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118.

COLETTE.

3 L.A.S., [1937-1938], à un ami [Pierre

B

risson

] ; 4 pages et demie in-4 sur papier bleu à ses adresses.

300/400 €

Immeuble Marignan [février 1937].

Comme le dit son médecin le D

r

Moreau : « “On ne va pas dans le midi pour sept jours, on y va pour

un mois, ou pas du tout !” La preuve qu’il a raison, c’est que je suis couchée depuis vendredi dernier, avec une grippe toute battante

neuve […] Elle m’attendait, tapie dans les antiques poussières de la Porte Saint-Martin. On a voulu me consoler en me disant que mon

“Spectacle” était bien… Par chance,

L’Appartement de Zoïka

est remis à lundi soir. Mais cette semaine je n’ai rien à vous envoyer, n’ayant

pas la permission – ni l’envie – de quitter ma chambre. […] Il y a à l’Odéon une

Eugénie Grandet

qu’il vaudrait mieux noyer avec son

auteur »...

[7.XI.1937]

: « Si vous pensez qu’il faille donner une suite à la question pigeons… […] Mais je n’aime pas, comme titre

La grande

pitié des pigeons de Paris !

»…

9 rue Beaujolais.

« J’ai une dactylo du coin de la rue pour l’instant. Ça se voit ! Pas même des interlignes !

J’ai reçu une sauce terrible de pluie et de neige et je suis un peu comme ci comme ça, mais ce n’est rien »…

119.

Camille COROT

(1796-1875) peintre. L.A.S., [Paris 24] décembre 1857, au peintre Eugène

L

avieille

à La Ferté-Milon ; 1 page in-8,

adresse.

250/300 €

« Je reçois un petit mot de M

r

Brunel ; par lequel il me dit que toute la semaine du Jour de l’an il lui est impossible de venir. Je m’entendrai

avec lui pour arranger un autre jour. Je serais content de faire le voyage avec lui »… [Lavieille fut l’élève de Corot et devint un de ses

proches amis.]

On joint

un rare portrait photographique, par Charles D

esavary

, de Corot peignant dans le jardin du moulin de Nicolas-lez-

Arras (tirage sur papier albuminé).

120.

Camille COROT.

L.A.S., mercredi, à un ami ; 1 page in-12.

200/250 €

C’est avec plaisir qu’il le verrait demain jeudi, « seulement je dois quitter l’atelier à 1 ½ ». Il propose de venir le matin à 9 heures…

121.

Camille COROT.

L.A.S., dimanche, à « Mon cher Caillou » ; 1 page in-12.

100/150 €

« Que de douleur : les deux mardi sont pris. Je vous remercie bien tous deux : j’espère être plus heureux une autre fois »…

122.

Camille COROT.

2 L.A.S. ; ¾ page in-12 chaque.

150/200 €

Lundi

. « Si vous voulez je serai chez vous le jeudi 10 à 2 ½ au lieu de 4

h

»… – « Ma bonne amie tu serais bien aimable d’inviter la demoiselle

Marion pour le 29. Je t’embrasse »…

123.

Alfred CORTOT

(1877-1962) pianiste. L.A.S.,

Lausanne

28 juillet 1958, au colonel S

assier

; 4 pages in-8 à son en-tête, enveloppe.

150/200 €

Il a lu avec intérêt sa communication au sujet « d’un “Robot” perfectionné susceptible de recueillir et de noter, selon les données d’un

graphisme usuel, les improvisations du compositeur, et par suite de pouvoir remplacer la notation manuscrite ». Il pense qu’un tel procédé

ne peut convenir à un compositeur professionnel, qui ne saurait se satisfaire « d’une ébauche de première venue ». Il le renvoie aux

« innombrables retouches et amendements de tous ordres dont font état les cahiers d’épreuves de Beethoven », ou aux manuscrits des

grands maîtres. En revanche, il pourrait s’adresser « à l’amateur désireux de conserver un témoignage d’une inspiration passagère que

son incompétence professionnelle ne lui permet pas de traduire par une notation ultérieure » ; mais la notation serait de toute manière

incomplète. De plus « les coûteuses et longues recherches qui préluderaient à l’établissement d’une telle “machine-miracle” – et l’usage

restreint qu’on lui pourrait prévoir n’en laisseraient pas supposer la rentabilité ! »…

124.

Dieudonné COSTES et Maurice BELLONTE.

(1892-1973 et 1896-1984) aviateurs, ils réussirent la première liaison sans escale

Paris-New York.

C

arte

postale

signée par les deux ; carte postale illustrée

La Traversée Paris-New-York

.

100/150 €

« La Traversée Paris-New-York réalisée pour la première fois par les héroïques aviateurs Costes et Bellonte à bord du “?” » ; en dessous,

photographie de l’« Appareil Bréguet-Moteur Hispano », entourée de chaque côté par le portrait photographique des deux aviateurs,

signés de leur main ; en bas, l’hémisphère Nord avec la trajectoire du vol, « A la gloire des ailes françaises, qui relie la Tour Eiffel à la

Statue de la Liberté »…

O

n

joint

une L.S. de Costes, Paris 8 mai 1928 renvoyant à un admirateur cette carte postale « revêtue de nos signatures » ; une

photographie de presse d’origine « Avant l’envol de Costes vers l’Europe Centrale »… ; un dessin publicitaire à l’encre bleue et crayon de

couleurs

Paris-New-York par Coste et Bellonte

», avec un portrait en médaillon de profil de Costes et la trajectoire tracée sur une carte

de l’Atlantique.

125.

Philippe-Emmanuel, marquis de COULANGES

(1633-1716) chansonnier, épistolier et mémorialiste ; cousin et ami de M

me

de

Sévigné. L.A.S., Paris 5 octobre 1702, [à M

me

de B

ernières

] ; 4 pages in-4.

300/400 €