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250.

Claude-François

CHAUVEAU-LAGARDE

(1756-1841) avocat, défenseur de Marie-Antoinette. Plus de

85 lettres ou pièces et 10 imprimés provenant de ses archives, vers 1795-1827 ; mouillures et défauts à plusieurs

pièces.

500/600

Notes et brouillons autographes de conclusions ou de mémoires de Chauveau-Lagarde... Dossier relatif aux biens de Marie

de Commarieu, marquise de Montalembert : contrat de mariage, reconnaissances, inventaire et estimations... Requêtes auprès

du Conseil d’État d’Adrien Snocken, marchand forain, contre un déni de justice (saisies), et Denis Dupourgon, contre un

décret impérial mal fondé... Dossier relatif aux prétensions du sieur Le Gigand, de faire reconnaître des pierres brésiliennes

comme des diamants... Liasse de récépissés et d’extraits de greffe... Imprimés relatifs au président Marcadier, devant la Cour

de Cassation... Certificats, avis fiscal, suppliques, lettres diverses... Etc.

251. [

Claude-François CHAUVEAU-LAGARDE

.

Jacques CELLERIER

(1742-1814) architecte]. 10 manuscrits ou

pièces, dont un imprimé, relatifs à une procédure devant le Conseil d’État, 1792-1806.

400/500

Dossier concernant l’Opéra de Paris, provenant des archives de Claude-François Chauveau-Lagarde, avocat au Conseil

d’État, défenseur de Cellerier dans une procédure de recouvrement de créances sur sa brève administration de l’Opéra, en

1792-1793. Les pièces du dossier témoignent des efforts de Daniel-Joseph Delorme, ancien lieutenant-colonel et souscripteur

à l’emprunt des administrateurs Cellerier et Francœur, pour faire reconnaître sa créance comme une dette de l’État. Parmi les

documents : un imprimé déterminant les clauses et conditions de l’emprunt, annoté ; un état des créanciers de l’administration

de l’Opéra, notamment de fournisseurs, en 1792-1793 (bords effrangés) ; une P.A.S. de Cellerier, copie d’un extrait du compte

de l’Opéra, 1794 ; un résumé du contentieux ; une consultation, avec conclusion autographe de Chauveau-Lagarde ; une minute

de la requête déposée le 30 octobre 1806 par Chauveau-Lagarde, avec corrections autographes ; le récépissé du dépôt ; une

expédition du jugement (exemplaire destiné au plaignant)...

252. [

Claude-François CHAUVEAU-LAGARDE

.

François-Joseph BÉLANGER

(1744-1818) architecte. 10 lettres

ou pièces relatives au procès de Bélanger contre Talleyrand, 1798-1810.

500/700

Dossier du procès Bélanger-Talleyrand, provenant des archives de l’avocat Chauveau-Lagarde, défenseur de

Bélanger. Talleyrand, jadis, avait acheté un terrain aux Champs-Élysées au comte d’Artois, moyennant une rente perpétuelle ;

en 1792 il employa Bélanger à y construire une maison et un jardin. Talleyrand ayant émigré, la Nation s’empara de la

propriété ; pour protéger ses créances sur les deux émigrés, l’architecte remboursa la rente due à la Nation par Talleyrand et, par

acte notarié conclu avec le receveur des Domaines, se fit subroger tous les droits acquis à la Nation sur le terrain, et en devint

le nouveau propriétaire. Revenu en France et rayé de la liste des émigrés, Talleyrand refusa à Bélanger le service de la rente

et proposa d’indemniser ses avances seulement à hauteur des assignats dévalorisés. Assigné en justice, Talleyrand obtint des

jugements favorables du tribunal de première instance de la Seine et de la cour d’appel. Bélanger se pourvut en cassation, faisant

valoir qu’il était interdit aux tribunaux de juger un acte administratif ; la Cour de cassation ordonna un sursis en attendant que

le Conseil d’État eût statué sur l’incompétence proposée.

Le présent dossier, constitué par Chauveau-Lagarde, comporte notamment les documents suivants : un échange de l.a.s.

entre Bélanger et le citoyen Herbin, fonctionnaire des Domaines, avec copie de lettres du directeur des Domaines, 1795 ; un

bordereau de créance hypothécaire au profit de Bélanger contre Talleyrand, 1799 ; l’expédition d’un décret de la Convention

relatif à la vente des rentes appartenant à la Nation (1794), suivie de la copie de 3 lettres entre Talleyrand et Bélanger (1805) ;

l’expédition du décret de la Convention autorisant Talleyrand à rentrer sur le territoire, et rayant son nom de la liste des émigrés

(1795), certifiée conforme par Daunou, 1807 ; une belle l.a.s. de Bélanger à Chauveau-Lagarde, avant l’audition en première

instance, 9 mai 1807 ; la minute autographe de la requête de Chauveau-Lagarde au nom de Bélanger, « à Sa maj. l’empereur

et Roy, en son conseil d’Etat », plaidant l’incompétence des tribunaux à juger de l’affaire, [1809] ; une expédition de la défense

de Talleyrand par Roux, avocat au Conseil d’État, déposée le 1

er

juillet 1809 ; un extrait du registre des délibérations du Conseil

d’État : décision concluant à la compétence des tribunaux, approuvée par l’Empereur au camp impérial de Schönbrunn le 20

septembre 1809, copie signifiée à Chauveau-Lagarde le 17 octobre 1809. Etc.

253.

Claude-François

CHAUVEAU-LAGARDE

. Plus de 65 lettres ou pièces, la plupart autographes ou signées,

1808-1813 ; environ 140 pages formats divers en liasse ou dans des dossiers (qqs défauts à qqs pièces).

400/500

Documents concernant l’activité de Chauveau-Lagarde, avocat au Conseil d’État sous l’Empire. L’ensemble comporte

des minutes autographes de lettres et suppliques de Chauveau-Lagarde, à des confrères correspondants et à des administrateurs,

en vue d’obtenir pour ses clients des lettres patentes de titres de noblesse de l’Empire, des concessions d’armoiries, des actes

d’investiture ou la transmission de titres. Y figurent aussi des pièces telles que des extraits d’état civil, certificats de vie, résidence

ou décès, actes de procuration, et un extrait de greffe ; des lettres du baron Pasquier, procureur général du Conseil du Sceau des

titres, et du comte Defermon, ministre d’État, intendant général du Domaine extraordinaire ; des copies certifiées conformes de

lettres de l’Archichancelier de l’Empire Cambacérès, et du Vice-Connétable Alexandre Berthier... Chauveau-Lagarde représente

ici le général Martial Bardet, baron de l’Empire sous la dénomination de Maison-Rouge ; le colonel Chrysostome Bruneteau

de Sainte-Suzanne ; Jean-Adolphe Mourot (enfant de troupe, fils mineur d’un quartier-maître trésorier décédé) ; le baron

de Rochechouart de Mortemart (officier), Willem Joseph van Brienen (maire d’Amsterdam), et Charles-Henri Ver Huell,

comte de l’Empire...