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La Sale fit presque toute sa carrière au service de Louis II, Louis III et du roi René qui le choisit comme

précepteur de son fils aîné, Jean de Calabre, pour lequel il rédigea son œuvre didactique intitulée

La Salade

. À

son retour en France en 1440 La Sale entra au service de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol. C’est sous

la protection de ce personnage qu’il rédigea cet ouvrage.

Feuillets A

1

, A

2

, X

1

, X

4

, réemmargés avec titres courants retouchés et restaurés, et restaurations sans manque de

texte aux feuillets b

1

, f

2

, f

4

, p

1

, p

4

et B

4

. Titre, quelques feuillets liminaires et de la fin réemmargés. Quelques

habiles restaurations du papier.

Ex-libris typographique de

Bruno Monnier

sur bande de maroquin à une garde.

(Bechtel L-51 : Exemplaire cité.-Moreau, III, n° 1815.- Tchemerzine IV, 54-55.)

1 000 / 2 000

29

LE SAGE (Alain-René).

Le Diable boiteux.

A Paris, chez la Veuve Barbin, 1707

.

In-12 [160 x 91 mm] de 1 frontispice, (4) ff., 318 pp. (chiffrées 314, les pp. 141 à 144 sont répétées), (4)

ff. : maroquin vert, triple filet d’encadrement, dos à nerfs orné de fleurons, petits fers et roulette au pointillé,

roulette et filets intérieur, filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure

(Trautz-Bauzonnet)

.

Édition originale : elle est ornée d’un frontispice gravé en taille-douce par Magdeleine Horthemels.

Exemplaire de première émission, avec le feuillet 17-18 non cartonné

Célèbre roman inspiré de la littérature picaresque espagnole.

En 1707, Le Sage, après avoir adapté le

Don Quichotte

 d’Avallenada, emprunte à Luiz Vélez de Guevara “le

titre et l’idée” du

Diable boiteux

  en écrivant une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises d’

El Diablo

cojuelo

, publié en 1641.

C’est avec 

le Diable boiteux

que Le Sage s’annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui

fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Le Sage parmi les écrivains de son temps.

Bel exemplaire réglé : il est cité par Cohen.

Des bibliothèques

Lord Gosford

(1882, n° 269),

comte de Lignerolles

(1894, II, n° 1817),

marquis A. de Claye

,

Lebeuf de Montgermont

(1914, n° 413),

Schuhmann

et

Raphaël Esmerian

(1972, II, n° 162), avec leurs ex-libris.

(Soultrait,

Bibliothèque J. Bonna

, XVIII

e

siècle, n° 86.- Cohen, 628 .- Cordier, n° 58.)

2 000 / 3 000