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69

[

Ivan TOURGUENIEV

] : voir les n

os

103-109.

180.

Paul VERLAINE

(1844-1896).

m

anuscrit

autographe (fragment) ; 1 page in-8 (d’une feuille de registre administratif),

paginée « 10 » au crayon bleu.

1 000/1 200

Fragment de la nouvelle

Charles Husson

, publiée Dans

La Revue indépendante

en décembre 1888, et recueillie dans les

Histoires

comme ça

lors de la publication des

Œuvres posthumes

(Messein, 1903) ; le manuscrit, avec des ratures et corrections, donne un

passage probablement ajouté au texte de

La Revue indépendante

. C’est le portrait de Marinette, qui va séduire Charles : « […]

Petite à proportion et en proportion de sa hauteur de taille à lui, mignonne juste autant qu’il était robuste, elle formait avec lui

comme une antithèse qui eût été la plus parfaite et la plus dansable des harmonies. Maigrelette plutôt que grassouillette sans

qu’on pût dire pourtant laquelle des deux nuances l’emportait ou ne l’emportait pas, très brune sans trop de cheveux et qui

joliment ébouriffés ou raplatis selon le conseil matutinal ou vespéral de son miroir ; des yeux étroits un peu chinois, longs et plus

luisants encore que brillant. Le nez peut-être un peu gros mais très bien fait et point trop court. Bouche grande et grosse à dents

mignonnes [...]. Rouge sans vinaigres et grosse sans pommades, la bouche où parfois passait comme sans affectation, un bout de

langue rose. Menton court sur un cou voluptueux. Des seins évidemment riches ramenés serrés très en avant et le ventre bien dur

sous ses habituels jerseys bien tendus. Ses jupes collantes sous les tournures et les nœuds moulaient par intervalles des jambes

qui devaient être alléchantes au possible et qui l’étaient, thésaurisations et piédestal de trésors qui rendaient fou le beau Charles

fou, – et parfois jaloux, suivant les clients... Sa voix était charmante, d’argent plutôt que d’or à cause d’un léger enrouement causé

par les rogommes de toute sorte qu’elle avalait [...] En un mot la gorge délicieuse, et que la perfection même de sa disposition

amoureuse avait seule empêchée de

réussir

, pécuniairement parlant, jointe à ce goût du crapule que les plus grandes comme les

plus pures n’étouffent pas toujours en leurs tréfonds... Dans ces conditions Charles était perdu »...

181.

Alfred de VIGNY

.

La Maréchale d’Ancre, drame

(Paris, Charles Gosselin, Barba, 1831) ; in-8,

xii

-142 p., lithographie

de Tony

j

ohannot

en frontispice, reliure de l’époque demi-basane brune (rel. usagée, fortes rousseurs).

250/300

É

Dition

originale

de ce drame créé à l’Odéon, le 25 juin 1831.

e

nVoi

autographe signé sur le faux-titre : « de la part de l’auteur Alfred de Vigny ».

Ex-libris

p

ontchartrain

et du cabinet du baron de

f

leury

.

182. [

René VIGO

(1914-2009) avocat, critique et romancier]. 62 lettres ou cartes, la plupart L.A.S., à lui adressées.

200/250

Christine Aventin, Gisèle d’Assailly-Julliard, André Berry, Gisèle Bienne, Charles Braibant, Christine Bravo, Annie Brierre,

Yvonne Chauffin, Jean-François Chiappe, Gabriel Chevallier, Henry Dauberville, Jean Davray, Jacques Delarue, Bernard Dorival,

Jean Fougère, Brigitte Friang, Sylvie Germain, Georges Govy, Françoise Kermina, Xavière Lafont, Anna Langfus, Alexandra

Lapierre, Claude Maillard (4), Nancy Markham, Roger Massip, Marie Nimier, comtesse Jean de Pange, Anne Philipe, Marcel

Prouteau, François Raynal, Charles Thibault, Françoise Verny, Rose Vincent, Maryse Wolinski, etc.

180

181