par la raison
(s’enchaînant sur
Dictée par la folie
),
9 janvier 1905 ; « Je vous écris de la campagne… » ;
À une créole
, 20 septembre 1910 ;
Les Dieux
. Plus une liste autographe de 77 titres
de poèmes, avec décompte de vers et dates entre août 1904 et juillet 1905. * 2
contes
autographes signés :
Abboul Abbas, ou le Calife
neurasthénique, conte oriental
, 11 avril 1905, « Devoir français » annoté par le professeur ;
Le Dernier Dandy
.
* 13 manuscrits de chroniques ou articles de critique littéraire :
La Nature au XVII
e
et au XVIII
e
siècles
, « devoir français » (1905),
et
Lettres de J.J. Rousseau à M
r
de Girardin
, « composition française ».
Livres. Émile Henriot. Eurynice
: critique en règle de son propre
roman, signé du pseudonyme « Claude Chenneval », [1907].
Poésie
, sur des recueils de poétesses, dont Anna de Noailles, [1907].
3 chroniques
Les Théâtres
, une sur
Les Polichinelles
d’Henry Becque, [1910-1912].
M. Henri de Régnier
(pour
Les Marches de l’Est
, 1911).
Théophile Gautier
, à l’occasion du centenaire de sa naissance [1911], plus un dossier de notes et brouillons autographes.
Mouvement
bibliographique
[1913] ;
Un procès célèbre, M
me
Lafarge
; sur le château de la Muette, Deauville, etc.
O
n
joint
un dossier de notes sur J.-J.
Rousseau musicien, et divers documents.
280.
José-Maria de HEREDIA
(1842-1905).
P
oème
autographe signé,
Le récif de Corail
; 1 page in-4.
400/500
T
rès
beau
sonnet
du
recueil
L
es
T
rophées
(1893), évoquant les fonds sous-marins, dans la section
L’Orient et les Tropiques
. Le
manuscrit, soigneusement calligraphié à l’encre noire sur papier vergé, présente trois petites biffures et corrections à l’encre violette.
« Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore,
Éclaire la forêt des coraux abyssins
Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins,
La bête épanouie et la vivante flore »…
281.
José-Maria de HEREDIA
. L.A.S., Paris 26 février 1894, à Ernest
F
auvelle
; 2 pages in-8 à l’encre violette (quelques
petits défauts).
100/150
S
ur
son
élection
à
l
’A
cadémie
française
, au vieil ami dont le père finança ses études au collège Saint-Vincent de Senlis.
« Bien que je sois très fatigué et accablé de visites à rendre et de lettres à écrire, je tiens à vous faire part de mon élection à l’Académie
Française. Sans votre excellent père dont je conserve le souvenir reconnaissant et vénéré, je n’aurais jamais obtenu ce très grand honneur.
Il a été si bon pour moi, durant mon enfance, que je ne puis ne pas songer à lui lorsqu’il m’arrive un bonheur. Et comme il n’est plus là
pour recevoir le témoignage de ma tendre gratitude, je veux le transmettre à vous, son fils, en me rappelant à votre amical souvenir »…
O
n
joint
3 L.S. par le maréchal Gouvion Saint-Cyr (1818), et Alexandre Millerand (1934-1939, plus une enveloppe).
282.
Victor HUGO
(1802-1885). P.A.S. « Victor Hugo », Paris 30 novembre 1835 ; 1 page oblong in-8.
500/700
« Bon pour
mille
francs à toucher
à vue
chez M.
R
enduel
aujourd’hui 30 novembre, en exécution de mes traités, ledit bon devant lui
tenir lieu de quittance »…
283.
Victor HUGO
. L.A.S., 27 avril [1841], à l’avocat Pierre-Antoine
B
erryer
; 1 page in-8, adresse.
1 000/1 200
A
u
sujet
de
L
ucrèce
B
orgia
et
de
l
’
opéra qu
’
en
a
tiré
D
onizetti
. [Le drame d’Hugo
Lucrèce Borgia
avait été créé le 2 février 1833, et
l’opéra qu’en avait tiré Donizetti, sur un livret de Felice Romani, créé à Naples le 26 décembre 1833, et repris à Londres en 1839 ; mais
les représentations parisiennes au Théâtre Italien en 1840 en furent interdites par Hugo pour contrefaçon ; un nouveau livret fut alors
élaboré, changeant personnages et situations, sous le titre
La Rinegata
.]
« On me communique aujourd’hui seulement une lettre signée de vous qui a paru dans les journaux au sujet d’une contrefaçon-opéra
de
Lucrèce Borgia
. Avant de vous répondre j’aurais besoin de causer avec vous, car il est évident pour moi qu’on a surpris votre bonne
foi. Je ne puis croire à un acte d’hostilité de votre part, en aucun cas, et à plus forte raison dans une affaire inqualifiable comme celle-ci.
[…] Il me suffira de deux mots pour vous montrer combien on vous a trompé. [….] Votre ami
quand même
»…
284.
Victor HUGO
,
Gustave BRION
(1824-1877, peintre et illustrateur), et
GILMER
(photographe, actif à Paris vers 1862-
1870).
R
ecueil
de 25
photographies
de Gilmer d’après Brion, et L.A.S. de Victor
H
ugo
, [1862]
; un volume in-8, relié
demi-chagrin brun.
2 000/2 500
R
ecueil
de
25
illustrations
pour
L
es
M
isérables
,
avec
une
lettre
de
V
ictor
H
ugo
à
l
’
illustrateur
.
Les illustrations de Gustave Brion ont été photographiées par Gilmer. Ces photographies furent réalisées pour la première édition des
Misérables
(Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1862, 10 vol. in-8) ; le prospectus de cette édition les décrit comme « d’après
les scènes et les types dessinés par G. Brion. Chaque photographie : 1 fr. 50 ; la collection reliée en un album : 39 francs ».