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151. CONSEIL GENERAL DE LA COMMUNE DE

PARIS.

Ensemble de 31 documents, couvrant la période de 1792 à

1793, dont des copies manuscrites, des notes et informations

officielles, certaines de la main ou portant des annotations

du vicomte Alcide de Beauchesne, conservés dans un dossier

intitulé « 

Conseils général de la commune de paris – Liste des

membres de la commune envoyés chaque jour au temple, pour

surveiller la captivité de la famille royale

 ». Formats in-folio,

bon état.

A la lecture de ces précieux documents collationnés et conservés par le

vicomte nous découvrons, la vie quotidienne et la tragique existence des

membres de la famille royale lors des derniers jours de leur captivité à la

prison du Temple.

Comprenant les séances journalières du conseil de la Tour, dont celle du 2

septembre 1792 : « 

un membre rend compte de l’arrestation de M. Hué valet

de chambre du roi et de la conversation que lui commissaire a eu avec le roi à

ce sujet. Il lui a dit plusieurs vérités capables de le faire réfléchir en lui-même. Il

lui a reproché l’atrocité de sa conduite à l’égard d’un peuple généraux et aimant,

il lui a dit que le sang …

 » ; du 3 septembre 1792 : «

…font passer le vote de

différents objets que demande M. Capet, fut ajourné au lendemain. Messieurs

Deltroy, Manuel et Robespierre sont nommées commissaires à l’effet de se rendre

au Temple pour y assurer la tranquillité…Le Conseil général renvoie au comité

de surveillance l’examen de ce qui peut se trouver dans une des poches de Mme

de Lamballe, prise sur elle au moment où elle a été immolée

 » ; du 4 septembre

1792 : « 

le ci-devant valet de chambre du prince royale, nommé Villette réclame

la faculté de faire son service auprès du prince. Sur cette demande le conseil

général passe l’ordre du jour motivé par ce que le valet Cléry actuellement en

place conserve sa confiance

 » ; du 16 septembre 1792 : «…

le conseil général,

considérant combien il importe à la chose publique de conserver le dépôt qui

est renfermé au Temple, et d’éclairer tous les citoyens à cet égard pour déjouer

les projets des malveillants…

 » du 17 septembre 1792 : « 

Le secrétaire fait

lecture…enfin d’une lettre du citoyen Louis-Philippe-Joseph Egalité, ci-devant

prince français qui accepte avec sensibilité que le conseil général a substitué au

nom déshonorée de Bourbon : il écrit le 6 septembre 1792, citoyens, j’accepte avec

une reconnaissance extrême pour moi et mes enfants le nom que la commune

de Paris vient de me donner, elle ne pouvait-en choisir un plus conforme à mes

sentiments et à mes opinions. Je vous jure, citoyens, que je me rappellerai sans

cesse les devoirs que mon nom m’impose et que je ne m’en écarterais jamais,

je suis votre concitoyen signé L.P.Joseph Egalité

 » ; du 19 septembre : «

arrêté que toutes les personnes nécessaires au service de l’intérieur de la Tour

n’auront aucune espèce de communication au dehors. Que le service sera réduit à

un cuisinier et une femme de charge et que la cuisine se fera dans l’intérieur… » ;

du 21 septembre 1792

 : « …aucuns officier de la force armé ne pourra sous

quelques prétexte que ce soit, entrer dans l’appartement du ci-devant roi, ou des

personnes de sa famille, les approché, les entretenir où les accompagner lorsqu’ils

seront pour la promenade…

 » ; du 9 novembre 1792 :

« … personne ne pourra

se présenter à la table

[du roi]

que les commissaires de service et ceux chargés des

commissions particulières et autorisés par le conseil général de la commune, et

aussi les quatre officiers supérieur de la garde nationale de service, en conséquence

les citoyens vétérans sont invités à laisser entrer au moment du repas que les

personnes indiqués par le présent arrêté…

 » ; du 15 novembre 1792

 : «…que le

conseil du Temple, enverra tous les matins le bulletin de la santé des prisonniers

de la Tour, ce qu’il en sera fait lecture dans la séance du martin à l’heure de midi

et à la séance du soir…

 » ; du 2 décembre 1792 : «

…la garde et surveillance

qui nous étaient confiées tant des personnes de Louis XVI ci-devant roi et de sa

famille détenues dans la tour du Temple que des registres d’administration et des

clefs de cette tour. Louis XVI, sa femme, ses deux enfants et sa sœur Elisabeth ont

été préalablement vus et reconnus pleins de vie et de santé dans la tour du Temple

en notre présence par 8 citoyens…

 » ; du 10 décembre 1792 :

« … le substitut

entendu arrête que Louis Capet ne communiquera plus avec sa famille… » ;

du

22 décembre 1792 :

« …la commission du Temple demande que l’on remette

à leur disposition les ciseaux et rasoirs qui avaient été ôtés à Capet et qui sont

déposés entre les mains du greffier, le conseil autorise cette remise… »

; du 21

janvier 1793 : «

… un aide de camp du commandement général arrive dans

la salle du conseil à dix heures et demi et il rend compte de l’exécution de Louis

Capet dont il a été témoins…

 » ; du 23 janvier 1793 

: « …entendu la lecture

d’un arrêté du conseil du Temple qui envoie au conseil général à la réponse sur

deux demandes faites par Marie-Antoinette, la première d’un habillement de

deuil très simple pour elle, sa sœur, et ses enfants. Le conseil général arrête qu’il

sera fait droit à cette demande. Sur la seconde à ce que Cléry soit placé auprès de

son fils comme il l’était principalement. Le conseil prononce j’ajournement… » 

;

du 5 février 1793 : «

…fait lecture d’un arrêté de la commission du Temple qui

présente au conseil général la réclamation de Cléry valet de chambre de feu Louis

Capet, à l’effet d’obtenir l’usage des effets à lui personnellement appartenant et

ceux du fils de Capet, qui se trouvent sous scellés qu’apposés Cailleux…

 » ; du 7

février 1793 : «

…sur la demande Marie-Antoinette pur avoir quinze chemises

pour son fils, le conseil accorde cette demande…

 » ; du 27 mars 1793 :

« Une

députation de la section du Finistère annonce qu’on à découvert à Chantilly, dans

le ci-devant palais du traitre Condé, 2200 barres d’argent et la correspondance

de ce scélérat avec Marie-Antoinette et Elisabeth. Elle demande que les sections

de Paris et les cantons se réunissent à l’effet de rédiger une adresse à la convention

pour l’instruction de procès de ces célèbres criminelle et sur les mesures à prendre

pour, qu’à l’avenir, le fils de Capet se succédé point à son père en partageant ses

crimes…

 » ; du 29 mai 1793 : « 

Antoinette demande le roman de Gil Blas de

Santillane pour son fils, le conseil lui accorde la demande…

 » ; etc…

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