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de service au temple assiste à la séparation de Marie-Antoinette et de son fils le 3

juillet 1793 »…Vincent membre du conseil général de la commune, commissaire

au Temple le 15 octobre signe et autorise la requête de Cléry demandant au nom

de Louis Capet des vêtements pour son fils » Veron membre de la commune de

service à la Tour le 30 septembre 1792, dit au roi installé qui venait de passer

la première nuit dans la grande tour, qu’il n’avait plus de communications avec

sa famille et qu’il ne devait même plus revoir ses enfants »…Jérôme membre

du conseil, commissaire du Temple, le 26 octobre 1792, de concert avec Roché,

Massé et Cochois ses collègues lisant un arrête qui enlève à Marie-Antoinette son

fils pour le remettre entre les mains de Louis XVI »…

154. REVOLUTION FRANCAISE.

Pièce manuscrite de neuf pages, conservée dans une chemise,

portant l’inscription : « 

Procès-verbaux de l’Assemblée Electoral

de 1792 et de la journée du 10 août. » ; « Des évènements relatifs

à la journée du 10 aout 1792 … dans lesquels le soussigné Leroy

… ai été acteur et témoin, le 1

er

septembre 1792

 ». On y joint un

dossier contenant vingt-cinq copies manuscrites de la main du

vicomte Alcide de Beauchesne établies d’après les documents

originaux de l’époque provenant des procès-verbaux de

l’Assemblée Electorale du département de Paris, septembre

1792, et un dossier de huit pages, intitulé «

Municipalité de

Paris, installé le 2 décembre 1792

 », établissant la liste des

représentants municipaux de Paris repartis en 47 sections,

signée par Leszuillier le 30 novembre 1792, un dossier

composé de vingt-trois pages, dont le « 

Rapport fait par

Bezard, représentant du peuple au nom des comités de législation

et de sureté général

 »..., etc…

Format in-folio, bon état.

300/500 €

Intéressant témoignage établi par Leroy, révélant en détails les évènements

dont il fut témoin lors de cette journée historique du 10 août 1792.

Rapporteur du comité des cinq, chargé de l’examen de la Déclaration de

Droits de l’Homme, Mirabeau s’exprima ainsi : « La Déclaration des droits

de l’homme en société n’est sans doute qu’une exposition de quelques principes

généraux applicables à toutes les associations politiques, ce à toutes les formes

de gouvernement. Sous ce point de vue, on croirait au travail de cette nature

très simple et peu susceptibles de contestations et de doutes. Mais le comité

que vous avez nommé pour s’en occuper, s’est bientôt aperçu qu’un tel exposé,

lorsqu’on le destine à un corps politique, vieux et presque caduc […]. Cette

déclaration des droits, si elle pouvait répondre à une perfection idéale, serait

celle qui contiendrait des axiomes tellement simples, évidents et féconds en

conséquence qu’il serait impossible de s’en écarter sans être absurde, et qu’on

en verrait sortir toutes les constitutions ». - « Lots de l’invasion du territoire

français par le tyran prussien en septembre 1792, Gossin était procureur général

du dépt. de la Meuse, siégeant à Bar sur Ornain, place non fortifiée. Après

l’infâme livraison de Verdun, le despote de Prusse fit transmettre au dépt de la

Meuse l’ordre à Ternaux, président et à Gossin procureur Sindic, de se rendre

dans ce séjour d’opprobre. Le corps législatif rendit un décret d’accusation contre

Ternaux et Gossin, ordonna le renouvellement du dépt. de la Meuse, et déclara

les membres du disctrict incapables des droits de Citoyen. Sa femme a présenté à

la Convention une pétition tendant à ce que le décret d’accusation rendu contre

son mari lui fut remis afin de faciliter son jugement devant un tribunal […] ».

- « Le dépouillement du scrutin remis à M. le Président par les secrétaires et

annoncé à l’assemblée ayant paru donner une grande majorité au citoyen Egalité

il a été proclamé Député du Département de Paris à la convention nationale.

L’un deux a annoncé le scrutin au nombre de cinq cent quatre-vingt-douze

votants dans lequel le citoyen Egalité avoit précisément la majorité absolue de

voix requises de deux cent quatre-vingt-dix-sept voix. Un autre a déclaré que

suivant son scrutin la majorité était plus prononcé […] le troisième secrétaire a

déclaré que suivant son scrutin le citoyen Egalité n’avoit pas la majorité et qu’il

manquoit trois voix... »

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