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BALZAC (Honoré de).
Scènes de la vie de province.
Paris, Madame Charles Béchet, 1834.
2 volumes in-8 [220 x 130 mm] de (5) ff., pp. [19]-384 pp., (1) f. de table ; (2) ff., 387 pp.,
(1) f. de table : demi-veau vert, dos lisses ornés, non rognés
(reliure pastiche).
Éditions originales d'Eugénie Grandet, La Femme abandonnée, La Grenadière et
L’Illustre Gaudissart.
L’ouvrage forme les deux premiers volumes des
Scènes de la vie de province
, et les tomes V et VI
des
Études de mœurs au XIX
e
siècle
, dont les douze tomes ont paru entre 1834 et 1837.
Très bel exemplaire à grandes marges.
À la suite des cinq feuillets liminaires non numérotés du premier volume, le texte démarre à
la page 19. Cette erreur de pagination due à l'imprimeur pourrait laisser croire que le livre est
incomplet, ce qui n'est pas le cas.
(Berès,
Exposition Balzac,
nº 275 : “C’est un usurier de Saumur, Jean Nivelleau, qui inspira à
Balzac le personnage du père Grandet. La tradition veut que Balzac ait écrit ce roman pour se
venger d’avoir été éconduit par Nivelleau, dont il avait souhaité épouser la fille.”)
2 000 / 3 000
€
85
BALZAC (Honoré de).
Lettre adressée au baron Gérard.
Sans lieu, mardi matin
[février
1835].
Lettre autographe signée “de Balzac” ; 2 pages in-8.
Lettre de recommandation auprès du baron Gérard pour le peintre suisse Louis-
Aimé Grosclaude.
“
J’ai vu hier un artiste dont le nom n’est pas encore célèbre en France quoiqu’il ait beaucoup
de talent, c’est M. Gros-Claude de Genève. Il désire, avec cette ferveur qu’inspire votre
talent, vous faire voir ses tableaux qu’il expose au musée. J’ai osé faire les honneurs de votre
bienveillance, et il doit venir vous les apporter entre midi et une heure aujourd’ hui, car le
terme de rigueur expire demain pour l’admission ; il n’a rien autre chose à vous demander que
votre avis, et celui de mademoiselle Godefroid. Il est grand ami de Schnetz et professe pour vous
cette admiration que nous avons tous.
[…]”
Élève de Jean-Baptiste Regnault, Louis-Aimé Grosclaude (1784-1882) exposa au Salon
de Paris à partir de 1833. Balzac avait fait sa connaissance l’année précédente à Genève.
Gérard devait écrire à Balzac que Grosclaude était “tout bonnement un homme de talent”.
(Balzac,
Correspondance
I, Bibliothèque de la Pléiade, nº 35-21.)
1 000 / 1 500
€