ROMANTIC AGONY - LIVRES & ESTAMPES. - page 116

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russe en Belgique. Elle évoque un concert auquel elle n’a pu assister. “Je regrette que vous n’ayez
pas entendu en entier le quatuor de Borodine. Il est superbe d’un bout à l’autre. Je regrette aussi
que Mr. Auer n’ait pas joué de préférence la cavatine de la suite [de César Cui] dédiée à Marsick
(...) Liszt est parti samedi (...) Son séjour ici a été une véritable ovation, une suite de triomphe mais
aussi de fatigues (...) Rubinstein a commencé sa prodigieuse série de concerts (...)”. Elle évoque
encore “la très sympathique Mme Falk”. Dans la 2e lettre, elle lui demande de lui envoyer les
comptes rendus des soirées et concerts de musique russe. “Cela me serait infiniment utile pour une
petite étude sur “la musique russe à l’étranger” (...) les journaux de la localité surtout”.
Ref.
Marie
Cornaz, “Louisa de Mercy-Argenteau, une comtesse musicienne” in Revue de la société liégeoise
de musicologie, 20 (2002), p. 123 sq.
535 [Debussy, Claude]
-
3 témoignages aut.s.
Pour publication dans la revue “Terres latines” dirigée
par l’écrivain et éditeur belge Jean-Robert Delahaut.
200/300
Camille Mauclair
, littérateur - Texte signé, s.d., 3 pp. sur 3 ff., in-8. Il évoque son admiration
précoce pour le compositeur, les circonstances de leur rencontre (“J’ai connu Debussy chez
Mallarmé, puis chez Pierre Louys. C’est à Louys et à moi-même que Debussy fit d’abord entendre
au piano (...) la partition de Pélléas”), la première de Pelléas (“presque une chute, suivie d’une
éclatante ovation”), Manuel de Falla (“nous nous émerveillions ensemble de ce que Debussy,
qui n’alla jamais en Espagne, eût pu exprimer avec tant de vérité et de charme cette mélancolie
islamique plus encore qu’ibérique”), etc. -
Raoul Bardac
, beau-fils de Debussy - Texte monogr.
et daté 25/2/1936, 3 pp. sur 3 ff., in-4. Il évoque la mort de Debussy le 25/3/1918, ses traits de
caractère, ses préférences (son jardin, ses incursions chez les libraires d’où il ramenait des livres
et magazines anglais dont la présentation le séduisait, ou chez les marchands d’objets et estampes
de Chine, sa réputation de gourmand/gourmet, son goût pour le whisky et le thé, le bridge et les
échecs), ses goûts musicaux, son mode de création, etc.
Hélène (dite Dolly) de Tinan
, belle-fille de
Debussy, soeur de R. Bardac - Lettre signée à [Jean-Robert Delahaut], s.l., 24/2/1936, 5 pp. sur
3 ff., pet. in-8. “J’ai été élevée dans la musique de Debussy, que ma mère fut une des premières à
connaître et à chanter; puis ai passé plusieurs années entre elle et le maître et leur enfant avant
mon propre mariage”. Cependant, elle préfère le renvoyer à son frère pour des souvenirs plus
circonstanciés et lui donne son adresse à Dieppe.
Joint
:
Mauclair, Camille
- 2 cartes post. à Jean-Robert Delahaut, 2 textes aut.s. & 1 carte de visite
aut. -
Ambrogiani, Pierre
- Lettre aut.s. au même. (9 pcs)
536 DEBUSSY, Claude
- Lettre aut.s. à Octave Maus, Bicham par Villeneuve-la-Guyard, [1903], 2 pp.
sur 1 double f., pet. in-12.
Cfr. ill.
400/600
En 1903, O. Maus ouvrit dans “L’Art moderne” une enquête sur l’utilité des concours annuels des
conservatoires de musique. De nombreux musiciens belges et étrangers y répondirent, dont Debussy:
“La question posée par votre lettre me semble insoluble... Tant qu’il y aura des hommes, il y aura
des concours (...) Au surplus, il serait désirable que s’apaisât la rage de multiplier les moyens de
divulgation en art, car il y aura bientôt infiniment plus de faux artistes que d’art véritable - je ne suis
même pas bien sûr que ce temps là ne soit déjà échu (...) l’art est complètement inutile”. Infatigable
organisateur des XX puis de La Libre Esthétique, O. Maus fit la connaissance de Debussy en 1894
par l’intermédiaire d’Ernest Chausson. Le 2e concert de La Libre Esthétique de cette année lui fut
entièrement consacré, bien que le compositeur fût alors “parfaitement inconnu” (O. Maus cité par
A. Vander Linden).
Joint
:
Vander Linden, Albert
- Claude Debussy, Octave Maus et Paul Gilson. Tiré à part de la
Revue belge de musicologie, vol. XVI, fasc. 1-4, pp. 107-116, in-8, agrafé.
Ref.
Lettre publiée dans “L’Art moderne” du 4/10/1903 & par A. Vander Linden, Claude Debussy,
Octave Maus et Paul Gilson in “Revue belge de musicologie”, vol. XVI, fasc. 1-4. Voir aussi
Madeleine Octave Maus, Trente années de lutte pour l’art, pp. 174 sq. (2 pcs)
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