Musée de l’Histoire de France à Versailles. Avec Charlet et Auguste Raffet, il deviendra « l’un des trois artistes qui
entendent le mieux la reproduction des troupiers de l’Empire » (V. Thoré). – Est. 100/150
129 Brabant. – VONCK (J.F.). Naerdere onzeydige aenmerkingen
of vervolg van staetkundige onderrigtingen
voor het Brabansch volk [...]. Tweeden druk. Ryssel [Lille], sans édit., 1792, 8°, portrait, XVI-376 p. (le feuillet
d’errata est placé en tête de vol.).
Suivi de :
Redenvoering betrekkelyk tot het drukzel getyteld : Tafereel van
verkwisting van koninglyke en gemyne penningen, door de Brabandsche ex-Souverynen, of uyttrekzel uyt den
register der Staeten van Braband van den jaere 1789 en 1790 ; uytgegeeven in het Fransch, in het begin van deezen
jaere 1792. Met eene aenmerking over de gebrekkelyke inrigting der Staeten van Braband. Ryssel, sans édit., 1792,
8°, [4]-62 p. Ensemble un vol. en demi-reliure moderne en veau brun, dos à nerfs, pièce de titre. Bel ex. Jean-
François Vonck (Baardegem, 1743 – Lille, 1792), avocat au Conseil de Brabant, est l’un des leaders de la Révo-
lution brabançonne de 1789-1790 dans les Pays-Bas autrichiens. Inspiré de la pensée de Montesquieu, il plaide pour
la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et pour la suppression des privilèges de l’administration
féodale. En faveur d’une administration plus centralisatrice et plus démocratique, il propose une réforme en profon-
deur du système politique et l’ouverture des Conseils au bas-clergé, à la petite noblesse et aux représentants du
peuple des villes et des campagnes. – Est. 25/50
130 « Gazette de Leyde »,
feuillet de titre (« Gazette de Leyde ou Nouvelles extraordinaires de divers endroits » ;
année et nom d’auteur ajoutés à la main : 1790, Étienne Luzac), année 1790 complète du n° 1, 1
er
janv. au n° 105,
31 déc. 1790, petit 4°, 8 p. non chiffrées par numéro, demi-veau brun à la Bradel, dos lisse, titre doré (dos éclairci).
« La Gazette de Leyde » ou « Les Nouvelles extraordinaires de divers endroits » est un journal politique d’expres-
sion française publié à Leyde, aux Pays-Bas, entre 1677 et 1811. Ce journal s’est imposé comme étant le plus lu et
le plus influent de la seconde moitié du 18
e
s. Les Provinces-Unies sont, au 18
e
, un pays très tolérant en matière de
liberté de la presse et de libertés religieuses. À l’inverse de la France où règne la censure, la presse écrite y jouit de
conditions de publication très libérales pour l’époque. De nombreux huguenots se sont exilés dans les Provinces-
Unies sous le règne de Louis XIV, exilés dont le nombre augmente avec la révocation de l’édit de Nantes en 1685.
Plusieurs d’entre eux publient dans plusieurs villes d’Europe des journaux traitant de l’actualité politique en France
et en Europe. Lus par les élites françaises, ces journaux sont appelés, en France, les « gazettes étrangères ». En
1677, un Français exilé dans la ville hollandaise de Leyde, Jean-Alexandre de la Font, fonde un journal politique
destiné aux Français des Provinces-Unies mais également aux élites de toutes l’Europe. Bien que son nom officiel
soit « Les Nouvelles extraordinaires de divers endroits », le journal se fait connaître sous le nom de « Gazette de
Leyde ». Repris par Étienne Luzac en 1738, il connaît son apogée sous la direction de son neveu, Jean Luzac, qui
en fait le journal incontournable de la seconde moitié du 18
e
s. Très favorable aux idées nouvelles et aux révolu-
tions américaine, batave et française, la « Gazette de Leyde » est lue par les Lumières, les diplomates et souverains
de toutes les cours d’Europe. Officiellement éditée à 4.200 exemplaires dans les années 1780, les historiens esti-
ment que ses lecteurs pourraient en réalité être de 5000 à 10000 personnes, notamment en raison de copies pirates
(Wikipédia). – Est. 100/150
131 ISNARD (Maximin). Proscription d’Isnard.
Paris, chez l’Auteur, An III [1794], 8°, 98 p., br. (à ttes marges).
Édit. orig. Maximin Isnard (Grasse, 1755-1825) est un homme politique français qui fut notamment député du Var
à la Convention nationale. (Martin et Walter 16973 : « Sommaire : lettre écrite à la Convention Nationale et lue
dans la séance du 24 frimaire an III. Isnard à ses commetans (sur la lettre précitée). Mémoire de Maximin d’Isnard
sur les persécutions qu’il a éprouvées de la part de la Commune de Paris et de Robespierre. Moyens de défense (sur
la journée du 31 mai et ses conséquences). Vie politique d’Isnard ». – Est. 25/50
132 LA VICOMTERIE (Louis). Les Crimes des rois de France,
depuis Clovis jusqu’à Louis XVI. Avec
gravure. Paris, Petit et Lyon Prudhome, 1791, 8°, frontispice, LXIV-312 p., Reliure moderne en demi-chagrin bor-
deaux, dos lisse décoré, ex. à ttes marges. Édit. orig. de ce violent pamphlet dirigé contre les crimes de la monarchie
et l’oppression exercée par celle-ci sur le peuple. « Français ne prononcez jamais qu’avec effroi ces trois mots :
royauté, inviolabilité, hérédité. Cette trinité infernale a causé tous vos malheurs » (Discours préliminaire). Lavi-
comterie fut l’un des premiers auteurs à s’affirmer ouvertement « républicain » en France à cette époque. Ardent
montagnard, membre de la Convention, du « Cercle social » et du Comité de sureté générale, il participa à l’in-
surrection de Prairial. Ce fut lui qui fut chargé de rédiger le fameux acte d’accusation contre le roi en janvier 1794
et il vota la mort sans appel au peuple ni sursis. L’ouvrage fut plusieurs fois réédité au 19
e
s. par des propagandistes
socialistes ou républicains. – Est. 50/100
133 Liste, par ordre alphabétique des représentans du peuple
au corps légilslatif, précédée d’un calendrier pour
l’an V. 1797. Paris, Chaignieau et Devaux, An V, in-32, 106 p., demi-toile verte à la Bradel postér. (brunissures,
dern. pages abîmées sans manques de texte). Les adresses sont données. – Est. 20/40
PRINCIPAL JOURNAL DE BRUXELLES EN 1815
134 « L’Oracle ». Journal de Bruxelles.
Ensemble de 196 numéros (comprenant 4 p. 4°) des années 1808 à 1817
reliés en un vol. en cart. moderne (traces d’usage et de pliures, papier bruni, qq. petites déchirures). Année 1808 :
172, 20 juin. Année 1809 : 272, 6 oct. ; 277, 11 oct. Année 1811 : 78, 19 mars ; 83, 24 mars ; 117, 27 avr. Année