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les collections aristophil

100

85

COCTEAU JEAN

2 P.A., 1942

; 9 pages in-fol. en partie

imprimées à en-tête

Conservatoire

National de Musique et d’Art

Dramatique. Examens semestriels

1942. Art Dramatique

.

500 / 700 €

Cocteau juge des jeunes comédiens au

concours du Conservatoire

.

Deux feuilles préimprimées pour les jurés

du concours de la promotion 1942 des

élèves comédiens du Conservatoire, avec

les remarques autographes au crayon de

Jean Cocteau. Parmi les jeunes comédiens

jugés par Cocteau, qui a noté également

la pièce jouée par l’élève, on relève bien

des noms qui s’illustreront par la suite

:

Claude Nollier (« Beau physique et qualités

à mettre en ordre – passable

»), Daniel Gélin

très bien (âme)

»), Daniel Ivernel (« Dons

exceptionnels mauvaise prononciation

»),

Alice Sapritch («

le contraire de Racine –

passable

»), Jean Desailly (« charmant léger

sensible

»), Louise Conte (« pas mal du tout

»),

Jacques Dacqmine («

don – très bien

»),

Sophie Desmarets («

fille de théâtre, gestes

charmants, bien

»), Maria Casarès (« Sens du

vers – pas un physique de tragédie (corps)

– la voix accroche – pour tragédie bien

»),

etc. Quant à Serge Reggiani, Cocteau note

:

« Serge

! Pourquoi ne pas venir, c’est idiot

».

On joint

une L.A.S. de Claude DELVINCOURT,

Directeur du Conservatoire, 7 juin 1942 (4 p.

in-8). « On me dit de tous côtés que vous

auriez donné des conseils à quelques-uns des

concurrents qui participeront prochainement

au concours de comédien. [...] Aayant rouvert

les portes cette année, je veux que tout se

passe dans l’ordre le plus parfait. On nous

surveille de près et les circonstances nous

imposent la plus grande prudence

». Il doit

donc renoncer à solliciter Cocteau pour les

épreuves de fin d’année

»…

86

VAUDOYER JEAN-LOUIS

(1883-1963)

L.A.S. « JLVaudoyer

», 8 décembre

1942, à Jean COCTEAU

; 2 pages

oblong in-8 à en-tête de la

Comédie

Française

.

100 / 120 €

Au sujet de

Renaud et Armide

.

[Jean-Louis VAUDOYER était alors

administrateur de la Comédie Française,

où la pièce de Cocteau sera créée le 13

avril 1943.]

«

Le moment est venu me semble t’il, de

penser à

Renaud et Armide

; non point

pour les répétitions encore, mais pour la

préparation du spectacle

»

; notamment les

décors et costumes par Christian BÉRARD...

«

Je ne pense pas que nous puissions

envisager de jouer avant la fin de février (une

pièce de HAUPTMANN devant trouver place

entre la vôtre et celle de MONTHERLANT),

mais tout est long et difficile

»…

87

COCTEAU JEAN

L.A.S. « Jean Cocteau

», 7 mars

1944, à des amis [M. et Mme Marc

BARBEZAT

?]

; 1 page in-4.

200 / 300 €

«

Il me faut véritablement me “rouler à vos

pieds” et je me rends compte de l’ennui

que je vous cause. Un travail continuel et

très dur ne m’a pas encore laissé libre pour

une entreprise de vrai luxe d’âme. Le texte

de François S. [Sentein] est d’une étoffe dont

on peut mal tirer les fils et le problème reste

intact. Il me faudrait de la campagne et du

lest. Ma pièce

; mon film etc… sont des

ouvrages sans fin, en ce sens qu’il y a toujours

à reprendre et à retravailler mille détails. Le

sujet que je dois écrire pour vous est si vaste

et si grave qu’il est difficile (impossible) de le

traiter à la légère

»…