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C’est au fidèle Édouard Dujardin que revint le mérite de la publication. Au début de l’année 1887, il proposa de

publier son œuvre sous forme de manuscrits lithographiés.

“Avant de remettre à l’éditeur […]

l’ensemble des travaux littéraires qui composent l’existence poétique d’un rêveur

,

Mallarmé avait soigneusement révisé les textes, remaniant entièrement certains poèmes et apportant une

extrême minutie à tous les parfaire” (Christian Galantaris).

Émile Verhaeren fut le premier à souligner l'importance de cette édition dans un article publié dans

L’Art

moderne

du 30 octobre 1887.

Remarquable collection complète, avec toutes les couvertures sur papier Japon conservées.

De la collection

H. Bradley Martin

, avec ex-libris (1989, n° 995 ). Dos insolé.

(Galantaris,

Verlaine, Rimbaud, Mallarmé,

nº 334 : “Les manuscrits, après une légère réduction, ont été

photolithographiés principalement par Lemercier pour trouver leur juste place à chaque page.”- Bibliothèque

nationale,

En français dans le texte,

nº 302.)

30 000 / 40 000

L’emblème de la modernité mallarméenne

” (Bertrand Marchal)

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MALLARMÉ (Stéphane).

Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard.

In : Cosmopolis. An International

Review.

London, T. Fischer Unwin, May 1897.

In-8 [250 x 160 mm], broché ; boîte moderne en demi-maroquin orange.

Édition préoriginale.

Elle a été publiée dans la revue internationale

Cosmopolis,

en mai 1897, au tome VI : pages 419 à 427. Elle est

précédée d’une introduction de deux pages par l’auteur. Une curieuse note explicative de la rédaction, devant

l’étrangeté typographique du poème, rappelle par sa craintive prudence celle qui accompagna la publication des

Fleurs du Mal

dans la

Revue des deux Mondes

en 1855.

Œuvre ultime et projet inabouti puisque le poète n'en vit pas la publication en volume – qui ne fut réalisée qu'en

1914. “Poème testamentaire ou fondateur, œuvre expérimentale ou aveu d'échec, fragment du Livre ou œuvre

‘totale’, il est devenu en tous cas, par son invention d'un nouvel espace poétique, l'emblème de la modernité

mallarméenne” (Bertrand Marchal).

La livraison de la revue

C

osmopolis

est conservée intégralement, brochée.

Couverture défraîchie et restaurée.

1 000 / 1 500