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169

Un des romans phares de la littérature française

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CONSTANT (Benjamin).

Adolphe ;

Anecdote trouvée dans les papiers d’un inconnu, et publiée par

M. Benjamin de Constant.

Londres, chez Colburn ; Paris, chez Tröttel et Wurtz, 1816.

In-12 [169 x 101 mm] de VII, 228 pp. : demi-veau brun glacé à petits coins, dos lisse orné de fleurons

et palettes dorés, tranches jaspées

.

Véritable édition originale, imprimée et mise en vente à Londres.

Adolphe

est l’analyse aiguë du mal dont Benjamin Constant était atteint, qu’il définit comme étant une

inquiétude perpétuelle de l’amour, aggravée par l’impuissance d’aimer. Cette histoire d’une liaison est

étroitement liée à la destinée sentimentale de l’auteur. Son génie de moraliste et de psychologue fit le

reste. La génération romantique y reconnut ses propres contradictions.

En exil à Londres, Benjamin Constant se décida à faire imprimer l’ouvrage pour des raisons financières,

non sans craindre que la publication ne le brouille avec Mme de Staël qui avait pris ombrage du récit

dès 1806. Fort rare, l’édition londonienne précède de peu la parisienne. Elle faisait encore défaut à la

Bibliothèque nationale de France, lors de l’exposition consacrée à Benjamin Constant en 1967.

L’exemplaire, grand de marges, est très frais. Il a été replacé dans une reliure ancienne. Deux brunissures

marginales sur les feuillets liminaires.

(Bibliothèque nationale,

En français dans le texte,

1990, n° 225 : “Édition rarissime. Trois exemplaires

connus dans les bibliothèques publiques : la British Library, Harvard et la Taylor Institution à Oxford.”-

Courtney,

A Bibliography of Editions of the Writings of Benjamin Constant,

n° 18a.)

1 000 / 2 000

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CORBIÈRE (Tristan).

La Rapsode foraine et le Pardon de Sainte-Anne.

Poème de Tristan Corbière.

Bois de Malo Renault.

Paris, Floury, 1920.

In-4 [323 x 259 mm] de (2) ff., 24 pp., (2) ff., 13 planches : demi-maroquin taupe à bandes, dos lisse,

non rogné, tête dorée, couverture et dos conservés

(Jean Luc Honegger).

Édition illustrée d’un poème extrait des

Amours jaunes :

2 vignettes et 11 grands bois de Malo Renault,

aquarellés au pochoir. Chaque page de texte est ornée d’un décor gravé sur bois en marge. La vignette

de titre est répétée sur la couverture.

Tirage limité à 320 exemplaires numérotés.

Un des 20 premiers exemplaires sur Japon ancien (nº 2) contenant une suite des bois gravés

sur Chine. Il est enrichi d’un dessin original à l’encre et à l’aquarelle de Malo Renault

sur le faux-titre.

L’œuvre gravé d’ Émile Auguste Renault, dit Malo Renault (1870-1938), peintre breton originaire de

Saint-Malo, est marqué par l’influence de Toulouse-Lautrec et de l’art japonais comme par les paysages

et les personnages de son pays natal.

Légères décharges en regard des bois, rares piqûres. La vignette en tête sur Chine a été renmargée.

Couverture doublée.

1 000 / 2 000