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TOULET, Paul-Jean.

Les Contrerimes

.

Paris, Éditions du Divan, Émile Paul Frères, 1921

. In-12 (168 x 115 mm) de 155-

(5) pp. : demi-maroquin cerise avec coins, dos à nerfs, couverture décorée et dos conservés, non

rogné, tête dorée

(Semet & Plumelle)

.

Édition originale.

Le poète parfait que Jorge Luis Borges aimait sans réserve.

"La réussite des contrerimes proprement dites, de certaines chansons également, tient à la parfaite

convenance d'un modèle métrique seul apte à faire passer, dans un cadre réduit, un sentiment, une

émotion, un désir. Dire plus n'était pas possible" (J.-L. Steinmetz).

Un des 140 exemplaires sur papier Sunburst white (n° 70), après 20 Chine et 40 vélin.

Elégante et sobre reliure de Semet et Plumelle.

J.-L. Steinmetz, présentation, in : Toulet,

Les Contrerimes

, Paris, 2008, p. 13. – M. Decaudin,

La Crise des valeurs symbolistes. Vingt

ans de poésie française 1895-1914

, Paris, 2013, pp. 440-442 : "Toulet est un maître, il n'est pas un chef d'école".

800 / 1 000 €

TYARD, Pontus de.

Les Oeuvres poetiques

(...) A sçavoir Trois livres des Erreurs Amoureuses. Un livre de

Vers Liriques. Plus un recueil de nouvelles œuvres Poëtiques

[reliés à la suite, du même auteur :]

Ad

Petrum Ronsardum, De Coelestibus Asterismis Poëmatum. – Mantice ou Discours de la vérité de

Divination par Astrologie. – Solitaire Premier, ou Dialogue de la fureur poetique.

Paris, Gallliot du

Pré, 1573

. Quatre parties en un volume in-8 (211 x 140 mm) de (8)-164-(20) pp., (8) pp., (4)-114

pp. et 1 f. d'errata, 68 pp. (mal ch. 98) : veau fauve, dos lisse finement orné de compartiments avec

fleurons et fers d'angle, pièces de titre de maroquin rouge, dentelle encadrant les plats, guirlande

intérieure, roulette sur les coupes, tranches polies

(reliure non signée, mais attribuable à Doll)

.

Première édition collective, en partie originale.

Elle contient le testament littéraire de Pontus de Tyard (1521-1605), écrivain et poète parmi les

plus attachants de la Pléiade, esprit emblématique de la culture de la Renaissance. On lui doit,

entre autres, l'introduction de la sextine dans la versification française.

Le recueil s'ouvre par l'édition définitive des

Erreurs amoureuses

, virtuose

canzoniere

pétrarquiste et

néoplatonicien publié originellement de 1549 à 1555. Cet important corpus, rassemblé ici pour

la première fois, permet de suivre pas à pas les progrès techniques du grand versificateur que fut

Pontus de Tyard, d'abord influencé par Scève puis, après la découverte de

L'Olive

de Du Bellay

et des

Odes

de Ronsard, fidèle aux principes esthétiques de la Pléiade.

La première section des

Œuvres poétiques

s'achève par les "Vers lyriques", d'abord parus dans

la

Continuation des Erreurs amoureuses

et en appendice du

Second Curieux

. A l'exception des trois poèmes

d'ouverture, il s'agit "de nouvelles Odes qui témoignent d'une véritable maîtrise du genre,

808

809

"Une

prosodie et

une pensée

sans fautes"

(Albert-Marie

Schmidt)