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131. [MALLARMÉ Stéphane] — NADAR (Paul). P
ORTRAIT DE
S
TÉPHANE
M
ALLARMÉ
. [Vers 1890]. Photographie
originale avec envoi autographe signé. Format carte de visite (93 x 60 mm), encadrée, sous verre.
4 000 / 5 000 €
Tirage albuminé d’époque, contrecollé sur carton fort au nom du photographe.
P
RÉCIEuSE PHOTOGRAPHIE AVEC ENVOI À L
’
uN DES PLuS FIDèLES VISITEuRS DES MARDIS
:
A Henri de Régnier
Son vieil ami SM
Henri de Régnier (1864-1936), avait envoyé son premier recueil,
Les Lendemains
, à Mallarmé en novembre 1885. Régnier
professait une véritable vénération pour celui qu’il considérait comme son maître, dont il fréquentait assidûment les mardis ;
Stuart Merill le décrit ainsi : « Chez Mallarmé, Henri de Régnier était en quelque sorte notre chef de Chœur. Il occupait toujours
la même place sur un canapé à droite du Maître, qui se tenait invariablement debout, fumant sa pipe devant la cheminée. quand
le monologue de Mallarmé languissait, Régnier lui donnait la réplique, toujours avec esprit et à propos, et suggérait de nouveaux
sujets à notre hôte. » Régnier faisait partie des privilégiés que Mallarmé invitait à Valvins ; ses
Cahiers
mentionnent souvent des
conversations et des promenades en tête à tête avec lui. Régnier lui consacra plusieurs études. Dans ses réponses à l’
Enquête sur
l’évolution littéraire
en 1891, Mallarmé plaçait Henri de Régnier en tête de la jeune génération.
une note manuscrite au verso indique que le cadre aurait été sculpté par Maurice Maindron, beau-frère d’Henri de Régnier.
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Stéphane MALLARMÉ
(1842-1898)
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