ROMANTIC AGONY - LIVRES & ESTAMPES. - page 106

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484 RICTUS, Jehan
- 2 lettres aut.s., corresp. divers.
100/150
1.
Au collectionneur et bibliophile belge Ivan Lamberty, Paris, 10/10/1913, 4 pp. sur 1 double f.,
in-12. A propos de “Barrabas” de Lucien Descaves, ill. par Steinlen. Le livre (Paris, Rey, 1914)
n’est pas encore imprimé mais Steinlen a terminé les dessins (“splendides”) qui sont en cours de
clichage. Il lui conseille de souscrire l’ex. sur japon qu’il désire directement chez Rey et non via
Dechenne à Bruxelles. “Certainement Descaves ne me refusera pas de mettre sa griffe sur votre
exemplaire. Quant au n°1 du tirage Japon il le réserve toujours pour son frère”.
2.
A son “cher petit
vieux”, Paris, 22/4/1932, 1 p. sur 1 double f., in-12. Une interview de lui va passer à Radio-Paris le
26 à 20h; il lui annonce également une autre interview dans “La Rampe” et un article de souvenirs
sur Verlaine dans “Les Nouvelles littéraires”.
485 RICTUS, Jehan
- Lettre aut.s. à “Monsieur et très illustre Maitre”, Paris, 20/11/1911, 3 1/3 pp. sur
1 double f., in-12.
Cfr. ill.
100/150
Il évoque un séjour en Belgique au cours duquel il a rencontré Lamberty (collectionneur belge) et
l’écrivain Maurice Des Ombiaux. Il explique sa réception difficile en France: “Ici j’ai un peu plus
de mal à être admis surtout par les Officiels. Ce retour violent à l’expression poétique populaire
que j’essaie de prononcer en chiffonne pas mal (...) Si Hugo, et avant, les Classiques ont atteint le
Sublime par l’Eloquence rimée, je m’efforce de l’atteindre par la simplicité de l’Emotion (...) Cette
esthétique, outrecuidante de ma part, certes, a cependant des partisans en Belgique”.
Joint
,
du même
: Les soliloques du pauvre. Edition revue (...) et augmentée de poèmes inédits.
Illustrations par
A. Steinlen
. 10e édition. Paris, E. Rey, 1903, pet. in-8, bradel demi-percal. brune
à coins, dos titré or (coiffes lég. écrasées), couv. ill. cons. (2 pcs)
486 ROPS, Félicien
- 2 billets aut.s. à 2 directeurs du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, respectivement
Stoumont, Paris, 22/4/1895 et Calabresi, s.l., 23/4/1895, 2 pp. sur 2 doubles ff., in-16, envel. cons.
200/300
Il leur recommande le compositeur autrichien Sylvio Lazzari (1857-1944), élève de Franck “(...)
qui désire vous soumettre une de ses oeuvres, dont tous les musiciens disent un bien
tout spécial
.
C’est un homme de grand talent”. Certaines de ses oeuvres furent créées par de célèbres violonistes
tels Eugène Ysaïe ou Georges Enesco. Provenance: ancienne collection Paul Van der Perre.
487 SACHER MASOCH, Leopold von
- Lettre aut.s., corresp. non ident., Paris, 14/4/1884, 2 pp. sur
1 double f., in-12. Pli central part. fendu.
150/200
Le célèbre auteur de “La Vénus à la fourrure” (1836-1895) a tenté à 3 reprises de rencontrer son
corresp. au Théâtre-Français, en vain. Il lui demande donc de bien vouloir penser à lui “un jour où
on jouera Bazajet; et un autre où on donnera le mariage de Figaro”.
488 [Sand]
-
Extrait du rôle général des contributions directes des années 1822 et 1823
concernant
“Dupin Marie Aurore” demeurant à “Nohant”, feuillet impr. avec qqs mentions mss. du
percepteur.
120/180
Décompte des contributions de George Sand pour le foncier et les portes et fenêtres de sa propriété
de Nohant dans l’Indre. Au verso, mention ms. des acomptes versés.
489 SEUPHOR, Michel
- Lettre dactyl. avec sign. aut. à ses “chers frère et soeur” [Paul Dermée et
Céline Arnauld], Menton, 28/6/[1928], 1 p. sur 1 f., in-4, à l’en-tête de “Documents internationaux
de l’esprit Nouveau”.
150/200
Belle lettre dans laquelle il évoque “Lecture élémentaire” (Paris, les Ecrivains réunis, 1928) et se
dit curieux de connaître leur opinion (“Surtout rien de flatteur, car cela ne m’apprendra rien: je sais
que c’est bien... puisque c’est ce que je veux!”). Il décrit le charme de son séjour à Menton et parle
de son “Greco” (qui paraîtra en 1931): “Je travaille beaucoup mais lentement (...) La difficulté,
c’est que toute mon érudition consiste dans ma mémoire (voyages et lectures) et deux Guides Bleus
(...) Je m’en tirerai finalement en faisant de la vulgarisation ou en me laissant aller au lyrisme”.
Très bel en-tête typographique en rouge et noir.
Joint
:
Id.
- Lettre aut.s. au peintre et sculpteur wallon Marcel Caron, Lisseweghe, “13 juillet”
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