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titre doré en long. Ediz. orig. della più imp. monografia mai dedicata all’isola siciliana, ricca di notizie storiche,

naturalistiche, politiche e geografiche. – Est. 200/300

116 PALUSTRE

DE

MONTIFAUT (Léon). De Paris à Sybaris.

Études artistiques et littéraires sur Rome et

l’Italie méridionale. 1866-1867. Paris, Alphonse Lemerre, 1868, 8°, [4]-XXIII-440 p., demi-toile de l’époque, dos à

nerfs (mors frottés, coups à la coupe avant extér.). Docteur en droit et avocat, Léon Palustre de Montifaut (1838-

1894) préféra cependant se consacrer à l’archéologie et à l’histoire de l’art. Dans ce récit d’une expédition en Italie,

il disserte surtout de l’architecture et de la peinture à Gênes, puis de Carrare en même temps qu’il relit Virgile et

Nicolas de Pise. En appréciant les sculptures de Rome, il pense à Cicéron puis à Michel-Ange. En Calabre il parle

de la sculpture napolitaine. Bien qu’érudit, l’auteur raconte son quotidien avec son lot de détails pratiques. – Est.

25/50

117 PELLE (C.). Les Îles et les Bords de la Méditerranée

comprenant la Sicile et la Côte de Barbarie, etc.

Illustrés d’après les dessins pris sur les lieux, par W.L. Leitch, Sir Grenville T. Temple, Bart., Lieut. Allen et Major

Irton ; précédés d’un essai historique sur la Méditerranée par M. C. Pellé, un des rédacteurs de la « Revue

Britannique », auteur du texte de Constantinople ancienne et moderne. P., Fisher, Fils et C

ie

, s.d., 4°, 148 p.,

65 planches sous serpente, 1 carte dépliante in-fine, demi-maroquin vert, dos à 5 nerfs, titre doré (nerfs frottés, qq.

rousseurs). – Est. 100/150

118 POCILE (Andrea) [anagramme de Placido REINA]. – Delle rivolutioni della città di Palermo

avvenite

l’anno 1647. Racconto d’Andrea Pocili. Verona, Francesco de’ Rossi, 1648, 4°, [4]-344 (nombreuses erreurs de

pag.)-[1 (errata)]-1 blanche p., beau pastiche de reliure ancienne à la Du Seuil en plein veau brun, dos à nerfs déco-

ré, plats encrés de deux triples filets dorés avec aux angles un fleuron doré, cachets. Bel ex. à ttes marges. La Ré-

publique napolitaine des années 1647-1648 fut une république fondée à Naples à la suite de la révolte populaire

menée par Masaniello et Giulio Genoino contre le régime de la Vice-royauté espagnole. Cet épisode s’inscrit dans

le cadre européen de la guerre de Trente Ans et de la rivalité franco-espagnole de cette époque. La création de cette

république fut soutenue par le duc Henri II de Guise, descendant du roi René d’Anjou, qui voulait renouer avec les

prétentions de sa famille sur le Royaume de Naples. Elle reçut plusieurs noms officiels, tels que République séré-

nissime du Royaume de Naples, République royale et Monarchie républicaine sérénissime de Naples, noms singu-

liers qui reflètent la double nature du régime, à la fois républicain et monarchique. Son sceau comportait un écu

rouge frappé du sigle S.P.Q.N (Senatus Populusque Neapolitensis), surmonté de la devise Libertas et des armes du

duc de Guise. Le manque de soutien de Mazarin à Henri, désireux de ne pas renforcer la puissance de la maison de

Guise, fait avorter cette tentative. La république fut déclarée le 22 octobre 1647 par Gennaro Annese, et prit fin le

5 avril 1648, date de la chute du fort de Nisida et de l’entrée dans la ville des troupes espagnoles (Wikipédia). Peu

commun. – Est. 100/150

POMPEI…

119 Raccolta de’ più belli ed interessanti dipinti,

Musaiei ed altri monumenti rinvenuti negli scavi di Ercolano, di

Pompei, e di Stabia che ammiransi nel Museo nazionale. Napoli, Per cura di Pompeo Paderni, 1871, grand 4°, titre,

152 (sur 165) planches h. t. (1-151 et 153), sans l’index en fin, demi-chagrin rouge à coins de l’époque, dos à nerfs

décoré, tranches dorées (reliure frottée, coiffes abîmées). Recueil des plus belles et intéressantes peintures, sculp-

tures et autres monuments retrouvés dans les ruines d’Ercolano, de Pompei et de Stabia que l’on peut admirer au

Musée National de Naples. – Est. 25/50

120 [RIEDESEL (baron Johann Hermann

VON

]. Voyage en Sicile et dans la Grande Grèce,

adressé par

l’auteur à son ami Mr. Winckelmann. Traduit de l’allemand, accompagné de notes du traducteur et d’autres

additions intéressantes. Lausanne, Franç. Grasset et Comp., 1773, in-12, XII-370 p., plein veau brun moucheté de

l’époque, dos à nerfs orné. Bel ex. de cette édit. orig. française (il existe une autre sortie en 1802). D’après Barbier,

l’auteur est le baron Johann Hermann de Riedesel (1740-1785), familier de la Cour de Potsdam et du Grand

Frédéric, depuis 1762 ami intime de Winckelmann qui dirigea de loin son périple en Sicile de mars à juin 1767 et fit

publier lui-même ses « Reisen durch Sicilien » en 1771 à l’adresse de Zurich ; le traducteur est Jean-Rodolphe Frey

des Landres (1727-1799). L’ouvrage lui-même est complété par un « Mémoire sur la Sicile », du Comte Zinzendorf

(pp. 267-349), et un « Voyage au mont Etna », traduit de l’anglais d’Hamilton, par de Villebois (pp. 353-370) et

publié d’abord dans les « Éphémérides du citoyen, ou Bibliothèque raisonnée des sciences morales et politiques »,

1767, t. 8. L’ensemble constitua jusque dans les années 1850 la Bible du touriste de langue allemande en Sicile. –

Est. 100/150

121 RODOCANACHI (E.). La Femme italienne

à l’époque de la Renaissance. Sa vie privée et mondaine. Son

influence sociale. P., Hachette, 1907, 4°, [8]-441 p., 77 pl. en noir h. t. dont 1 frontispice, sous serpentes, bradel

demi-vélin ivoire à grands coins, dos lisse ornementé, pièce de titre en chagrin vert sertie de roulettes dorées,

roulette dorée en tête et pied de dos (rousseurs). La naissance et les relevailles. Le baptême et ses cérémonies. Le

rôle de la mère. Les jeux de l’enfance. L’éducation au couvent et à la maison. Les femmes savantes. La jeune fille.

Les fiançailles. Contrats de fiançailles et contrats de mariage. Les dots. Le mariage. Cérémonies et fêtes. Les trous-

seaux. Le concept de la beauté. Le fard. La teinture des cheveux. L’habillement. Les divertissements. Les conver-