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Histoire
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NAPOLÉON I
er
(1769-1821) Empereur.
L.S. « Napole », La Madone 27 août 1814, au général
BERTRAND ; la lettre est écrite par Bertrand RATHERY ;
1 page et quart in-4.
1 000 / 1 500 €
Sur l’aménagement de son palais des Mulini sur l’
île d
’Elbe
.
Il voudrait agrandir sa chambre à coucher, ce qui occasionne des
travaux conséquents : « il faudrait abattre une muraille, ce que l’ar-
chitecte et le maçon déclarent pouvoir compromettre la solidité de
la maison ». Il faudrait faire la même chose à l’étage, et « abattre
l’escalier pour agrandir la galerie qui est la principale pièce de la
maison ; […] cela ferait un beau sallon ». Il s’impatiente déjà : « Quand
ma chambre à coucher et mon cabinet seront-ils prêts ? Pourrai-je
les habiter Lundy ? » [la lettre est du samedi 27 août]. Pour agrandir
sa chambre actuelle, on peut abattre le mur de la salle de bains :
« je ferais ma salle de bains dans la chambre où est mon petit lit en
fer. Mes 2 cabinets et la salle à manger resteraient comme ils sont ».
Il envisage aussi de faire construire « un petit escalier en limaçon à
l’extrémité de la galerie en dehors, et abattre la muraille pour agrandir
ma chambre à coucher »…
Correspondance générale
, t. XV, n° 38825 p. 565.
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NAPOLÉON I
er
(1769-1821) Empereur.
L.S. « NP » avec 2 lignes autographes, Porto Ferrajo 24
juillet 1814, au général BERTRAND ; la lettre est écrite par
Bertrand RATHERY ; 1 page in-4.
1 200 / 1 500 €
Napoléon attend sa mère qui va le rejoindre à l’
île d
’Elbe
(elle
arrivera le 2 août).
Il ordonne de faire partir
l’Abeille
pour Civita-Vecchia et de porter
des lettres pour le consul de Naples et le cardinal Fesch : « Ecrivez
au cardinal que nous apprenons que Madame n’est pas partie sur
la frégate
le Cuirasseau,
que vous envoyez un aviso prendre ses
bagages et avoir de ses nouvelles ; que si elle vient à Piombino,
comme on dit qu’elle en a le projet, elle n’aura que deux lieux de
traversée. Dites-lui que mon Brick est à Gènes, d’où il doit revenir dans
peu de temps, et que si on sait où Madame doit s’embarquer, on le
lui enverra ». Il attend une réponse « sur le champ afin que
l’Abeille
puisse apporter la réponse et se charger de tous les domestiques et
effets de Madame ». Que Bertrand demande à
l’Abeille
« de prendre
tous les renseignements qu’elle pourra se procurer sur le voyage de
Madame et de la Princesse Pauline ».
Il ajoute
de sa main
en post-scriptum : « Que si elle était à Piombino
une belle embarquation ira la prendre ».
Correspondance générale
, t. XV, n° 38751 p. 532.