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157*. [MADAME ELISABETH]. BEAUCHESNE Alcide
de.
La vie de Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI,
Henri
Plon Imprimeur-Editeur, Paris, 1869. 2 volumes, grand in-
4°, demi-reliure en chagrin vert, dos à nerfs, titre en lettres
d’or, porte l’ex-libris de Louis Salanson, les deux volumes
s’ouvrent sur une gravure hors-texte de Madame Elisabeth
respectivement par Morse et Rousseaux, le premier volume
possède une dédicace à Mme Louis Salanson : «
en souvenir
de ma si tendre … et maternelle sympathie »,
datée du 30 mars
1870 et signée
P.O.
, petits manques aux coins mais bon état
dans l’ensemble.
150/200 €
158*. MARIE-ANTOINETTE, reine de France.
Fragment de tissu, provenant d’un bas porté par la reine,
conservé dans une enveloppe portant l’inscription manuscrite
suivante : «
Bas de la reine Marie-Antoinette. Le 17 mai 1878,
ce précieux souvenir m’a été donné par Madame la Vicomtesse
de Lamotte, née d’Argence, nièce de Mademoiselle Descloseaux.
C’est le 18 janvier 1815 que l’exhumation a été faite du cimetière
de la Madeleine acheté par Monsieur Descloseaux, signé A de
Boutray
».
1 500/2 000 €
Historique
:
Monsieur Louis Descloseaux (1732-1816), habitant depuis
1789, une maison voisine du cimetière de la Madeleine, où furent ensevelis la
reine Marie-Antoinette et le roi Louis XVI, avait noté l’endroit précis de leurs
sépultures. Ayant en 1802 fait l’acquisition de cette parcelle de terrain, il le
clôtura de murs, y planta des cyprès et le tint fermer jusqu’à la Restauration.
Lorsqu’en 1815, le roi Louis XVIII entreprit des recherches afin de retrouver
les corps de son frère et de sa belle-sœur, pour leurs offrir une sépulture descente,
Monsieur Descloseaux indiqua l’emplacement exact qui fut confirmer au roi par
Pierre Seveste, petit-fils d’un des fossoyeurs. Il fut d’ailleurs présent le jour de
l’inhumation des corps et c’est très probablement à cette occasion qu’il fit prélever
ce fragment de tissu. Cette action lui valut de la part du roi, la remise de l’ordre
de Saint-Michel et une pension pour l’une de ses filles. Puis le 11 janvier 1816,
il vendit au roi Louis XVIII, le terrain et la maison, sur l’emplacement duquel
se trouve actuellement la Chapelle expiatoire. Et c’est ensuite par sa fille que
cette relique fut transmise à la vicomtesse de Lamotte, comme l’indique la note
manuscrite.
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