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JEAN COCTEAU
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COCTEAU JEAN
Antigone. Les Mariés de la Tour Eiffel
(Paris, Éditions de la
Nouvelle Revue Française, Libraire Gallimard, 1928)
; in-12,
broché (débroché, premiers et derniers feuillets salis).
1 000 / 1 200 €
Exemplaire corrigé en vue d’une réédition
.
Édition originale
d’Antigone
, un des 16 exemplaires hors commerce
sur vélin pur fil Lafuma-Navarre (n°
f).
Cocteau a porté une cinquantaine de corrections autographes dans cet
exemplaire, annoté également (et quelque peu sali) par les typographes.
Il y a également
deux
dessins
à la plume
: le premier sur le feuillet
d’achevé d’imprimer représentant une main tenant un papier sur lequel
est écrit
: «
à l’impossible je suis tenu
», le second sur la quatrième
de couverture représentant un marin de profil sous lequel Cocteau
a inscrit et barré, à deux reprises, le mot «
naïf
».
Les couvertures sont couvertes de notes autographes
: «
Revoir
tout le texte au point de vue de la composition, lettres, mots, lignes,
ponctuations, etc… Surtout le N° Barbette JC. Supprimer le 1
er
“du
même auteur” qui n’a plus aucun sens depuis 3 ans. Fautes principales
pages 67-68-83-85-90-119-152- ?
» Sur le second plat de couverture
:
« Exemplaire corrigé. – Étant donné l’énorme nombre de fautes j’en
laisse sûrement passer. Faire relire par un correcteur soigneux
».
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COCTEAU JEAN
L.A.S. « Jean Cocteau
», [1927
?]
; 1 page in-4 sur papier
bleu.
200 / 250 €
«
Comment pouvez-vous croire à du silence exprès. Je vais, je
viens, je tombe malade – je me décourage – je retrouve des forces
etc…C’est un drame qui n’arrête pas. Il m’arrive de ne pas ouvrir les
enveloppes, de répondre et de garder ma réponse. Votre gentillesse
me prouve que je peux être franc
»… Il ajoute qu’il quittera Paris après
sa conférence aux Annales
: « Paris m’étouffe
».