Previous Page  135 / 236 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 135 / 236 Next Page
Page Background

890

889

133

Histoire

890

NAPOLÉON I

er

(1769-1821) Empereur.

L.S. « Napole », La Madone 27 août 1814, au général

BERTRAND ; la lettre est écrite par Bertrand RATHERY ;

1 page et quart in-4.

1 000 / 1 500 €

Sur l’aménagement de son palais des Mulini sur l’

île d

’Elbe

.

Il voudrait agrandir sa chambre à coucher, ce qui occasionne des

travaux conséquents : « il faudrait abattre une muraille, ce que l’ar-

chitecte et le maçon déclarent pouvoir compromettre la solidité de

la maison ». Il faudrait faire la même chose à l’étage, et « abattre

l’escalier pour agrandir la galerie qui est la principale pièce de la

maison ; […] cela ferait un beau sallon ». Il s’impatiente déjà : « Quand

ma chambre à coucher et mon cabinet seront-ils prêts ? Pourrai-je

les habiter Lundy ? » [la lettre est du samedi 27 août]. Pour agrandir

sa chambre actuelle, on peut abattre le mur de la salle de bains :

« je ferais ma salle de bains dans la chambre où est mon petit lit en

fer. Mes 2 cabinets et la salle à manger resteraient comme ils sont ».

Il envisage aussi de faire construire « un petit escalier en limaçon à

l’extrémité de la galerie en dehors, et abattre la muraille pour agrandir

ma chambre à coucher »…

Correspondance générale

, t. XV, n° 38825 p. 565.

889

NAPOLÉON I

er

(1769-1821) Empereur.

L.S. « NP » avec 2 lignes autographes, Porto Ferrajo 24

juillet 1814, au général BERTRAND ; la lettre est écrite par

Bertrand RATHERY ; 1 page in-4.

1 200 / 1 500 €

Napoléon attend sa mère qui va le rejoindre à l’

île d

’Elbe

(elle

arrivera le 2 août).

Il ordonne de faire partir

l’Abeille

pour Civita-Vecchia et de porter

des lettres pour le consul de Naples et le cardinal Fesch : « Ecrivez

au cardinal que nous apprenons que Madame n’est pas partie sur

la frégate

le Cuirasseau,

que vous envoyez un aviso prendre ses

bagages et avoir de ses nouvelles ; que si elle vient à Piombino,

comme on dit qu’elle en a le projet, elle n’aura que deux lieux de

traversée. Dites-lui que mon Brick est à Gènes, d’où il doit revenir dans

peu de temps, et que si on sait où Madame doit s’embarquer, on le

lui enverra ». Il attend une réponse « sur le champ afin que

l’Abeille

puisse apporter la réponse et se charger de tous les domestiques et

effets de Madame ».  Que Bertrand demande à

l’Abeille

« de prendre

tous les renseignements qu’elle pourra se procurer sur le voyage de

Madame et de la Princesse Pauline ».

Il ajoute

de sa main

en post-scriptum : « Que si elle était à Piombino

une belle embarquation ira la prendre ».

Correspondance générale

, t. XV, n° 38751 p. 532.