Previous Page  57 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 57 / 120 Next Page
Page Background

proprement française, à transmettre des théories de l’écriture et du savoir, héritées des Italiens, qui devaient

réapparaître au tournant des années 1550, sous la plume des membres de la Pléiade. Il est l’auteur d’au moins

neuf livres – sans compter les préfaces et commentaires – et notamment de la première édition française de

Lucrèce. Enfin, sa signature ex-libris est connue : “on sait par ailleurs, grâce à un précieux ex-libris, que Bérauld

possédait l’édition milanaise du

De raptu

(Milan, 1505)” (cf.

Bibliothèque d’Humanisme et de Renaissance

,

2007, t. 69, n° 1 (2007), p. 68). de Lucien de Samosate (BNF RÉS. Z 247)”,

Bibliothèque d’Humanisme et

Renaissance,

t. 74, n° 1 (2012), pp. 35-70). Bérauld servit divers évêques comme Jean d’Orléans à Toulouse,

puis il entra au service du Chancelier Antoine du Prat qui le fit nommer historiographe du Roi et précepteur

des enfants de Gaspard de Coligny marié à Louise de Montmorency. Il resta d’ailleurs au service de l’aîné, le

futur cardinal Odet de Châtillon. Nicolas Bérauld fut aussi, et c’est pour cela qu’il signe au pied de cette page

de titre, le maître révéré d’Étienne Dolet. Il organisa pour lui le fameux banquet pour fêter le pardon royal après

l’assassinat par Dolet du peintre Compaing le 31 décembre 1536. Étienne Dolet le cite dans son fameux récit

des

Carmina

, comme d’ailleurs Jean Salmon Macrin, seconde provenance remarquable de cet exemplaire :

55