55
170.
MUSIQUE
. 10 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
200/300
François-Joseph Fétis (1860, priant Méreaux de lui envoyer sa notice biographique pour sa nouvelle édition de la
Biographie
universelle des musiciens
), Isidore Philipp (3 à Mme Mézière en 1920, et p.a.s. musicale, 1921, extrait des
Phalènes
), Jacob
Rosenhain, Camille Stamaty, Ricardo Viñes (3 à Mme Mézière en 919, et p.a.s. musicale d’après César Franck), Paris
21 décembre 1919), André Wormser.
171.
MUSIQUE
. 40 lettres ou cartes de compositeurs, directeurs, chanteurs, cantatrices et danseuses, la plupart L.A.S.
300/400
Prosper Bagier (2 lettres très intéressantes sur le Théâtre Italien), Amédée de Beauplan, Carol Bérard, Charles-Auguste
de Bériot, Marguerite Bériza, Jeanne Blancard, Pierre de Bréville, Rose Caron (à Magdeleine Godard), Léon Carvalho, Juliette
Conneau, Enrico Delle-Sedie, Marie Delna, Hélène Demellier, Juliette Dillon (à Charles Gounod), Edmée Favart, Régina Forli,
Fernand Francell, Lucien Fugère (2), Pauline Gueymard, Marie Guy-Stéphan, Henri Hirschmann, Caroline Miolan-Carvalho
(plus photo), Théodore Mozin, Gustave Nadaud, Adolphe Nourrit, Maurice Ordonneau, Ferdinando Paër (2), Auguste Panseron
(3), Robert Planquette, Euphrasie Poinsot, Paul Puget (2 à Heugel), Élisabeth Robert, Carolina Rosati, Rosine Stoltz (plus
2 portraits)… On joint un projet de décor pour
Turandot
; portrait gravé de Giulia Grisi ; partition impr. russe des
Variations
sur un thème rococo
de Tchaïkowsky (Moscou, P. Jurgenson, cotage 3331) ; et répertoire de l’Académie Royale de Musique,
24-31 mai 1826.
172.
MUSIQUE ET SPECTACLE
. 26 L.A.S., XIX
e
siècle.
250/300
Delphin Alard, Enrico Dellesedie, Aimée Desclée, Gilbert Duprez, Marie Favart, Auguste Franchomme (pour jouer des
trios de Beethoven chez Mme Potocka), Clémence vicomtesse de Grandval, George Hainl, Marie Lloyd, Antoine-François
Marmontel, Aglaé et Lambert Massart, Jules Massenet (3), Georges Mathias, Alix Pasca (2), Amélie Pollonnais, Paul Porel,
Portehaut, Laurent de Rillé, Eugène Sauzay, Julius Schulhoff, Wilhelmine Szarvady, Auguste Wolff.
173.
Théophile Dondey, dit Philothée O’NEDDY
(1811-1875) écrivain. L.A.S. « Th. Dondey de Santeny », mercredi
[vers 1840], à Anténor Joly ; 1 page et demie in-8, adresse.
400/500
Très rare lettre de ce « petit romantique », sur sa collaboration au
Courrier français
.
Il remercie Joly pour ses félicitations : « Je n’en mérite qu’une faible partie, je le sais ; mais j’accepte le tout sans vergogne,
comme un précieux témoignage de votre bienveillance à mon égard. Les petites coupures, qui vous ont semblé nécessaires, ont
été exécutées avec l’intelligence la plus parfaite. Vous avez, dans l’exercice de votre savoir chirurgical, une circonspection, une
sympathie, un goût qui rassurent ; on est tranquille avec vous ; on est certain que vous ne touchez qu’aux excroissances, et
que vous êtes incapable de faire la moindre égratignure aux parties nobles. Je ferai en sorte de vous donner à temps l’article
des D[emois]elles de St Cyr. Je pense qu’il sera long ; mais j’ignore encore quel genre de physionomie il aura »... Il le charge
de remercier Amédée Achard de ce qu’il a écrit de bon pour lui : « Un compliment de la part d’un esprit comme le sien est une
chose on ne peut plus honorable ».
On joint une L.A.S. de H.S. Dondey-Dupré, sur la mort
de sa tante (1 p. in-8).
174.
Alexandra PECKER
(1906-1986) romancière et journaliste. 4 manuscrits autographes signés ; 5 pages in-4 et
11 pages in-8.
400/500
Trois poèmes :
Pour Tonia Navar
, hommage de 24 vers, dédié « de tout cœur » à l’actrice ;
À une négresse
, sonnet ; et
Ballade
du vol noir
(3 huitains et quatrain d’
Envoi
) :
« Un jour pareil aux autres jours.
L’ennui engendre la paresse.
La cendre des vieilles amours
Engendre une vague tristesse »...
Entretien avec Mary Marquet, dans sa loge aux studios Pathé Natan, à l’époque du tournage de
Sapho
de Léonce Perret
[film sorti 7 avril 1934]. Le manuscrit semble, pour l’essentiel, dicté, avec la dernière page autographe. « Si Mary Marquet
est à la scène l’éblouissante créature, et la sensible artiste que vous savez, elle est, à la ville un être intelligent, étonnamment
vivant, secourable à toutes les peines. À la ville comme à la scène elle est nimbée d’une auréole à la fois romantique et pleine
d’un charme autoritaire »... L’interview porte sur les contraintes du métier, sa correspondance avec des admirateurs, et cite
longuement les propos de l’actrice sur le cinéma, ses inconvénients, ses exigences et ses joies, sur son attachement au théâtre,
« éternellement la plus noble expression dramatique »...
175.
Louis PERGAUD
(1882-1915). L.A.S., Paris mardi soir [1910], à son « cher René » ; 2 pages in-8 (papier froissé,
petite réparation au scotch).
200/300
À propos du prix Goncourt, décerné à son livre
De Goupil à Margot
.
Il le remercie de ses souhaits et compliments : « C’est ce soir à 5 heures que flanqué de mon cher et excellent maître et ami
Lucien Descaves, je me suis rendu chez le notaire de l’Académie Goncourt pour la cérémonie – touchante si j’ose ce jeu de
mots. Rassurez aussi Lucien, si vous le voyez. D’ailleurs je lui écrirai demain car je dois me rendre au commissariat pour une
communication du Parquet concernant mon affaire. Peut-être vais-je être obligé d’agir de suite. C’est bien du tracas car je suis
surchargé de besognes, de visites et submergé de lettres. Merci pour le soin que vous avez eu de me mettre en garde contre
toute surprise ».